Aus EnzyklopAtys
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Chronik über eine Episode im Leben von Rosen Ba'Darins, ca. 2486 (JY), von tryker Kolumnist Derry O'Darren.
Rosen Ba'Darins war noch sehr jung, als diese Geschichte passierte. Zumindest war sie noch in der sogenannten Blütezeit des Lebens. Sie war auch eine Blume, die ihr Leben fast für immer veränderte, eine Blume, die sie aus Angst vor dem Unbekannten und trotz des Unbehagens des Bekannten nicht begreifen konnte.
Sklave unter den Sklaven, vom Stamm der Sklaventreiber für Zyklen gehalten, das war Rosen. Zusammen mit vielen anderen, die alle in Gefangenschaft waren, um verkauft zu werden, alle Tryker wie sie, träumte sie oft davon, dass sie aus den Gehegen, die sie bewachten, herausfliegen und ihren Fängern entkommen würden. Tryker sind bekanntlich freiheitsliebend, und das schmachvolle Schicksal, das sie erwartete, die Sklaverei in den Händen einiger skrupelloser Matis oder Zoraï, erschien ihnen jeden Tag, der noch unvorstellbarer verging. Also suchten sie ständig nach einer Möglichkeit zur Flucht.
Es war eine heikle Aufgabe, unmöglich sogar nach den Sklaventreiber. Denn wenn die Zäune nicht hoch waren, nie richtig geschlossen, spannten sich die echten Gitterstäbe ihrer Käfige stundenlang: Vor ihnen, so weit das Auge reichte, konnte man nur Sägemehl sehen, das von den schrecklichsten Raubtieren, Torbaks, Zerxen, Lumpen und oft sogar Kätzchen, überwunden worden war. Die Sklaventreiber kümmerten sich nicht viel um die Instandhaltung ihrer Zäune, weil sie wussten, dass der Magen eines Raubtiers die einzige Zuflucht für einen Sklaven war, der ihnen entkam. Und sie zögerten nicht, dies ihren Gefangenen gegenüber zu wiederholen.
Aber die Kraft der Träume wird oft als eine besondere Eigenschaft der Tryker beschrieben, und aus ihr schöpfen die kleinen Leute ihre genialsten Erfindungen. Und was gibt es Besseres, als frei zu sein? Auch unter den Sklaven, die der Stamm zu dieser Zeit hielt, waren viele, die in allen Dingen einen Weg suchten, um ihre Rettung zu erreichen. Rosen war oft einer dieser Tryker, oder teilte zumindest ihre Diskussionen. Eines Abends besprach einer von ihnen seine neueste Idee vor einem mageren Feuer, so weit wie möglich von den Ohren der Kerkermeister entfernt.
"Je crois bien détenir le moyen de tous nous évader" chuchota t-il à la dizaine de Trykers réunis. Ceux-ci ouvrirent de grands yeux, leur enthousiasme sans cesse ravivé à chaque nouvelle proposition ingénieuse et digne d'être écoutée.
"La région regorge de dents, de dards, et de toutes sortes de choses qui vous mènent dans un estomac ?. Mais nous pourrons leur échapper si notre destination n'est pas celle qui se trouve derrière elles." Loin de décourager les captifs, ces paroles étranges firent se rapprocher les têtes autour du feu. Baissant encore la voix, Jidgen reprit :
"Nous ne pouvons nous rendre sur les terres qui nous entourent. Mais aucun d'entre nous ne souhaite vivre une existence d'esclave, n'est-ce pas ?" Il laissa aux autres le temps d'acquiescer en silence. "Rejoignons la Canopée. Là haut, nous serons libres à nouveau."
Et comment comptes-tu rejoindre les hautes branches de l'écorce, dit un second nommé Dachan ? As-tu inventé une machine pour voler ?
Pourquoi inventer ce qui existe déjà ? dit Jidgen avec les yeux pétillants de plaisir à l'évocation de son idée. Je te l'ai souvent répété Dachan, Atys elle-même est la plus grande des inventrices.
Tu veux utiliser des ybers ? Ils ne volent jamais aussi haut, tu le sais bien!, dit un autre.
La botanique Chychy, répondit Jidgen à la toute jeune Tryker, la botanique!. Utilisons les Flyners. Ils sont plus légers que l'air, et seulement retenus au sol par une mince racine. Si chacun d'entre nous s'accroche solidement à une fleur et tranche la racine, nous atteindrons la canopée. Et là haut, nous serons libres !"
Les autres le ramenèrent vite à plus de discrétion, jugeant de fait son idée très intéressante. Ce fut Rosen qui prit à son tour la parole.
"Mais... Et si nous tombons ? Si l'un d'entre nous lâche sa fleur que se passera t-il ? C'est tout de même très risqué ton plan."
"Bien sur que c'est risqué. Mais pour ma part, je n'ai pas l'intention de passer toute ma vie dans ce camp, et encore moins d'être vendu à un matis feignant ou un zoraï .. " Il fit mine de léviter assis. " Non, je veux tenter ma chance et retrouver ma liberté."
D'autres acquiescèrent en petits commentaires chuchotés. Nombreux étaient ceux qui comme Rosen, s'imaginaient chutant à quelques brasses des hautes branches de la canopée, précipités vers l'écorce en même temps que vers une fin tragique et brutale. Seuls les plus téméraires voulaient tenter l'aventure. Il fut décidé ce soir là qu'un petit groupe de captifs parmi les plus légers tenterait ce nouveau chemin d'évasion dès le lendemain. Alors qu'ils sortaient cueillir des baies pour se nourrir, le jour suivant à l'aube, et sous l'oeil encore endormi des Esclavagistes, une demi-douzaine de Trykers fit un signe discret d'au revoir aux autres, et disparut derrière une falaise.
Il fallut pas longtemps aux Esclavagistes pour découvrir l'absence d'un nombre conséquent de Trykers. Plusieurs groupes s'armèrent et explorèrent la région le soir venu, et les jours suivants dans l'espoir de retrouver les fugitifs, mais jamais ils ne retrouvèrent acun d'entre eux, non plus que leur trace. Et comme il semble impossible qu'ils aient tous disparu dans le ventre de prédateurs en une seule journée, il est indéniable que ces Trykers ont réalisé leur rêve : atteindre la canopée en même temps que leur liberté.
Souvent il est arrivé à Rosen et quelques autres de regretter de ne pas avoir suivis leurs amis plus téméraires, pourtant ils n'osèrent jamais les imiter en s'accrochant à leur tour à une racine de flyner. Ils restèrent de longues années encore prisonniers de la Tribu de Esclavagistes, de nouveaux captifs les rejoignant régulièrement, jusqu'au jour où une expédition de Corsaires prit d'assaut le campement et libéra les esclaves. Depuis ce jour, Rosen Ba'Darins regarde parfois la canopée et songe à ses anciens amis, eux aussi libres là haut, et regrette secrètement de ne pas les avoir rejoint avant que l'âge ne le lui interdise.
Die Chroniken von Atys
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Das Massaker und die Flucht
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Die Chroniken des Neubeginns - 2484 bis 2525
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