Tagebücher des Lebens von Carmeops Van Gibb: Unterschied zwischen den Versionen

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Ici sont retranscrits les Carnets de vie écrit de la main de [[Carmeops]] Van Gibb
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Hier werden die handgeschriebenen Tagebücher von [[Carmeops Van Gibb]] wiedergegeben.
  
===Carnet 1===  
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=== Tagebuch 1 ===  
  
Toi qui lit ceci, tu as devant les yeux l'histoire de la vie de Carméops Van Gibb.  
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Du, der du dies liest, hast die Lebensgeschichte von Carméops van Gibb vor dir.  
  
Tout commence dans la petite maison de mon oncle Edmond et de ma tante Marthe située dans un bras de rivière dans un coin perdu loin de toute autre forme d'intelligence.  
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Alles beginnt in dem kleinen Haus meines Onkels Edmond und meiner Tante Martha, das in einem Flussarm in einer abgelegenen Gegend fernab jeglicher Intelligenz liegt.  
J'ai passé les premières années de ma vie insouciant du monde dans lequel je vivais les seules personnes que je'avais jamais vu était mon oncle, ma tante et leur fils Todd.  
+
Die ersten Jahre meines Lebens verbrachte ich völlig unbeeindruckt von der Welt, in der ich lebte. Die einzigen Menschen, die ich je gesehen hatte, waren mein Onkel, meine Tante und ihr Sohn Todd.  
Tous les jours nous allions faire une prière à [[Jena]] pour nous préserver des [[kitins]] et des [[kamis]].  
+
Jeden Tag beteten wir zu [[Jena]], um uns vor den [[Kitin]] und [[Kami]] zu schützen.  
Bien que pendant longtemps ni Todd et ni moi-même ne savions de quoi il retournait.  
+
Obwohl lange Zeit weder Todd noch ich wußten, worum es sich dabei handelte.  
  
Todd me charriait tout le temps à cause de ma peau blanche mais je le battais souvent aux jeux grâce à ma plus grande taille, au début cela ne se remarquait presque pas mais plus je grandissais plus l'écart de taille et de couleur de peau se faisait sentir, au fil des mois le malaise s'installa en moi : étais-je anormal, jamais dans aucun des livres plus ou moins conservés de mon oncle je n'avais vu un homin aussi grand par rapport aux autres.  
+
Todd zog mich ständig wegen meiner weißen Haut auf, aber ich schlug ihn oft bei Spielen, weil ich größer war. Am Anfang fiel es kaum auf, aber je älter ich wurde, desto mehr machte sich der Unterschied in Größe und Hautfarbe bemerkbar. Mit den Monaten wuchs in mir das Unbehagen: War ich abnormal? Nie hatte ich in einem der mehr oder weniger erhaltenen Bücher meines Onkels einen Homin gesehen, der im Vergleich zu den anderen so groß war.  
Un jour je me suis décidé à demander à ma tante comment cela ce faisait-t'il qu'il n'y a jamais eu d'homin si grand dans les livres, serais-je un monstre ?
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Eines Tages beschloss ich, meine Tante zu fragen, warum es in den Büchern nie einen so großen Homin gab, ob ich ein Monster sei.
"[[Trykers]]" me lâcha t'elle.  
+
"[[Tryker]]", sagte sie zu mir.  
Devant mon air déconfit face à ce mot inconnu qui devait tout m'expliquer et dont pourtant je ne connaissait la signification, elle appela Todd et nous dévoila un secret qu'elle et mon oncle avaient contenu jusque là:  
+
Als ich mich über dieses unbekannte Wort ärgerte, das mir alles erklären sollte und dessen Bedeutung ich dennoch nicht kannte, rief sie Todd zu sich und enthüllte ein Geheimnis, das sie und mein Onkel bis dahin für sich behalten hatten:  
"Il existe plusieurs sortes d'homin: les [[Trykers]] comme Edmond, Todd et moi, les [[Matis]] comme toi, les [[Fyros]] et les [[Zoraï]]."  
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"Es gibt verschiedene Arten von Homin: [[Tryker]] wie Edmond, Todd und ich, [[Matis]] wie du, [[Fyros]] und [[Zoraï]]."  
Todd et moi restions bouche bée c'est la première fois que nous entendions que les homins n'étaient pas tous pareils. Je voulus protester mais je ne savais quoi dire.  
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Todd und ich waren sprachlos, denn es war das erste Mal, daß wir hörten, daß Homin nicht alle gleich sind. Ich wollte protestieren, aber ich wußte nicht, was ich sagen sollte.  
"vois-tu, nous n'avons jamais connu tes parents, nous t'avons trouvé emballé dans ce qui semblait être un panier de feuilles tressées qui flottait sur la rivière mais en fait le panier n'était pas tressé: c'était un organisme vivant qui te protégeait contre le froid. C'est ainsi que les matis construisent ce dont ils ont besoin, ils dressent des plantes à prendre la forme qu'ils désirent."  
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"Wir fanden dich in einem scheinbaren Korb aus geflochtenen Blättern, der auf dem Fluss trieb, aber in Wirklichkeit war der Korb nicht geflochten, sondern ein lebender Organismus, der dich vor der Kälte schützte. So bauen die Matis alles, was sie brauchen, sie bringen Pflanzen dazu, die Form anzunehmen, die sie wollen."  
Des larmes coulaient le long de mes joues, comment pouvais-je croire pareil mensonge, je ne voulais pas croire que j'étais différent d'eux.  
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Mir liefen die Tränen über die Wangen, wie konnte ich so eine Lüge glauben, ich wollte nicht glauben, daß ich anders war als sie.  
Je m'apprêtais à m'enfuir quand mon oncle apparut.  
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Ich wollte gerade weglaufen, als mein Onkel auftauchte.  
"Je redoutais de devoir te le dire un jour Carméops, mais ce que t'a dit ta tante est vrai, suis moi je vais te montrer quelque chose."  
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"Ich habe befürchtet, daß ich es dir eines Tages sagen muß, Carmeops, aber es ist wahr, was deine Tante dir erzählt hat, folge mir, ich werde dir etwas zeigen."  
Il sortit et me conduisit devant l'autel où nous priions Jena, il me demanda de l'aider à le déplacer légèrement, sous l'autel se trouvait une cache ou se trouvait un gros panier de feuilles fraîches, pourtant l'autel n'avait visiblement pas été bougé depuis plusieurs années vu les racines le maintenant au sol.  
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Er kam heraus und führte mich vor den Altar, an dem wir zu Jena beteten, und bat mich, ihm zu helfen, ihn ein wenig zu bewegen. Unter dem Altar befand sich ein Versteck, in dem ein großer Korb mit frischen Blättern stand, doch der Altar war offensichtlich seit mehreren Jahren nicht mehr bewegt worden, da die Wurzeln ihn am Boden hielten.  
"Voila le panier dans lequel nous t'avons trouvé, je suis surpris qu'il vive encore. Sort le de la son contenu est encore plus intéressant."  
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"Hier ist der Korb, in dem wir dich gefunden haben, ich bin überrascht, daß er noch lebt. Nimm ihn heraus, sein Inhalt ist noch interessanter."  
Lorsque je sortis le panier il me sembla que des racines le retenait au sol mais qu'elles se rétractèrent dès que je commençait à tirer dessus. Je ramenai le panier dans la maison et mon oncle frotta le dessus du panier qui s'ouvrit de lui même, à l'intérieur une pile de livres que je n'avais jamais vu et bien mieux conservés que ceux de la maison.  
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Als ich den Korb herausnahm, schien es mir, als würden Wurzeln ihn am Boden halten, aber sie zogen sich zusammen, sobald ich anfing, daran zu ziehen. Ich brachte den Korb zurück ins Haus und mein Onkel rieb die Oberseite des Korbes, der sich daraufhin von selbst öffnete. Im Inneren befand sich ein Stapel Bücher, die ich noch nie zuvor gesehen hatte und die viel besser erhalten waren als die Bücher im Haus.  
"Voila à l'intérieur de ces livres tu découvrira une partie de la vérité"  
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"Hier, in diesen Büchern wirst du einen Teil der Wahrheit entdecken."  
Au moment ou je sortis les livres, une feuille s'arracha de l'intérieur et un [[Cube d'ambre|cube]] tomba d'entre la cloison.  
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Als ich die Bücher herausnahm, riß ein Blatt aus dem Inneren heraus und ein [[Bernsteinwürfel|Würfel]] fiel zwischen den Wänden heraus.  
"Un cube d'ambre!! Mon oncle m'en avait déjà parlé mais je n'en avais encore jamais vu"  
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"Ein Bernsteinwürfel!!! Mein Onkel hat mir schon davon erzählt, aber ich habe noch nie einen gesehen!"  
Il m'expliqua comment lire son contenu et je lu:  
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Er erklärte mir, wie ich den Inhalt lesen sollte und ich las:  
"Si vous lisez ceci c'est que vous avez recueilli notre enfant. Il s'appelle Carméops Van Gibb, notre famille a été traquée comme d'autres pour s'être opposée à l'esclavage d'innocents Trykers. Nous avons été découvert et nous ne savons pas de combien de temps nous disposons encore je vous en supplie prenez soin de Carméops"  
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"Wenn Sie das hier lesen, haben Sie unser Kind aufgenommen. Sein Name ist Carméops Van Gibb. Unsere Familie wurde wie viele andere verfolgt, weil sie sich gegen die Versklavung unschuldiger Tryker wehrte. Wir wurden entdeckt und wir wissen nicht, wie viel Zeit uns noch bleibt. Bitte kümmern Sie sich um Carméops."  
Une seconde fois des larmes se mirent à couler le long de mes joues et je restai renfermé sur moi même durant quelques jours.  
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Ein zweites Mal liefen mir Tränen über die Wangen und ich blieb ein paar Tage lang in mich gekehrt.  
Le temps passant la vie reprit son court normal jusqu'à ce que, en rentrant d'une ballade avec Todd nous avons retrouvé notre maison dévastée et aucune trace des parents de Todd, nous avons fouillé toute la région à leur recherche et nous sommes tombé sur un spectacle inattendu: là bas à 100m de nous se trouvaient des insectes gigantesques dépassant de taille mon "cousin" nulle doute que la disparition de ceux qui m'avaient élevé comme des parents était de leur fait!  
+
Als Todd und ich von einem Spaziergang zurückkamen, fanden wir unser Haus verwüstet vor und von Todds Eltern fehlte jede Spur. Wir suchten die ganze Gegend nach ihnen ab und stießen auf ein unerwartetes Spektakel: 100 Meter von uns entfernt befanden sich riesige Insekten, die meinen "Cousin" an Größe übertrafen - kein Zweifel, daß sie für das Verschwinden derer verantwortlich waren, die mich wie Eltern aufgezogen hatten!  
Nous sommes parti chercher de quoi nous venger, tout ce qui était coupant, lourd, ou pointu ferai l'affaire.  
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Wir machten uns auf die Suche nach Rache, alles, was scharf, schwer oder spitz war, würde reichen.  
Ce à ce moment que nous les vîmes. Les gens de la Karavan, disciples de Jena dont parlaient les livres de la maison. Ils nous expliquèrent que nous n'étions pas assez fort pour combattre ces ennemis, les [[kitins]] sont de puissantes créatures.  
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In diesem Moment sahen wir sie. Es waren die Leute von der Karavan, Jena's Anhänger, von denen in den Büchern des Hauses die Rede war. Sie erklärten uns, daß wir nicht stark genug seien, um gegen diese Feinde zu kämpfen, da die [[Kitin]] mächtige Kreaturen seien.  
Kitin? Est-ce là les créatures diaboliques pour lesquelles nous priions de n'être jamais sur leur chemin?  
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Kitin? Sind das die teuflischen Kreaturen, für die wir beteten, daß wir ihnen nie in die Quere kommen würden?  
ils nous dirent également qu'ils pouvaient nous mener au camp d'entraînement mis en place par notre peuple pour nous entraîner et combattre cet ennemi commun à tous. Nous acceptâmes sur le champ et la seconde d'après nous n'étions plus là....  
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Sie sagten uns auch, daß sie uns in das Trainingslager bringen könnten, das unser Volk für unsere Ausbildung errichtet hatte, und daß sie uns in das Trainingslager bringen könnten, das unser Volk für unsere Ausbildung errichtet hatte.
  
===Carnet 2===  
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=== Tagebuch 2 ===  
  
Une musique métallique m'emplissait les oreilles, une gamme étonnement complète de couleur défila devant mes yeux. L’instant qui suivit mes yeux à moitié aveuglés se mirent à voir de la végétation à perte de vue les arbres obscurcissant la majorité du ciel. Je vis alors le plus grand rassemblement de homins de grande taille que je n’avais jamais vu, n’ayant jamais vu autres homins excepté ma famille adoptive et les membres de la Karavan qui m’ont amené ici.  
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Metallische Musik erfüllte meine Ohren und eine überraschend breite Palette an Farben zog an meinen Augen vorbei. Im nächsten Moment sahen meine halb erblindeten Augen Vegetation, so weit das Auge reichte, und Bäume, die den größten Teil des Himmels verdunkelten. Ich sah die größte Ansammlung großer Homins, die ich je gesehen hatte, da ich außer meiner Adoptivfamilie und den Mitgliedern der Karavan, die mich hierher gebracht hatten, noch nie andere Homins gesehen hatte.  
-tu vois ça Todd tout est si étrange ici-
+
-Du siehst es, Todd, alles ist so seltsam hier.
Le silence me répondit et je m’aperçus que Todd n’était pas avec moi.  
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Schweigen antwortete mir und ich merkte, daß Todd nicht bei mir war.  
Je me renseignai auprès de la personne qui s’occupait des arrivants, elle me dit que la Karavan emmène les Homins à leur civilisation respective et que, vu que Todd était Tryker, il fut envoyé chez les siens.  
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Ich erkundigte mich bei der Person, die sich um die Ankömmlinge kümmerte, und sie sagte mir, daß die Karavan die Homin zu ihren jeweiligen Zivilisationen bringt und daß Todd, da er ein Tryker war, zu seinem eigenen Volk geschickt wurde.  
-mais les siens sont aussi les miens, je veux y allez- lui dis je prestement.  
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-Aber seine sind auch meine, ich will mitgehen", sagte ich schnell.  
Elle me répondit sommairement que ma seule chance de le revoir serait d’aller à [[Aeden Aqueous]] le continent Tryker. Cependant le chemin y menant est ardu et seules les personnes très fortes ont la capacité de passer d’un continent à l’autre. On me convia donc à m’entraîner du mieux possible avant de demander à la Karavan de me mener aux [[Sommets Verdoyants]], elle m’assura également que la Karavan veillera sur moi en m’empêchant de décéder moyennant une pénalité.  
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Sie antwortete mir kurz und bündig, daß meine einzige Chance, ihn wiederzusehen, darin bestünde, nach [[Aeden Aqueous]], dem Kontinent der Tryker, zu reisen. Der Weg dorthin sei jedoch beschwerlich und nur sehr starke Menschen hätten die Fähigkeit, von einem Kontinent zum anderen zu gelangen. Ich sollte so viel wie möglich trainieren, bevor ich die Karavan bat, mich zu den [[Grüne Anhöhen|Grünen Anhöhen]] zu bringen. Sie versicherte mir auch, daß die Karavan auf mich aufpassen und mich gegen eine Strafe vor dem Tod bewahren würde.  
Les deux jour qui suivirent je me suis entrainé de toute mes forces et appris brièvement ce qu’il fallait comme m’auto évaluer en terme de niveau, plus les niveaux chez un homins sont élevés plus grande est sa force, c’est au niveau 19 en magie (qui m’est venu naturellement au court de mon apprentissage rapide) que je demandai à la Karavan de m’emporter.  
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In den nächsten zwei Tagen trainierte ich mit aller Kraft und lernte kurz, wie ich mich selbst einschätzen sollte, denn je höher die Stufe eines Homin, desto stärker ist er. Mit der Stufe 19 in Magie (die mir im Laufe meines schnellen Lernprozesses ganz natürlich eingefallen war) bat ich die Karavan, mich mitzunehmen.  
Bien que ce spectacle ne me fût plus étranger je fus une nouvelle fois surpris pour le mode de locomotion quasi instantané.  
+
Obwohl mir der Anblick nicht mehr fremd war, war ich wieder einmal überrascht, wie schnell ich mich fortbewegen konnte.  
A première vue le continent matis n’était pas fort différent de la petite île ou l’on nous envoyait nous améliorer, excepté la taille et la force des créatures environnantes. Je quémandait des informations autour de moi quand je revis une personne que j’avais souvent croisé sur l’île d’entraînement : Maje, lui aussi magicien débutant et perdu dans l’immensité des sommets. Nous avons rapidement sympathisé et il me convia à une chasse d’exploration avec les membres d’une guilde : les Empereurs matis.  
+
Auf den ersten Blick unterschied sich der Matis-Kontinent nicht sehr von der kleinen Insel, auf die wir geschickt wurden, um uns zu verbessern, abgesehen von der Größe und Stärke der umliegenden Kreaturen. Ich bettelte um Informationen, als ich jemanden wiedersah, den ich schon oft auf der Trainingsinsel getroffen hatte: Maje, ebenfalls ein Zauberanfänger, der sich in den Weiten der Gipfel verirrt hatte. Wir freundeten uns schnell an und er lud mich zu einer Erkundungsjagd mit den Mitgliedern einer Gilde ein: den Matis-Kaisern.  
J’appris alors que les homins dans leur majorité se regroupent en guildes visant à l’entraide et au partage entre les membres ce qui permet une évolution plus rapide dans les différentes classes.  
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Ich erfuhr, daß die meisten Homins sich in Gilden zusammenschließen, um sich gegenseitig zu helfen und zu teilen, was einen schnelleren Aufstieg in den verschiedenen Klassen ermöglicht.  
Intrigué et ne sachant réellement ce que cela pouvait m’apporter j’accepta d’incorporer leur rang, cela se révélera être pour une très courte durée car ils m’apprirent qu’une expédition partirait sur l’heure en direction d’Aeden Aqueous.  
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Ich war neugierig und wußte nicht, was mir das bringen sollte, also stimmte ich zu, ihrer Gilde beizutreten, was sich jedoch als sehr kurzlebig herausstellen sollte, da sie mir mitteilten, daß eine Expedition in Kürze nach Aeden Aqueous aufbrechen würde.  
J’y vis un signe de Jena me pressant de retrouver mes vraies racines, celles avec lesquelles j’avais grandi. Je me joignis donc au rassemblement ou je vis pour la première fois des Fyros personnages rustres mais semblant avoir une affinité certaine pour le combat, et des Zoraïs mystérieuses créatures à la peau bleue et à la taille démesurée dont le visage est caché derrière un masque.  
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Ich sah darin ein Zeichen von Jena, die mich drängte, zu meinen wahren Wurzeln zurückzukehren, mit denen ich aufgewachsen war. Ich schloß mich also der Versammlung an, wo ich zum ersten Mal Fyros sah, die grobschlächtig, aber kampfeslustig waren, und Zoraï, mysteriöse Wesen mit blauer Haut und überdimensionaler Größe, deren Gesicht hinter einer Maske verborgen ist.  
La compagnie était dirigée par Silentwind, l’homin le plus respectable que je’ai jamais rencontré à ce jour, bien que plus tard j’appris qu’il vénérai ces créatures diaboliques que sont les Kamis. Personne n’est parfait.  
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Die Gilde wurde von Silentwind geleitet, dem respektabelsten Homin, den ich je getroffen habe, obwohl ich später erfuhr, dass er diese teuflischen Kreaturen, die Kamis, verehrte. Niemand ist perfekt.  
Parti à plus de quarante nous affrontâmes maint dangers mais la plupart du temps grâce au charisme et au bon sens de Silentwind nous échappâmes au pire. Toujours au niveau 19 j’arrivai enfin dans les lacs parmi les onze autres rescapés j’appris alors que j’étais le plus faible de l’expédition au départ et que j’avais eu beaucoup de chance.  
+
Als wir mit über 40 loszogen, stellten wir uns vielen Gefahren, aber dank Silentwinds Charisma und gesundem Menschenverstand entgingen wir meistens dem Schlimmsten. Auf Level 19 erreichte ich schließlich die Seen mit elf anderen Überlebenden und erfuhr, daß ich der schwächste Teilnehmer der Expedition gewesen war und viel Glück gehabt hatte.  
Mes investigations pouvaient donc commencer, plusieurs heures durant je me mis en quête d’informations sur Todd. Bien que je ne voulus pas l’admettre, plusieurs témoignages se recoupaient et tout semblait indiquer que Todd arriva à Fairhaven au niveau 1 en injuriant la Karavan de nous avoir séparé et en reniant sa foi en Jena tout en refusant l’aide des Kamis. C’est qui l’aurait perdu lorsque, seul, il tenta de rejoindre le continent matis. Plus personne ne l'ayant revu depuis.  
+
Meine Nachforschungen konnten also beginnen. Mehrere Stunden lang suchte ich nach Informationen über Todd. Obwohl ich es nicht zugeben wollte, gab es mehrere übereinstimmende Aussagen und alles deutete darauf hin, daß Todd auf Ebene 1 in Fairhaven ankam und die Karavan beschimpfte, weil sie uns getrennt hatten, seinen Glauben an Jena verleugnete und die Hilfe der Kami ablehnte. Dies sollte ihm zum Verhängnis werden, als er allein versuchte, den Matis-Kontinent zu erreichen. Seitdem hat ihn niemand mehr gesehen.  
Jamais je n’avais été aussi triste de ma vie, je déambulais la mine déconfite au abords de [[Fairhaven]] la capitale Tryker. Ce fut trois d’entre eux : Zoé, Halia et Achilleos qui me relevèrent de cet état en me conviant a les aider à bâtir une guilde qui aurait pour but de protéger les leurs : Les Roses Blanches naquirent. Au nom des miens que je ne reverrais jamais, j’acceptai me jurant de dédier ma vie à servir le peuple Tryker, Jena et la Karavan.
+
Ich war noch nie in meinem Leben so traurig gewesen und schlenderte mit verdrossener Miene an der Tryker-Hauptstadt Fairhaven vorbei. Es waren drei von ihnen: Zoe, Halia und Achilleos, die mich aus diesem Zustand aufrichteten, indem sie mich einluden, ihnen beim Aufbau einer Gilde zu helfen, die ihre Leute beschützen sollte: Die Weißen Rosen wurden geboren. Im Namen meiner Familie, die ich nie wiedersehen würde, stimmte ich zu und schwor, mein Leben dem Dienst am Volk der Tryker, Jena und der Karavan zu widmen.
 
===Carnet 3===
 
  
Bien du temps s’écoula depuis, je m’entraînais sans relâche pour le but que je m’étais fixé.
+
=== Tagebuch 3 ===
La guilde grandissait également mais j’avais du mal à me faire intégrer parmi les Trykers : pour la plupart d’entre eux je n’étais qu’un Matis orgueilleux comme tout les autres et dont le peuple, il fut un temps, réduisit en esclavage leur peuple à eux.
 
Notre chef Zoé eut des moments de caprice que l’on croyait passagers mais qui devinrent définitifs : elle voulut changer de nom et d’apparence ; désormais elle s’appellerai Nadia qu’on se le dise, puis plus tard sans que l’on sache pourquoi elle voulu s’appeler Niliwen.
 
Ces changements d’humeur occasionnaient de réelles tensions dans tout le groupe d’autant plus que la plupart des guildes que nous connaissions se posaient la question fondamentale de la servitude en une des deux grandes puissances qui allaient jouer un rôle majeur dans le futur : les Kamis et la Karavan.
 
Le problème n’avait jamais été mis sur le tapis auparavant et je savais que certains de mes amis voulaient croire que ce seraient les Kamis qui nous sauveraient au final.
 
Un événement peu courant brusqua les choses. Les deux grandes puissances nous appelaient à la rescousse, les races inférieures étaient devenues folles.
 
La Karavan affirma que les kamis avaient corrompu les [[gibbais]] et les [[cutes]] pour affaiblir nos défenses et pour faire diversion lorsqu’ils détruiraient le gisement de [[Goo]] que la Karavan avait déniché dans les Primes Racines alors que celle-ci avait pour but d’étudier la Goo pour y trouver un remède. Elle nous donna la mission de détruire les dirigeants primitifs puis de récupérer au plus vite la Goo avant que les Kamis ne la détruisent.
 
Les Kamis eux prétextèrent que la Karavan voulait faire des expériences sur la faune avec cette substance ce qui avait rendu fou furieux. Ils demandèrent à leurs adeptes d’aller sans plus tarder détruire le gisement et aller calmer les dirigeants primitifs.
 
Lors de la défense du camp avancé de la Karavan l’organisation était dirigée par une chef de guilde Tryker qui savait manier une armée de main de fer : Lee que ses subordonnés appelaient kaptain. Elle émis a Niliwen la tâche de mener l’offensive mais notre chef à nous bien que motivée par son rôle ne su propager cet engouement car plusieurs kamistes s’étaient infiltrés dans l’offensive et donnant des contre ordres qui finirent par nous scinder en une multitude de petits groupes incapables de faire quoi que se soit. Nous avons assisté alors impuissants à la victoire totale des kamistes.
 
Peu de temps après un conseil Tryker eu lieu et les débats faisaient rage malgré tout notre chef et Halia la sous chef se mirent à faire n’importe quoi se moquant de la majorité des guildes Karavan présentes. Elles finirent par se lasser et partir je restais donc seul des Roses Blanches ne pouvant qu’écouter car celui qui dirigeait les discussions : Luth, bien que me connaissant personnellement, se méfiait des réactions que pourrait produire un Matis qui prendrait parole dans le conseil. Les choses sérieuses commençaient alors, avec Lee qui reprenait souvent la parole avec des phrases choc mais mûrement réfléchies, une Alliance Karavaniere Tryker fut mise sur pied avec les quelques guildes qui était restées assister jusqu'à la fin. Quand à nous, nous ne devions choisir définitivement un camp que le lendemain lors d’une réunion interne.
 
Je pris donc sur moi de nous affilier à titre d’essai.
 
Malheureusement comme je le redoutais de plus en plus le vote fut majoritaire pour les Kamis, à vrai dire il fut unanime excepté mon vote… ne pouvant décemment pas changer de foi comme l’on change de chemise car c’était la dernière chose qui me rattachait à ma famille je dus prendre la douloureuse décision de les quitter, eux qui m’avaient relevé du néant, je devais suivre ma voie.
 
J’appris plus tard que les Roses Blanches ont commencé à se dissoudre peu après.
 
Je cherchais désespérément un port d’attache et se fut la guilde que j’avais le plus envie de rejoindre qui me recueillit : celle de Lee, les Korsairs.
 
  
===Carnet 4===
+
Seitdem ist viel Zeit vergangen und ich trainierte unermüdlich für das Ziel, das ich mir gesetzt hatte.
 +
Die Gilde wuchs, aber ich hatte Schwierigkeiten, mich unter den Trykern zu integrieren: Für die meisten von ihnen war ich nur ein stolzer Matis wie alle anderen, dessen Volk einst ihr eigenes Volk versklavt hatte.
 +
Unsere Anführerin Zoe hatte Momente der Laune, die man für vorübergehend hielt, die aber endgültig wurden: Sie wollte ihren Namen und ihr Aussehen ändern; von nun an sollte sie Nadia heißen, und später, ohne daß man wußte, warum, wollte sie sich Niliwen nennen.
 +
Diese Stimmungsschwankungen führten zu Spannungen in der Gruppe, zumal die meisten Gilden, die wir kannten, sich die grundlegende Frage stellten, ob sie einer der beiden großen Mächte, die in der Zukunft eine wichtige Rolle spielen würden - den Kami und der Karavan - dienen würden.
 +
Das Problem war noch nie zuvor thematisiert worden, und ich wußte, daß einige meiner Freunde glauben wollten, daß es die Kami sein würden, die uns am Ende retten würden.
 +
Ein ungewöhnliches Ereignis überstürzte die Dinge. Die beiden Großmächte riefen uns zur Rettung, die niederen Rassen waren verrückt geworden.
 +
Die Karavan behauptete, die Kami hätten die [[Gibbaï]] und [[Cute]] korrumpiert, um unsere Verteidigung zu schwächen und um von der Zerstörung des [[Goo]]-Vorkommens abzulenken, das die Karavan in den Urwurzeln aufgespürt hatte, während sie eigentlich das Goo erforschen und ein Heilmittel dafür finden wollte. Sie gab uns den Auftrag, die primitiven Herrscher zu zerstören und dann das Goo so schnell wie möglich zu bergen, bevor die Kami es zerstören würden.
 +
Die Kami gaben an, daß die Karavan mit der Substanz Tierversuche durchführen wollte, was sie wütend gemacht hatte. Sie forderten ihre Anhänger auf, das Vorkommen zu zerstören und die primitiven Herrscher zu beruhigen.
 +
Während der Verteidigung des Karavan-Lagers wurde die Organisation von einer Tryker-Gildenführerin angeführt, die eine Armee mit eiserner Hand führen konnte: Lee, die von ihren Untergebenen Kaptain genannt wurde. Sie übertrug Niliwen die Aufgabe, die Offensive anzuführen, aber unsere Anführerin, obwohl sie von ihrer Rolle motiviert war, konnte diese Begeisterung nicht verbreiten, da sich mehrere Kamisten in die Offensive eingeschlichen hatten und Gegenbefehle erteilten, die uns schließlich in eine Vielzahl kleiner Gruppen spalteten, die nicht in der Lage waren, etwas zu unternehmen. So mußten wir hilflos mit ansehen, wie die Kamisten den Sieg davontrugen.
 +
Kurz darauf fand ein Tryker-Rat statt und die Debatten tobten, obwohl unser Anführer und Halia, die stellvertretende Anführerin, alles Mögliche taten und sich über die Mehrheit der anwesenden Karavan-Gilden lustig machten. Sie wurden schließlich müde und gingen. Ich blieb also allein bei den Weißen Rosen zurück und konnte nur zuhören, da der Leiter der Diskussionen: Luth, obwohl er mich persönlich kannte, misstraute er den Reaktionen, die ein Matis hervorrufen könnte, der im Rat das Wort ergriff. Mit Lee, der oft mit schockierenden, aber wohlüberlegten Sätzen das Wort ergriff, wurde eine Karavaniere-Tryker-Allianz mit den wenigen Gilden gegründet, die bis zum Schluss anwesend geblieben waren. Wir selbst sollten uns erst am nächsten Tag bei einem internen Treffen endgültig für eine Seite entscheiden.
 +
Ich nahm es also auf mich, uns probeweise anzuschließen.
 +
Da ich meinen Glauben nicht wie ein Hemd wechseln konnte, weil es das Letzte war, was mich mit meiner Familie verband, mußte ich die schmerzhafte Entscheidung treffen, sie zu verlassen. Sie hatten mich aus dem Nichts auferweckt, und ich mußte meinen eigenen Weg gehen.
 +
Später erfuhr ich, daß die Weißen Rosen kurz darauf begannen, sich aufzulösen.
 +
Ich suchte verzweifelt nach einem Hafen und es war die Gilde, der ich am liebsten beitreten wollte, die mich aufnahm: Lees Gilde, die Korsaren.
  
Mon arrivée chez les Korsairs ne fut pas sans tumultes : certains membres étant choqués car pensant que leur guilde devait rester entièrement Tryker. Lee voulut imposer ma présence en disant que l’honorabilité et le talent n’ont pas de race, elle en fit même un adage, je m’expliquais quand à moi sur les raisons qui faisait que je voulais impérativement rester à Aeden Aqueous et défendre les lacs.
+
=== Tagebuch 4 ===
L’affaire s’étouffa.
 
Je me sentait tellement bien durant ces jours là, simple membre d’un patrouille fière et sure d’elle, menée par Lee, puis par Yllis, puis de nouveau par Lee, deux Homines au caractère fort mais juste.
 
Je me suis également engagé dans les Messagers de la Luriah, rassemblement de Trykers de guildes Karavanières dans le but de maintenir un niveau d’information à l’échelle Atysienne mais principalement sur la région des lacs.
 
Mon petit commerce d’armure légère vendue à la criée marchait plutôt bien et certain m’en achetait même de toute les couleurs, juste par coquetterie.
 
Cela me permit aussi de me faire connaître d’un grand nombre de Trykers, il arrivait même que des gens que je connaissais à peine prennent ma défense oralement devant d’autre qui me repoussait, les plaintes à mon égard disparurent presque totalement, enfin je me ressentis à nouveau chez moi, parmi les miens.
 
J’appris entre temps la disparition de mon idole d’antan, SilentWind était porté disparu suite à une rencontre musclée avec une troupe de Kitins dans les [[Primes Racines|Primes]], j’en fus attristé pendant un bon moment.
 
Il y eu aussi deux événements majeurs : le premier fut lorsque la Karavan nous appela a prendre les armes pour récupérer un Avatar Kamique égaré qui attira une armée de Kitins dans le [[Nexus Mineur|Nexus]], la Karavan nous donna l’ordre de récupérer l’objet avant les disciple des Kamis car un tel phénomène se devait d’être étudié.
 
Plusieurs fois nous partîmes à l’assaut, en échouant pour les mêmes raisons que lors du dernier attroupement du genre, mais cette fois nous parvîmes tout de mêmes à rejoindre le nid des créatures et à abattre leur pondeuse c’est alors que nous les vîmes : les disciples des kamis, ils nous avaient rattrapé et la barrière menaçante devant nous n’avait pas encore été percée nous devions arriver les premiers, par un élan spontané des dizaines des nôtres sont parti en commando suicide nombreux sont mort mais un, juste un est parvenu jusqu'à l’artefact et l’a rapporté à la Karavan qui nous récompensa en nous gratifiant du titre de Champion.
 
L’événement suivant découle de celui-ci : les hordes Kitins énervées par le fait d’avoir perdu la source de leur attraction se mirent à affluer sur la surface d’Atys et chacun des peuples du repousser l’armée qui était à ses portes, chaque homin était attendu à se battre, à fabriquer du matériel pour les gardes ou extraire les matières nécessaires à leur fabrication.
 
La lutte était rude d’autant plus que nous avons dû secouer le peuple Tryker qui ne voyait pas le danger car les troupes Kitins s’amoncelait loin de leur foyer.
 
Ne pouvant fabriquer du matériel Tryker, je me mit donc à forer les secrétions tant demandées par les autorités, à récolter le maximum de matière sur les créatures environnantes pour les donner aux artisans, et a escorter quiconque en terrain hostile : la protection des lacs étant une priorité à mes yeux.
 
Après bien des jours de lutte les Matis nous sont venus en aide après qu’ils aient repoussé l’ennemi dans leur contrée et ensemble nous avons fait fuir le dominant dans les profondeurs d’Atys.
 
  
===Carnet 5===
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Meine Ankunft bei den Korsaren war nicht ohne Tumulte: Einige Mitglieder waren schockiert, da sie der Meinung waren, daß ihre Gilde vollständig aus Tryker bestehen sollte. Lee wollte meine Anwesenheit durchsetzen, indem er sagte, daß Ehrbarkeit und Talent keine Rasse haben, und machte daraus sogar ein Sprichwort, während ich erklärte, warum ich unbedingt in Aeden Aqueous bleiben und die Seen verteidigen wollte.
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Die Sache erstickte.
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Ich fühlte mich so gut in diesen Tagen, als einfaches Mitglied einer stolzen und selbstbewussten Patrouille, die von Lee, dann von Yllis und wieder von Lee angeführt wurde, zwei Homin mit starkem, aber gerechtem Charakter.
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Ich schloss mich auch den Luriah-Boten an, einem Zusammenschluss von Trykern aus Karavan-Gilden, um den Informationsstand in Atysia, vor allem aber in der Seenregion, aufrecht zu erhalten.
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Mein kleiner Handel mit leichten Rüstungen, die ich auf dem Flohmarkt verkaufte, lief recht gut und einige Leute kauften sogar welche in allen Farben, nur aus Koketterie.
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Dadurch wurde ich auch bei vielen Trykern bekannt, und es kam sogar vor, daß Leute, die ich kaum kannte, mich mündlich vor anderen verteidigten, die mich ablehnten. Die Beschwerden über mich verschwanden fast vollständig, und ich fühlte mich endlich wieder zu Hause, unter meinesgleichen.
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In der Zwischenzeit erfuhr ich vom Verschwinden meines einstigen Idols SilentWind, der nach einem harten Aufeinandertreffen mit einer Gruppe Kitins in den [[Urwurzeln]] als vermisst galt, was mich eine ganze Weile lang traurig machte.
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Es gab auch zwei wichtige Ereignisse: Das erste war, als die Karavan uns dazu aufforderte, zu den Waffen zu greifen, um einen fehlgeleiteten Kami-Avatar zurückzuholen, der eine Armee von Kitins in den [[Nexus]] lockte.
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Wir stürmten mehrmals, scheiterten aber aus denselben Gründen wie bei der letzten Versammlung dieser Art, aber diesmal schafften wir es trotzdem, das Nest der Kreaturen zu erreichen und ihre Legerin abzuschießen, da sahen wir sie: Die Kami-Anhänger, sie hatten uns eingeholt und die bedrohliche Barriere vor uns war noch nicht durchbrochen worden, wir mußten zuerst ankommen. In einer spontanen Aktion starteten Dutzende unserer Leute ein Selbstmordkommando, viele starben, aber einer, nur einer, erreichte das Artefakt und brachte es zur Karavan, die uns mit dem Titel "Champion" belohnte.
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Das nächste Ereignis war, daß die Horden der Kitin, die verärgert waren, weil sie die Quelle ihrer Anziehungskraft verloren hatten, auf die Oberfläche von Atys strömten und jedes Volk die Armee, die vor seinen Toren stand, zurückschlagen mußte. Jeder Homin wurde erwartet, daß er kämpfte, Material für die Wachen herstellte oder die dafür notwendigen Materialien abbaute.
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Der Kampf war hart, vor allem, da wir die Tryker aufrütteln mußten, die die Gefahr nicht erkannten, da sich die Kitin-Truppen weit weg von ihrer Heimat ansammelten.
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Da ich keine Tryker-Ausrüstung herstellen konnte, begann ich damit, die von den Behörden so dringend benötigten Sekrete zu bohren, so viel Material wie möglich von den umliegenden Kreaturen zu sammeln, um es den Handwerkern zu geben, und jeden in feindliches Gebiet zu begleiten, da der Schutz der Seen für mich eine Priorität war.
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Nach vielen Tagen des Kampfes kamen uns die Matis zu Hilfe, nachdem sie den Feind in ihrem Land zurückgedrängt hatten, und gemeinsam vertrieben wir die Königin in die Tiefen von Atys.
  
La vie reprit son court normal avec la différence que l’humeur des Korsairs se relâchait, les patronnes était de moins en moins présentes sur le pont et il n’en faut guère plus pour une bande de matelot dans notre genre pour se lâcher à toute nos extravagances, notre Kaptain pris donc la décision de nommer deux Korsairs qu’elle avait en confiance au poste d’officier supérieur pour garder un certain ordre dans la guilde : Pangtong et moi-même.
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=== Tagebuch 5 ===
Cette décision fut contestée par quelques matelots qui acceptaient la présence d’un «Tryker d’adoption» parmi les membres mais pas parmi l’état major. Lee s’expliqua en mettant en avant mon comportement responsable et mon attachement aux lacs, je ne savais plus où me mettre tellement j’étais gêné mais ravi d’avoir autant d’estime aux yeux de notre Kaptain.
 
Mon nouveau poste me mit du baume au cœur car être aussi haut placé dans une guilde Tryker ne me laissa plus aucun doute sur mon appartenance à notre peuple si enjoué qu’est le peuple Tryker.
 
Mais un peu plus tard, Lee pris la décision que seuls les postes d’officiers supérieurs ne suffiraient pas à maintenir stable notre groupe qui perdait petit a petit ses membres, phénomène généralisé à toutes les guildes à ces périodes.
 
Elle décida donc de me nommer moi à la tête des Korsairs, j’étais le nouveau Kaptain, cette fois, je nageais dans l’allégresse la plus totale car jamais je n’avais osé m’imaginer à la tête d’une troupe de Tryker.
 
L’Alliance Tryker ou j’étais messager de la Luriah acceuillit de nouvelles guildes, et entre temps, j’appris que SilentWind avait finalement survécu. Je revis même Damien une ancienne connaissance et je pus rire du fait que je m’étais entraîné tellement que j’étais devenu plus fort que lui alors qu’à mon arrivée de l’île d’entraînement, sa puissance m’avait étonné vu mon inexpérience.
 
Tout cela me mit encore plus de gaîté à l’âme malgré un constat flagrant que beaucoup remarquaient au sein de l’Alliance : le dépeuplement de nos guildes amenuisait sérieusement notre force les uns et les autres, alors l’idée germa dans plusieurs esprits : rassembler nos guildes en une seule.
 
Je jugeais alors qu’il n’étais pas en mon pouvoir de prendre cette décision seul car j’estimais que nous perdrions beaucoup de notre histoire, que nous ne nous entendrions pas forcément aussi bien que dans nos guildes séparées et surtout que j’espérais toujours que Lee et/ou Yllis revienne(nt) nous diriger, que je n’étais là qu’en remplacement malgré mon nom gravé à coté de ceux des anciens Kaptains sur la barre, symbole de notre flotte d’antan qui n’existe plus depuis le [[Grand Essaim|grand essaim]].
 
Le vote à défaut d’être unanime fut majoritaire en faveur de la fusion et les récalcitrant n’étant pas farouchement opposés à l’union, une réunion eu lieu ou la façon dont la fusion, quelles guildes y participeraient et le nom de notre nouvelle guilde furent décidés.
 
Après plusieurs longues heures de discussions, trois guildes de l’Alliance acceptèrent la fusion : nous les Korsairs, les Gardiens des Lacs et l’Ospeace, il fut aussi décidé de mettre au poste de chef et d’officiers supérieurs les anciens chefs des différentes guildes car il était impensable de mettre trois personnes au rang de chef tout simplement, je redescendis donc au rang d’officier supérieur, ce qui ne me déplaisait pas.
 
Après encore quelques heures, nous avons décidé les grandes lignes directrices et le nom de la nouvelle guilde : nous serions dès ce moment les Lames D’Aeden.
 
Contrairement à nos craintes, l’ambiance au sein des lames s'y fît rapidement agréable et le regroupement de nos anciens membres se fît sans problème, une nouvelle aventure commençait.
 
  
===Carnet 6===
+
Das Leben nahm seinen normalen Lauf, mit dem Unterschied, daß sich die Stimmung der Korsaren lockerte, die Chefinnen waren immer seltener an Deck und es braucht nicht viel mehr für eine Gruppe von Matrosen wie uns, um all unsere Extravaganzen auszuleben. Unser Kaptain traf daher die Entscheidung, zwei Korsaren, denen er vertraute, zu leitenden Offizieren zu ernennen, um eine gewisse Ordnung in der Gilde zu bewahren: Pangtong und mich.
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Diese Entscheidung wurde von einigen Matrosen angefochten, die einen "Wahl-Tryker" als Mitglied akzeptierten, aber nicht als Mitglied des Generalstabs. Lee begründete dies mit meinem verantwortungsvollen Verhalten und meiner Verbundenheit mit den Seen, und ich wußte nicht, wo ich mich hinstellen sollte, so peinlich war mir das, aber ich freute mich auch, daß ich in den Augen unseres Kaptains so geschätzt wurde.
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Mein neuer Posten war Balsam für meine Seele, denn ein so hohes Amt in einer Trykergilde zu bekleiden, ließ keinen Zweifel mehr daran, daß ich zu unserem lebenslustigen Volk der Tryker gehörte.
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Später traf Lee jedoch die Entscheidung, daß die Posten eines hohen Offiziers allein nicht ausreichen würden, um unsere Gruppe stabil zu halten, da sie nach und nach Mitglieder verlor, ein Phänomen, das zu dieser Zeit in allen Gilden zu beobachten war.
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Ich war der neue Kaptain, und dieses Mal war ich überglücklich, denn ich hätte mir nie vorstellen können, eine Trykertruppe anzuführen.
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Die Tryker-Allianz, in der ich als Bote der Luriah tätig war, nahm neue Gilden auf, und in der Zwischenzeit hatte ich erfahren, dass SilentWind endlich überlebt hatte. Ich traf sogar Damien, einen alten Bekannten, wieder und konnte über die Tatsache lachen, daß ich so viel trainiert hatte, daß ich stärker als er geworden war, obwohl mich seine Stärke bei meiner Ankunft von der Trainingsinsel aufgrund meiner Unerfahrenheit überrascht hatte.
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All das heiterte meine Seele noch mehr auf, obwohl viele in der Allianz feststellten, daß die Entvölkerung unserer Gilden unsere gegenseitige Stärke ernsthaft schwächte, so daß in vielen Köpfen die Idee aufkam, unsere Gilden zu einer einzigen zusammenzuschließen.
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Ich war der Meinung, daß es nicht in meiner Macht stand, diese Entscheidung alleine zu treffen, da ich der Meinung war, daß wir viel von unserer Geschichte verlieren würden, daß wir nicht unbedingt so gut miteinander auskommen würden wie in unseren getrennten Gilden und vor allem, daß ich immer noch hoffte, daß Lee und/oder Yllis zurückkehren würden, um uns zu führen, daß ich nur als Ersatz da war, obwohl mein Name neben den Namen der alten Kaptains auf dem Balken eingraviert war, dem Symbol unserer alten Flotte, das es seit dem [[Großer Schwarm|Großen Schwarm]] nicht mehr gibt.
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Die Abstimmung war nicht einstimmig, aber die Mehrheit stimmte für die Fusion, und da die Widerspenstigen nicht strikt gegen den Zusammenschluss waren, fand ein Treffen statt, bei dem über die Art und Weise der Fusion, die Gilden, die daran teilnehmen sollten, und den Namen unserer neuen Gilde entschieden wurde.
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Nach mehreren langen Stunden der Diskussion stimmten drei Gilden der Allianz der Fusion zu: wir Korsaren, die Seenwächter und Ospeace, es wurde auch beschlossen, die ehemaligen Anführer der verschiedenen Gilden als Anführer und leitende Offiziere einzusetzen, da es undenkbar war, drei Personen einfach so zum Anführer zu machen, also wurde ich wieder zum leitenden Offizier ernannt, was mir nicht unangenehm war.
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Nach einigen weiteren Stunden beschlossen wir die Grundzüge und den Namen der neuen Gilde: Wir würden ab sofort die Klingen von Aeden sein.
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Entgegen unserer Befürchtungen war die Stimmung innerhalb der Klingen schnell angenehm und die Zusammenführung unserer ehemaligen Mitglieder verlief problemlos - ein neues Abenteuer begann.
  
La nouvelle jeunesse de la guilde ne m’inquiéta pas le moins du monde car mes soucis d’intégration étaient alors loin derrière moi et j’eu d’ailleurs raison car ma présence ne fut pas contestée une seule fois au sein des Lames.
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=== Tagebuch 6 ===
A cette époque je prospectais souvent dans les Primes Racines et un personnage avait la fâcheuse habitude d’obligé les foreurs Karavaniers à être ressuscité par la Karavan : Holkan.
 
Mais un jour où il traversait la région des lacs, il fut arrêté et jugé. Je fut même l’un des rares juré à avoir son sort entre mes mains, malheureusement aucune charge n’a pu être retenue contre lui car nos lois stipulent bien que ce qui se passe dans les primes racines échappe à tout jugement.
 
La vie s’écoulait presque trop calmement et nous avions tous tendance à oublier la menace qui planait sur nous et à retourner à nos vielles querelles interraciales et interreligieuses, ce qui fut accentué par les lectures de textes sacrés par les deux autorités religieuses sur Atys : d'abord les huit commandements Kamiques à [[Zora]], capitale Zoraï, puis les 10 commandements de Jena à [[Yrkanis]], capitale Matis.
 
La lecture des commandements Kamiques passa presque inaperçue à mes yeux car presque aucun Karavanier n’était présent, cependant il paraîtrait qu’un sombre individu aie perturbé l’événement mais n’étant moi-même pas présent je n’en sais davantage.
 
La lecture de ceux de Jena fut l’occasion d’une grande expédition des habitants des lacs vers la capitale Matis, l’événement tant attendu ne rassembla pourtant pas énormément de monde et le nombre d’adeptes présents à la lecture me chagrina un peu d’autant plus qu’il y avait là une guilde de Fyros Kamistes qui n’avait pour seul objectif que de trouver un moyen quelconque de pouvoir à leur tour perturber la cérémonie, qui se passa pourtant sans encombre.
 
Une nouvelle organisation vit le jour dans cette période : l’Assemblée des Lacs qui se voulait diffuser les informations importantes et organiser les grands événements auquel allaient être confrontés les Trykers, je me rendis donc à la première réunion publique ou j’appris que je n’aurais pas le droit, en tant que non Tryker, de voter ou prendre pleinement parti lors des décisions prises à l’assemblée.
 
Un rejet pareil ne m’avait jamais fait aussi mal du fait qu’à l’instant d’avant je me sentais immergé par la citoyenneté Tryker et je pensais profondément être considéré à présent comme un Tryker au yeux de tous, apparemment je me trompais…
 
Quoi qu’il en soit je fis ma demande de naturalisation, qui suscita les réactions de tout ceux à qui j’avais déja fait mes preuves et deux semaines plus tard, c’était officiel, j’étais le premier naturalisé Tryker.
 
Découlant de la création de l’assemblée, les Rangers Trykers virent le jour et je fus élu au rang de Marshall au sein même de cet ordre de défense des lacs neutre de toute religion et attache, car lorsqu’un Ranger passe son uniforme, il devient d’une impartiallité et d’une justice à toute epreuve.
 
Les Lames D’Aeden ainsi que les Karavaniers Trykers, guilde de l’Alliance Tryker, gagnèrent en réputation et en force, nous en devenant plus fort, eux en devenant plus connu et s’engageant plus profondement que jamais dans le trytonisme qui faisait peu parler de lui a l’époque.
 
Ils menèrent plusieurs combats scientifiques, pour réactiver une borne de téléportation désactivée et sauver une tribu menacée par une épidémie.
 
Par après, une catastrophe se produisit loin de nos contrées, le pays malade était infesté par la [[goo]].
 
Je voulus courir au secours de nos voisins éloignés mais les Lames ne voulurent pas me laisser partir tant que je portais l’embleme de la guilde, car pour eux, tant que l’on ne nous demande pas spécifiquement de l’aide, nous ne devions pas bouger le petit doigt pour sauver ceux qui étaient en danger. Bien que cela me choqua au plus haut point je partis momentanément de la guilde pour partir à la rescousse du peuple Zoraï qui avait visiblement de l’aide de tous.
 
  
===Carnet 7===
+
Die neue Jugend der Gilde beunruhigte mich nicht im Geringsten, denn meine Integrationsprobleme lagen zu diesem Zeitpunkt weit hinter mir, und das war auch richtig so, denn meine Anwesenheit wurde nicht ein einziges Mal bei den Klingen in Frage gestellt.
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Zu dieser Zeit schürfte ich oft in den Urwurzeln und eine Person hatte die unangenehme Angewohnheit, die Karavan-Ernter zu zwingen, von der Karavan wiederbelebt zu werden: Holkan.
 +
Doch eines Tages, als er durch das Seengebiet reiste, wurde er verhaftet und vor Gericht gestellt. Ich war sogar einer der wenigen Geschworenen, die sein Schicksal in den Händen hielten, doch leider konnte keine Anklage gegen ihn erhoben werden, da unsere Gesetze besagen, daß alles, was in den Urwurzeln geschieht, sich dem Urteil entzieht.
 +
Das Leben verlief fast zu ruhig und wir alle neigten dazu, die Bedrohung zu vergessen und uns wieder unseren alten Streitigkeiten zwischen den Rassen und Religionen zuzuwenden, was durch die Lesungen heiliger Texte durch die beiden religiösen Autoritäten auf Atys noch verstärkt wurde: zuerst die acht Kamischen Gebote in [[Zora]], der Hauptstadt der Zoraï, und dann die zehn Gebote von Jena in [[Yrkanis (Stadt)|Yrkanis]], der Hauptstadt der Matis.
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Die Verlesung der Kamischen Gebote blieb von mir fast unbemerkt, da kaum ein Karavanier anwesend war, allerdings soll eine dunkle Person die Veranstaltung gestört haben, aber da ich selbst nicht anwesend war, weiß ich nicht mehr.
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Die Lesung von Jenas Büchern war der Anlass für eine große Expedition der Seenbewohner in die Matis-Hauptstadt, doch das mit Spannung erwartete Ereignis war nicht sehr gut besucht und die Anzahl der Anhänger, die an der Lesung teilnahmen, betrübte mich ein wenig, zumal eine Gilde von Fyros-Kamisten anwesend war, deren einziges Ziel es war, einen Weg zu finden, um die Zeremonie zu stören.
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In dieser Zeit wurde eine neue Organisation gegründet: die Versammlung der Seen, die wichtige Informationen verbreiten und die großen Ereignisse organisieren sollte, mit denen die Tryker konfrontiert werden würden. Ich ging also zur ersten öffentlichen Versammlung und erfuhr, daß ich als Nicht-Tryker nicht das Recht haben würde, bei den Entscheidungen der Versammlung abzustimmen oder voll und ganz Partei zu ergreifen.
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Eine solche Ablehnung hatte mir noch nie so weh getan, da ich mich eben noch als Tryker gefühlt hatte und dachte, daß ich nun in den Augen aller als Tryker gelten würde, doch ich hatte mich offenbar getäuscht...
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Wie dem auch sei, ich stellte meinen Antrag auf Einbürgerung, der die Reaktionen all derer hervorrief, denen ich mich bereits bewährt hatte, und zwei Wochen später war es offiziell: Ich war der erste eingebürgerte Tryker.
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Im Zuge der Gründung der Versammlung wurden die Tryker-Ranger ins Leben gerufen und ich wurde zum Marshall dieses religions- und bindungsneutralen Ordens zur Verteidigung der Seen gewählt, denn wenn ein Ranger seine Uniform anzieht, ist er unparteiisch und gerecht.
 +
Die Klingen von Aeden und die Tryker-Karawanen, eine Gilde der Tryker-Allianz, gewannen an Ansehen und Stärke, wir wurden stärker, sie wurden bekannter und engagierten sich stärker als je zuvor für den Trytonismus, der zu dieser Zeit noch nicht viel von sich reden machte.
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Sie führten mehrere wissenschaftliche Kämpfe, um eine deaktivierte Teleportationsstation zu reaktivieren und einen Stamm zu retten, der von einer Epidemie bedroht war.
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Später ereignete sich weit weg von uns eine Katastrophe, das kranke Land war vom [[Goo]] befallen.
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Ich wollte unseren entfernten Nachbarn zu Hilfe eilen, aber die Klingen wollten mich nicht gehen lassen, solange ich das Gildenemblem trug, denn für sie galt: Solange wir nicht ausdrücklich um Hilfe gebeten wurden, sollten wir keinen Finger rühren, um diejenigen zu retten, die in Gefahr waren. Obwohl mich das sehr schockierte, verließ ich die Gilde kurzzeitig, um das Volk der Zoraï zu retten, das offensichtlich Hilfe von allen Seiten benötigte.
  
Revenu au sein des Lames, la réorganisation s’annonçait, des postes clairs à attribuer furent choisis pour pallier aux manque d’organisation flagrant de la guilde.
+
=== Tagebuch 7 ===
On me proposa un poste de diplomate qui allait parfaitement à mon caractère plus conciliant qu’il n’était à mon arrivée sur le continent, je dus refuser tout net car les derniers événements marquaient bien à quel point je ne pouvais représenter la guilde si à chacune de mes actions je devais la quitter pour ne pas nuire à l’image des Lames.
 
Je fus donc suppléant au guidage des expéditions et suppléant à la rentabilisation des missions de renommée de nos membres.
 
Quelques événements se sont déroulés peu après mais n’ont pas marqué suffisamment ma mémoire pour que je puisse les retranscrire fidèlement par écrit.
 
Cependant il est plusieurs choses qui furent importantes pour moi bien qu’à l’échelle des lacs, ils peuvent sembler inutiles.
 
Une première chose était que naturellement mon état d’esprit commençait à se détacher de la dévotion religieuse qui était mienne envers la Karavan, peut être ai-je pris conscience qu’ils étaient moins différents des autres homins que ce que je pensais dans ma jeunesse. Ensuite, je devins au fur et à mesure plus calme, plus mature peut être à tel point que je pouvais comprendre à quel point la guerre était inutile et futile, à partir de ce moment je n’ai plus levé la main sur aucun homin qu’il soit habitant des villes ou des tribus, même si ceux-ci ne s’en privait pas, alors que ma guilde, elle, recherchait de plus en plus a s’affirmer dans les conflits et certains commencèrent même le massacre systématique de ceux qu’ils appelaient ennemis.
 
Petit a petit je sentais que je m’éloignais des Lames, mais rien ne pouvait alors me décider à partir, pensant que j’avais encore mon rôle à jouer et que mes congénères n’iraient pas éternellement dans la voie de la guerre.
 
Plus tard encore donc, une guilde entière comportant peu de membres mais beaucoup de bons éléments voulut rentrer dans nos rang car le dépeuplement qu’ils subissaient commençait à leur être fatal, L’Orcana rejoignit donc les Lames D’Aeden.
 
Je commençais à chasser de moins en moins, l’idée d’un départ possible me trottait dans la tête de plus en plus fort, j’avais en vue les Karavaniers qui s’accordait mieux à mon tempérament et dont le chef était un ami de toujours, ce cher Luth MacFay, d’ailleurs mes conversations avec ce dernier se firent de plus en plus régulières, je parlait parfois plus avec lui qu’avec mes membres.
 
Cependant un point me tracassait : les Karavaniers Trykers étaient tous avant tout des Trytoniens et bien que ma croyance en la Karavan n’était plus aveugle, je n’étais pas près à remettre ma foi en quelqu’un dont je ne savais rien, et dont l’existence même n’était pas prouvée.
 
Mais le sort se ligua sur moi pour me faire changer d’avis, la Karavan appela ses adeptes, une chasse était lancée.
 
Une de leurs membres qui espionnait ce qu’ils appelaient « traîtres » était portée disparu, nous sommes donc parti à sa recherche et l’avons trouvée mal en point.
 
Des documents trouvés près d’elle furent lut par un mercenaire alors que l’agent Karavan lui donnait l’ordre formel de ne pas en révéler le contenu. Elias Tryton serait parmi nous, ils préparait son retour et c’est cela que la Karavan voulait cacher, elle nous lança à la poursuite des Trytoniens pour les exterminer, fort heureusement, ils appelèrent les Kamistes en leur annonçant que la Karavan leur voulait du mal et il n’en fallu pas plus pour que des hordes de Kamistes repoussent la troupe de Karavaniers en chasse.
 
Elias fit passer un message aux guildes Trytoniennes comme quoi l’arrivée de Jena était proche, et qu’elle détruirait les Kamis, Ma-Duk et capturerait leurs adeptes, tant de violence, l’agressivité des Matis à vouloir reprendre le pouvoir, des Kamistes à exterminer tout les Karavaniers et surtout la position de la guilde suffirent à m’orienter vers le choix le plus logique : Choisir la troisieme voie, la seule à avoir un peu de raison en ces temps obscurs.
 
  
=== Carnet 8 ===
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Nach meiner Rückkehr zu den Klingen stand eine Neuorganisation an, und es wurden klare Posten vergeben, um den eklatanten Mangel an Organisation in der Gilde zu beheben.
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Mir wurde ein Posten als Diplomat angeboten, der perfekt zu meinem Charakter passte, der versöhnlicher war, als er es bei meiner Ankunft auf dem Festland gewesen war. Ich mußte jedoch klar ablehnen, da die letzten Ereignisse deutlich machten, wie wenig ich die Gilde repräsentieren konnte, wenn ich sie bei jeder meiner Aktionen verlassen mußte, um dem Ansehen der Klingen nicht zu schaden.
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Ich war also Stellvertreter für die Führung von Expeditionen und Stellvertreter für die gewinnbringende Durchführung von Aufträgen, die unseren Mitgliedern Ruhm einbrachten.
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Es gab einige Ereignisse, die sich kurz danach ereigneten, die aber nicht so stark in meinem Gedächtnis verankert waren, daß ich sie wahrheitsgetreu schriftlich wiedergeben könnte.
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Dennoch gab es einige Dinge, die für mich wichtig waren, auch wenn sie in der Größenordnung der Seen nutzlos erscheinen mögen.
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Zunächst einmal begann sich mein Gemütszustand natürlich von der religiösen Hingabe zu lösen, die ich der Karavan entgegengebracht hatte, und vielleicht wurde mir bewußt, daß sie sich weniger von anderen Homins unterschieden, als ich in meiner Jugend angenommen hatte. Von da an erhob ich keine Hand mehr gegen einen Menschen, egal ob er in einer Stadt oder in einem Stamm lebte, auch wenn sie es taten, während meine Gilde mehr und mehr versuchte, sich in Konflikten zu behaupten.
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Nach und nach spürte ich, daß ich mich von den Klingen entfernte, aber nichts konnte mich dazu bewegen, zu gehen, da ich dachte, daß ich noch meine Rolle zu spielen hatte und daß meine Mitmenschen nicht ewig auf dem Weg des Krieges bleiben würden.
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Später wollte eine ganze Gilde mit wenigen, aber guten Mitgliedern in unsere Reihen aufgenommen werden, da die Entvölkerung, der sie ausgesetzt waren, ihnen langsam zum Verhängnis wurde, und so schloss sich die Orcana den Klingen von Aeden an.
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Ich begann immer weniger zu jagen, der Gedanke an eine mögliche Abreise schwirrte immer lauter in meinem Kopf herum, ich hatte die Karavanier im Auge, die besser zu meinem Temperament passten und deren Anführer ein alter Freund war, der gute Luth MacFay, mit dem ich mich übrigens immer regelmäßiger unterhielt, manchmal sprach ich mehr mit ihm als mit meinen Mitgliedern.
 +
Ein Punkt machte mir jedoch Sorgen: Die Tryker-Karawanen waren in erster Linie Trytonisten, und obwohl mein Glaube an die Karavan nicht mehr blind war, war ich nicht bereit, meinen Glauben an jemanden zurückzugeben, über den ich nichts wußte und dessen Existenz nicht einmal bewiesen war.
 +
Die Karavan rief ihre Anhänger auf, eine Jagd wurde gestartet.
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Eines ihrer Mitglieder, das die sogenannten "Verräter" ausspioniert hatte, wurde als vermisst gemeldet, also machten wir uns auf die Suche nach ihr und fanden sie in schlechtem Zustand.
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Einige Dokumente, die in ihrer Nähe gefunden wurden, wurden von einem Söldner gelesen, während der Karavan-Agent ihm ausdrücklich befahl, den Inhalt nicht zu verraten. Elias Tryton war unter uns, sie bereiteten seine Rückkehr vor und das war es, was die Karavan verbergen wollte, sie schickte uns auf die Jagd nach den Trytonisten, um sie zu vernichten, glücklicherweise riefen sie die Kamisten an und erzählten ihnen, daß die Karavan ihnen schaden wolle, und es dauerte nicht lange, bis Horden von Kamisten die Karavan-Truppe auf der Jagd zurückdrängten.
 +
Elias ließ den trytonischen Gilden mitteilen, daß Jena bald kommen würde und daß sie die Kami und Ma'Duk zerstören und ihre Anhänger gefangen nehmen würde. So viel Gewalt, die Aggressivität der Matis, die wieder an die Macht wollten, die Kamisten, die alle Karavanier auslöschen wollten, und vor allem die Position der Gilde reichten aus, um mich zu der logischsten Entscheidung zu bewegen: Den dritten Weg zu wählen, der einzige, der in diesen dunklen Zeiten ein wenig Verstand besaß.
  
Ma sortie des Lames D’Aeden, bien que murement réfléchie, me fit un nouveau vide dans le cœur, il n’est jamais facile de quitter ses amis, même si de nouveaux vous attendent à la sortie.
+
=== Tagebuch 8 ===
Il y a aussi Athina qui semble ne pas m’apprécier plus que ça et je la comprend un peu, mon admission dans les Karavaniers a sans doute été trop rapide en surface bien que se préparant depuis un bon moment.
 
Mais ce n’est pas grave, j’ai fait le pari solennel que je m’en ferai une amie, j’ai à présent l’habitude, même si c’est triste à dire, de ce genre de rejet envers ma personne.
 
Voila quelque temps déjà que j’ai rejoint les Karavaniers Trykers et je me rends compte que la machinerie infernale de la guerre a commencé à bouger.
 
[[Yrkanis]] a appelé les Matis et les Trykers à faire cause commune pour soutenir les forces de la Karavan a leur arrivée, [[Mabreka]] fit de même et poussa son peuple à se rapprocher des Fyros pour combattre et vaincre une fois pour toute la menace Karavan.
 
Suite à cela [[Dexton]] donna rapidement son accord en encourageant les siens à se battre, mais [[Still Wyler]] lui semblait tarder car les propos d’Yrkanis faisaient mention de reprendre le pouvoir et d’écraser toutes les civilisations inférieures…
 
Lorsque le gouverneur fit enfin sa déclaration il affirma que nous ne devions pas entrez en guerre pour n’importe quelle raison et que tant que nous n’en saurons pas plus, l’appel aux armes ne se ferait pas, il annonça également qu’il allait se rendre à Yrkanis afin de parler au roi sur la signification de ses paroles qui ont fait resurgir le douloureux souvenir de l’esclavage Tryker par les Matis autrefois.
 
C’est affreux je me sens de plus en plus las… comme si je ne pouvais rien faire pour empêcher le pire.
 
Bien plus tard, la première échauffourée eu lieu : les Kamis et la Karavan avait chacun fait un otage dans le camp adverse et une bataille énorme éclata dans les Primes Racines et ce fut les Kamistes qui récupérèrent l’otage Kami, ou du moins c’est ce qu’il m’a été rapporté par la suite, n’ayant même pas assisté a ce prémisse de la guerre qui se prépare.
 
Le calme apparent revenu, une ambassade Matis fut dépêchée à FairHaven et une Zorai à Pyr, toutes deux chargées de cadeaux de la meilleure fabrication de leurs peuples.
 
Sous bonnes escortes les deux convoyages se firent sans anicroches.
 
Les deux ambassades permirent de mieux souder chacun deux partis religieux différents, dans le but évident que chaque camp fasse front commun de son coté quand les choses sérieuses commenceront.
 
L’ambassade Matis rapporta aussi la parole de son roi se voulant rassurant quand à sa déclaration antérieure, nous assurant que la phrase sur les peuples inférieurs avait été rajoutée par le scribe chargé de transmettre son message.
 
Bien que beaucoup dans les lacs n’étaient pas satisfait de cette réponse, dans le doute le peuple Tryker préféra se laisser croire que cela pouvait en effet être la vraie raison.
 
Les ambassadeurs repartirent alors d’où ils venaient, chargés des présents de remerciements en réponse à leurs généreux cadeaux de leurs arrivées.
 
Bien que le pacte liant nos peuples était toujours d’actualité, les agressions religieuses se multipliaient. Moi-même, je fut pris a parti par trois Kamistes pendant mon forage dans une zone de non droit.
 
Mais après explications, bien qu’ils me savaient ne faisant pas partie de leur camp, ils n’osaient pas me faire de mal car je me refusais à me défendre malgré leurs tentatives de me faire combattre, voyant bien qu’ils avaient des remords à attaquer quelqu'un sans défense, je pris congé d’eux pour ne pas les obliger à des actes qu’ils regretteraient. Cette action de pacification me remonta le moral après ce début d’horreur que nous avions commencé à apercevoir.
 
 
=== Carnet 9 ===  
 
  
Une grande masse d’homins de toutes races se mit à fouler les Sommets Verdoyants, se faisant appeler les Egorgeurs, ils patrouillaient ici et là, personne ne savait d’où ils venaient et ce qu’ils feraient. Mais le commandement Matis pris peur et fit appeler tout son peuple à venir repousser ces ennemis potentiels pour le simple fait d’être là et d’être suspects.  
+
Mein Austritt aus den Aedener Klingen, obwohl wohlüberlegt, hinterließ eine neue Leere in meinem Herzen, es ist nie leicht, seine Freunde zu verlassen, auch wenn am Ausgang neue auf einen warten.  
Ne comprenant pas en quoi des homins, ne faisant que se balader librement dans leurs terres, les menaçaient, je ne pris encore une fois pas part à la lutte qui n’était qu’un pas de plus vers une guerre totale.  
+
Es gibt auch Athina, die mich nicht besonders zu mögen scheint, und ich kann sie ein wenig verstehen, denn meine Aufnahme in die Karavanier war oberflächlich betrachtet wahrscheinlich zu schnell, obwohl ich mich schon eine ganze Weile darauf vorbereitet hatte.  
Malgré l’aide indésirée des autres peuples venu, je l’espère, plus pour l’esprit de fraternité entre homin que pour la soif de combattre refoulée ces derniers temps, la bataille resta, jusqu'à sa fin, d’un équilibre des forces rare. L’issue du combat était incertaine mais les Egorgeurs furent refoulés. Mais une chose était certaine, sans le concours des autres peuples, cette tentative aurait été un cuisant échec. Cette histoire ne faisait que commencer, car des documents retrouvés dans le camp des Egorgeurs ne laissèrent aucun doute, c’était bel et bien une invasion qui était en train de s’organiser et encore qu’une première vague, j’ai été stupide de ne pas y participer.  
+
Aber das macht nichts, ich habe feierlich gewettet, daß ich sie als Freundin gewinnen würde, und ich habe mich mittlerweile an diese Art von Ablehnung meiner Person gewöhnt, auch wenn es traurig ist, das zu sagen.  
Apres tout peut être que mon rebutage vis-à-vis des Matis et ma crainte de l’esprit guerrier de l’homin m’ont aveuglé à tel point de ne pas voir les réels bandits…
+
Es ist schon einige Zeit her, daß ich mich den Tryker Karavanern angeschlossen habe, und ich merke, daß sich die Höllenmaschine des Krieges in Bewegung gesetzt hat.
L’affaire allait continuer donc, fort bien je m’attellerai à être présent sur le champ de bataille, car cette fois ce ne sont pas des différences de religions ou de point de vue qui crée une guerre stupide, mais bien un groupe de brigands organisés à grande échelle pour démettre un pouvoir et un ordre établi.  
+
[[Yrkanis (König)|Yrkanis]] rief die Matis und Tryker dazu auf, gemeinsame Sache zu machen und die Karavan-Truppen bei ihrer Ankunft zu unterstützen, [[Mabreka Cho|Mabreka]] tat dasselbe und drängte sein Volk, sich den Fyros anzuschließen, um die Bedrohung durch die Karavan zu bekämpfen und ein für alle Mal zu besiegen.
Outre ces grands faits importants la vie continuait, les concours de tirs organisés par la guilde marchait de bon train et beaucoup de participant venait tester leur habilité et leur maîtrise de l’arme a feu.  
+
Daraufhin stimmte [[Dexton]] schnell zu und ermutigte sein Volk zum Kampf, doch [[Still Wyler]] schien zu zögern, denn Yrkanis' Worte sprachen davon, daß er die Macht zurückgewinnen und alle unterlegenen Zivilisationen vernichten wolle...  
Nous étions aussi conviés a la sainte sève, une fête Matis, bien que j’étais rebuté à l’idée d’être immergé par une quantité non négligeable de ces personnages, c’était tout de même les alliés du peuple des lacs et ne serait ce que pour l’effort j’acceptais d’y être présent.  
+
Als der Gouverneur schließlich seine Erklärung abgab, sagte er, daß wir aus keinem Grund in den Krieg ziehen sollten und daß wir nicht zu den Waffen rufen würden, bis wir mehr wüssten. Er kündigte auch an, daß er nach Yrkanis reisen würde, um mit dem König über die Bedeutung seiner Worte zu sprechen, die eine schmerzhafte Erinnerung an die Versklavung der Tryker durch die Matis in der Vergangenheit hervorgerufen hatten.  
En faisant du nettoyage dans mon appartement je suis retombé sur mes vielles archives du temps des Roses Blanches et des Korsairs également, tout d’un coup, des tonnes de souvenir de l’époque refirent surface et je ne pus que me lamenter sur l’existence paisible que nous vivons en ces temps de paix.  
+
Es ist schrecklich, ich fühle mich immer müder ... als ob ich nichts tun könnte, um das Schlimmste zu verhindern.  
Je me remémore une fois encore mes débuts sur le continent, mes débuts chez les roses, nous étions comme une famille, on pouvait se côtoyer sans problème, sans se demander ce que pensait l’autre.  
+
Viel später kam es zum ersten Kampf: Die Kami und die Karavan hatten jeweils eine Geisel auf die andere Seite gebracht und es kam zu einer großen Schlacht in den Urwurzeln, bei der die Kamisten die Kami-Geisel zurückeroberten, oder zumindest wurde mir das später berichtet, da ich diesen Auftakt des bevorstehenden Krieges nicht einmal miterlebt hatte.  
Tout semblait si facile, ma naïveté m’occultait les délices amers de la politique et les Kamistes et Karavaniers se côtoyaient sans arrières pensées, la religion importait moins quand celle-ci n’avait pas encore commencé à nous rappeler à l’ordre.  
+
Nachdem scheinbar Ruhe eingekehrt war, wurde eine Matis-Botschaft nach Fairhaven und eine Zoraï-Botschaft nach Pyr entsandt, beide mit Geschenken aus der besten Produktion ihrer Völker beladen.
Je ne sais toujours pas pourquoi ils se mirent à être si tranchés sur la religion, comment avons-nous pu être séparés par le gouffre de la religion ?
+
Unter guter Begleitung verliefen die beiden Transporte reibungslos.  
Je pense à présent que les deux puissances de ce monde n’ont que faire d’une paix durable, seul le contrôle total d’Atys leur importe, et pour cela, ils nous montent les uns contre les autres dans le but d’affaiblir le camp adverse.  
+
Die beiden Botschaften halfen, die beiden unterschiedlichen religiösen Parteien besser zusammenzuschweißen, mit dem klaren Ziel, daß jede Seite auf ihrer Seite eine gemeinsame Front bilden würde, wenn die Dinge ernst werden.  
Mais je ne tomberai pas dans le panneau, je pense de plus en plus qu’aucune de ces deux voies n’est à envisager, qu’ils s’écharpent les uns les autres, cela ne doit pas déborder sur les homins, malheureusement les croyances seront sûrement impossible a faire tomber, c’est à nous de convaincre les puissances supérieures que nous ne voulons pas la guerre.  
+
Die Matis-Botschaft berichtete auch von den Worten ihres Königs, der sich beruhigend auf seine frühere Aussage bezog und uns versicherte, daß der Satz über die minderwertigen Völker von dem Schreiber, der seine Botschaft überbrachte, hinzugefügt worden war.  
Cependant, bien que je continue à croire en Jena, les questions se font de plus en plus nombreuses, tout les homins sont ils bons au départ ou ont-ils tous la folie guerrière en eux ?
+
Obwohl viele in den Seen mit dieser Antwort nicht zufrieden waren, zogen es die Tryker im Zweifel vor, sich glauben zu lassen, daß dies tatsächlich der wahre Grund gewesen sein könnte.  
Y a-t-il une solution pacifique à tous les problèmes ? Pourrais-je continuer à ne haïr personne à l’avenir ?
+
Die Botschafter kehrten mit Dankesgeschenken für die großzügigen Geschenke zurück, die sie bei ihrer Ankunft erhalten hatten.
+
Obwohl der Pakt zwischen unseren Völkern noch immer in Kraft war, häuften sich die religiösen Übergriffe. Ich selbst wurde von drei Kamisten angegriffen, als ich in einem Gebiet der Gesetzlosigkeit bohrte.  
=== Carnet 10 ===
+
Obwohl sie wussten, daß ich nicht auf ihrer Seite stand, wagten sie es nicht, mir etwas anzutun, weil ich mich trotz ihrer Versuche, mich zum Kämpfen zu bewegen, nicht wehrte. Ich sah, daß sie Gewissensbisse hatten, wenn sie einen wehrlosen Homin angriffen, und verabschiedete mich von ihnen, um sie nicht zu Handlungen zu zwingen, die sie später bereuen würden. Diese friedensstiftende Maßnahme hob meine Stimmung nach dem beginnenden Schrecken, den wir zu sehen begonnen hatten.
  
Les Karavaniers Trykers ne sont plus, notre groupe s’est dissout sans pour autant que nous ne perdions contact. Livré à moi pendant un court moment je décidais de rejoindre le clan de mon ami Luth macFay, je suis devenu leur pique assiette officiel.
+
=== Tagebuch 9 ===
Ce Cher Luth va d’ailleurs se marier prochainement avec notre secrétaire d’assemblée Paera.
 
Il demande à ceux qui assisteront à son mariage de s’habiller tous de la même façon, que je n’aime le short Tryker mais bon si ça lui fait plaisir.
 
Des mouvements Egorgeurs ont été repéré en territoire Fyros tous semble croire que l’attaque est imminente et de plus grande envergure qu’en terre Matis.
 
Alors que certains se préparent à aller porter main forte au peuple du désert, de nombreuses troupes d’Egorgeurs encercle FairHaven tout le monde croit alors à une faute de transcription des rapports, l’attaque a lieu dans les lacs.
 
Les forces se concentrent devant l’étable et l’attaque est lancée, Elowin a été désigné comme général temporaire de la bataille.
 
L’assaut est brutal les ordres sont peu suivis, c'est la débâcle.
 
Alors qu’Elowin demande le retrait plusieurs continuent à attaquer sans arrêt soutenu pour la puissance Kami et Karavan qui ramène les nôtres non loin du combat.
 
Les troupes d’Elowin se préparent à l’arrière pendant que l’effectif des agresseurs diminue petit a petit, mais lorsque que le général lance ses troupes la victoire se fait totale et écrasante.
 
Cependant des rapports de combat nous arrivent toujours et nous nous rendons compte que ce n’était que diversion pour nous détourner du désert où a lieu la vraie bataille.
 
[[Dilus]] mène les forces Fyros de main de maître et les différents centres névralgiques tombent les uns après les autres dans la brutalité la plus pure et cependant organisée, c’est donc bien vrai que le désert s’enorgueille de la plus forte armée continentale actuelle.
 
La question sur ma naturalisation a été reposée à la fin des événements à la capitale, la réponse évasive de Halley nous a quelque peu choqué, en simplifiant, n’est Tryker que quelqu’un né dans les lacs.
 
Mes amis sont en colère mais je ne suis pas fâché, les autorités n’ont pas beaucoup de contact avec nous et puis finalement…
 
Est-ce plus important d’être reconnu, ou de vivre tranquillement parmi les siens ?
 
J’ai mon idéal le reste importe moins, toi qui lit ceci, fait de même, seul ce qui t’importe vraiment compte, ne te laisse pas entraîner vers ce que tu n’aime pas.
 
Bien que les tensions entre peuples soient grandes, le système de marché est florissant et les denrées les plus diverses voyagent aux quatre coins de notre région d’Atys.
 
Une nouvelle foire d’Avendale a eu lieu mais malheureusement je n’y fus pas présent, cependant un observateur, passant dans la région, conclus en voyant les groupes se rendre chez les [[Cuzans]] durant l’animation qu’il s’agissait d’une réunion Trytoniste et, bien que l’affaire fit rire dans ces débuts, la rumeur se propagea assez vite et ils fallu démentir car cela n’avait rien d’une réunion Trytoniste !
 
Peu après une sombre rumeur éteignit celle-ci : un tueur en série sévissait dans Pyr.
 
Plusieurs Homins furent tués ou mutilés et des Homines furent kidnappées, le criminel rendait fou les gardes en déjouant leurs piège et en laissant des messages macabres derrière lui.
 
Ce fut grâce à l’enquête de plusieurs Homins révoltés par cette histoire qui le bandit fut mis hors d’état de nuire et les Homines libérées.
 
A la veille des futurs événements les dirigeants des quatre peuples se demandèrent sur quels forces ils pouvaient compter et appelèrent à un recensement général.
 
Je me rendit donc avec Paera et Luth, qui était malade ce jour là, au bureau de recensement pour nous faire connaître ainsi que notre volonté de défendre les lacs.
 
Malgré une légère perturbation créée par la Cabale, le recensement se fit tranquillement et je fus ravi de voir le nombre de guildes acquises à la cause Tryker.
 
  
=== Carnet 11 ===
+
Eine große Masse von Homin aller Rassen begann, die Grünen Anhöhen zu durchstreifen, sie nannten sich die Schlitzer und patrouillierten hier und da, niemand wußte, woher sie kamen und was sie tun würden. Doch die Matis-Führung bekam Angst und ließ ihr ganzes Volk aufrufen, zu kommen und diese potenziellen Feinde abzuwehren, nur weil sie da waren und verdächtig wirkten.
 +
Da ich nicht verstand, wie Homins, die einfach nur frei in ihrem Land herumliefen, sie bedrohen konnten, nahm ich erneut nicht an dem Kampf teil, der nur ein weiterer Schritt in Richtung eines totalen Krieges war.
 +
Trotz der unerwünschten Hilfe anderer Völker, die hoffentlich mehr aus dem Geist der Brüderlichkeit unter den Menschen als aus dem in letzter Zeit unterdrückten Kampfgeist kamen, blieb die Schlacht bis zu ihrem Ende von einem seltenen Gleichgewicht der Kräfte geprägt. Der Ausgang des Kampfes war ungewiss, aber die Halsabschneider wurden zurückgedrängt. Eines war jedoch sicher: Ohne die Hilfe der anderen Völker wäre dieser Versuch kläglich gescheitert. Die Geschichte hatte gerade erst begonnen, denn Dokumente, die im Lager der Halsabschneider gefunden wurden, ließen keinen Zweifel daran, daß eine Invasion im Gange war, und da es sich dabei nur um eine erste Welle handelte, war es dumm von mir, nicht daran teilzunehmen.
 +
Vielleicht hat mich meine Abneigung gegen die Matis und meine Angst vor dem kriegerischen Geist der Homin so sehr geblendet, daß ich die wahren Banditen nicht gesehen habe?
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Die Sache ging also weiter, und ich werde mich bemühen, auf dem Schlachtfeld präsent zu sein, denn dieses Mal sind es keine Religions- oder Meinungsunterschiede, die einen dummen Krieg verursachen, sondern eine Gruppe von Räubern, die in großem Stil organisiert sind, um eine Macht und eine etablierte Ordnung zu stürzen.
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Neben diesen wichtigen Ereignissen ging das Leben weiter. Die von der Gilde organisierten Schießwettbewerbe liefen gut und viele Teilnehmer kamen, um ihre Fähigkeiten und Fertigkeiten im Umgang mit Feuerwaffen zu testen.
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Wir waren auch zum heiligen Sap, einem Matis-Fest, eingeladen. Obwohl ich mich gegen die Vorstellung sträubte, von einer nicht unerheblichen Anzahl dieser Leute untergetaucht zu werden, waren sie doch die Verbündeten des Seenvolkes und schon allein wegen der Anstrengung akzeptierte ich es, dabei zu sein.
 +
Als ich meine Wohnung aufräumte, stieß ich auf meine alten Aufzeichnungen aus der Zeit der Weißen Rosen und der Korsaren.
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Ich erinnere mich noch einmal an meine Anfänge auf dem Kontinent, meine Anfänge bei den Rosen, wir waren wie eine Familie, man konnte problemlos nebeneinander hergehen, ohne sich zu fragen, was der andere dachte.
 +
Alles schien so einfach, meine Naivität blendete die bitteren Wonnen der Politik aus und Kamisten und Karavanier gingen ohne Hintergedanken miteinander um, die Religion spielte weniger eine Rolle, wenn diese noch nicht begonnen hatte, uns zur Ordnung zu rufen.
 +
Ich weiß immer noch nicht, warum sie in Bezug auf die Religion so entschieden waren, wie konnten wir durch den Abgrund der Religion getrennt werden?
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Ich glaube mittlerweile, daß die beiden Mächte dieser Welt keinen Wert auf einen dauerhaften Frieden legen, sondern nur auf die vollständige Kontrolle über Atys, und deshalb spielen sie uns gegeneinander aus, um die andere Seite zu schwächen.
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Aber ich werde nicht darauf hereinfallen, ich glaube immer mehr, daß keiner dieser beiden Wege in Frage kommt, sie sollen sich gegenseitig zerfleischen, es darf nicht auf die Homins übergreifen, leider wird es unmöglich sein, den Glauben zu brechen, es liegt an uns, die höheren Mächte davon zu überzeugen, daß wir keinen Krieg wollen.
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Doch obwohl ich weiterhin an Jena glaube, werden die Fragen immer zahlreicher: Sind alle Homins von Anfang an gut oder haben sie alle den Kriegswahn in sich?
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Gibt es eine friedliche Lösung für alle Probleme? Kann ich auch in Zukunft niemanden hassen?
  
La vie continue à s’écouler comme elle l’a toujours fait jusqu'à présent, des échos de procès chez les Fyros nous arrivent, il y aurait quelques Homins révoltés contre l’empereur.
+
=== Tagebuch 10 ===
Tout le monde continue de se méfier des Matis et de ne pas se soucier des Zoraïs.
+
 
Cependant les lacs eurent des remous qui m’inquiètent encore à présent : un archéologue du nom de Aven’Dales Jones a été massacré, sa graine de vie coupée au couteau et tout cela pour un trésor, l’héritage du peuple Tryker résidant en ces reliques du passé, témoignages du courage des gardes du pont de Jeniah, est à présent entre les mains d’un Homin que je n’ai pu empêcher de commettre cet acte déshonorant.
+
Die Tryker Karavanier sind nicht mehr, unsere Gruppe hat sich aufgelöst, ohne daß wir den Kontakt zueinander verloren hätten. Für eine kurze Zeit war ich auf mich allein gestellt und entschied mich, dem Clan meines Freundes Luth macFay beizutreten, wo ich ihr offizieller Tellerwäscher wurde.
Mais ce n’est pas cela qui m’angoisse encore actuellement, la connaissance de la graine de vie et la façon d’empêcher la résurrection sont des connaissances rares, et les savoirs entre des mains criminelles me peine au plus haut point.
+
Der liebe Luth wird übrigens in Kürze unsere Gemeindesekretärin Paera heiraten.
J’avais été le premier à découvrir le corps de Jones et avais enquêté des semaines durant pour n’arriver à rien, Rumpelstilskin, l’assistant de l’archéologue est toujours porté disparu et Magda a été innocenté.
+
Er bittet alle, die an seiner Hochzeit teilnehmen, sich gleich zu kleiden. Ich mag zwar keine Tryker-Shorts, aber wenn es ihm Spaß macht, ist das in Ordnung.
Durant l’enquête je pu suivre un évènement pas commun : ce que les Trykers Kamistes appelèrent la route de l’eau, un convoi de quelques mektoubs chargés d’eau en direction du désert Fyros avait pour but de commémorer les échanges qu’il y eut par le passé entre nos deux nations, ce que les Karavaniers ont failli faire échouer car eux, n’avait aucune envie de se lier aux Fyros.
+
Im Fyros-Gebiet wurden Bewegungen von Halsabschneidern gesichtet. Alle scheinen zu glauben, daß der Angriff unmittelbar bevorsteht und größer ist als im Matis-Land.
J’apprit plus tard qu’une esclave Tryker avait été délivrée de sa guilde Matis quelque temps plus tard et je fit promettre à Pez, un jeune novice de me le faire savoir s’il avait besoin d’aide car lui avait accepté de rejoindre en esclave libre cette même guilde.
+
Während sich einige darauf vorbereiteten, dem Wüstenvolk zu Hilfe zu eilen, umzingelten zahlreiche Truppen der Halsabschneider FairHaven. Alle glaubten an einen Schreibfehler in den Berichten, doch der Angriff fand in den Seen statt.
Ces Matis… ils appellent tout leurs sujets uniquement car un brigand à la petite semaine avait volé les bijoux de la reine Léa, totalement risible…
+
Die Truppen konzentrieren sich vor dem Stall und der Angriff wird gestartet, Elowin wird zum vorübergehenden General der Schlacht ernannt.
Un élément déclencheur allait marquer le début de la guerre de religion qui se faisait sentir de plus en plus proches, l’apparition des dirigeants à leurs peuples ainsi que les requêtes que firent les guildes aux autorités traçaient clairement les frontières entre les courants.
+
Der Angriff ist brutal, die Befehle werden kaum befolgt, es kommt zu einem Debakel.
Peu après la Karavan annonça la construction de temples dédié a Jena et aux Homins, un par Pays, ce qui n’alla pas sans attiser la colère des Kamis qui demandèrent de même a leurs suivants ainsi que de détruire toute construction Karavan, celle-ci donna les mêmes ordres en contrepartie.
+
Während Elowin um Rückzug bittet, greifen mehrere unaufhörlich weiter an, unterstützt durch die Macht von Kami und Karavan, die unsere Leute nicht weit von der Schlacht entfernt zurückbringen.
Une nouvelle réunion se tenu dans chaque continent pour faire savoir aux dirigeants si le peuples acceptaient les deux constructions ou pas, les Fyros et Zorais n’acceptèrent que leurs bâtiments Kamis et les Matis uniquement le Karavan, seul les Trykers eurent le bon sens d'accepter les deux chantiers pour préserver la paix, ainsi presque tous dans les lacs acceptèrent de ne pas se battre pour empêcher l’autre camp de construire.
+
Elowins Truppen bereiten sich im Hintergrund vor, während die Zahl der Angreifer allmählich abnimmt, aber als der General seine Truppen losschickt, ist der Sieg vollkommen und überwältigend.
Seulement les matériaux se trouvaient dans une région reculée d’Atys, ces matières ne se trouvaient pas là en abondance et tout les peuples allèrent les chercher au même endroit.
+
Dennoch erreichen uns immer noch Berichte über den Kampf und wir erkennen, daß dies nur ein Ablenkungsmanöver war, um von der Wüste abzulenken, in der die eigentliche Schlacht stattfindet.  
Les promesses ne durèrent qu’un temps, chacun voulant s’attirer les faveurs de leur divinité, le massacre fut total, un véritable bain de sève commença, je ne pus le supporter, je voyais mes proches en train de massacrer leurs frères qui n’avaient pas fait le même choix de vie…
+
[[Dilus Xabygrian|Dilus]] führt die Fyros-Streitkräfte meisterhaft an und die verschiedenen Brennpunkte fallen einer nach dem anderen in der reinsten und dennoch organisierten Brutalität, es ist also wahr, daß die Wüste sich mit der derzeit stärksten kontinentalen Armee schmückt.  
Le choc fut si fort en moi que je ne pouvais plus rester en compagnie des autres Homins, je du m’éloigner loin de toute corruption, m’isoler pour peu être ne jamais revoir les miens, mon cœur était brisé, je ne savait plus quoi penser.
+
Die Frage nach meiner Einbürgerung wurde am Ende der Ereignisse in der Hauptstadt erneut gestellt, und Halleys ausweichende Antwort hat uns etwas schockiert, denn vereinfacht gesagt ist nur jemand ein Tryker, der in den Seen geboren wurde.
Sur le dos de mon brave Sosthene, je parcouru de nombreuses régions jusqu'à ce que mes pas me conduisent jusque sur le Nexus, terres fertiles et hostiles ou se retrouvent les plus dangereux prédateurs de l’hominité : la Kuilde et les Recycleurs.
+
Meine Freunde sind wütend, aber ich bin nicht wütend, die Behörden haben nicht viel Kontakt mit uns, und dann schließlich?
Ici, au milieu des plus extrémistes j’allais peut être trouver les réponses à mes questions, que dois je faire de ma vie pour empêcher les autres de devenir aussi aveuglés que ceux là…
+
Ist es wichtiger, anerkannt zu werden, oder ruhig unter seinesgleichen zu leben?
 +
Ich habe mein Ideal, der Rest ist weniger wichtig, du, der du das hier liest, mach es genauso, nur das, was dir wirklich wichtig ist, zählt, lass dich nicht zu dem hinreißen, was du nicht magst.
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Obwohl die Spannungen zwischen den Völkern groß sind, blüht das Marktsystem und die verschiedensten Waren werden in alle Ecken unserer Region von Atys transportiert.
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Ein Beobachter, der durch die Gegend fuhr, sah die Gruppen, die während der Veranstaltung zu den [[Cuzane]] gingen, und schloß daraus, daß es sich um ein Trytonistentreffen handelte. Obwohl die Sache anfangs für Gelächter sorgte, verbreitete sich das Gerücht schnell und sie mußten es dementieren, da es sich nicht um ein Trytonistentreffen handelte!
 +
Kurz darauf löschte ein dunkles Gerücht das Gerücht aus, daß ein Serienmörder in Pyr sein Unwesen trieb.
 +
Mehrere Homin wurden getötet oder verstümmelt und Homin wurden entführt. Der Täter trieb die Wachen in den Wahnsinn, indem er ihre Fallen überlistete und grausige Botschaften hinterließ.
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Erst durch die Ermittlungen mehrerer Homins, die sich über diese Geschichte empörten, wurde der Bandit aus dem Verkehr gezogen und die Homin befreit.  
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Am Vorabend der bevorstehenden Ereignisse fragten sich die Führer der vier Völker, auf welche Kräfte sie sich verlassen könnten, und riefen zu einer allgemeinen Volkszählung auf.
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Ich machte mich also mit Paera und Luth, der an diesem Tag krank war, auf den Weg zum Volkszählungsbüro, um uns und unsere Bereitschaft, die Seen zu verteidigen, bekannt zu machen.
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Trotz einer kleinen Störung durch die Kabale verlief die Volkszählung ruhig und ich war erfreut, die Anzahl der Gilden zu sehen, die sich für die Sache der Tryker einsetzten.
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=== Tagebuch 11 ===
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Das Leben geht weiter wie bisher, wir hören von Prozessen bei den Fyros, es soll einige Homins geben, die sich gegen den Imperator auflehnen.
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Alle misstrauen weiterhin den Matis und kümmern sich nicht um die Zoraï.
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Ein Archäologe namens Aven'Dales Jones wurde massakriert, sein Lebenssamen mit einem Messer zerschnitten und das alles wegen eines Schatzes. Das Erbe des Tryker-Volkes, das in diesen Relikten der Vergangenheit liegt, die den Mut der Wächter der Jeniah-Brücke bezeugen, liegt nun in den Händen eines Homins, den ich nicht davon abhalten konnte, diese schändliche Tat zu begehen.
 +
Aber das ist nicht das, was mich derzeit noch beunruhigt. Das Wissen um den Samen des Lebens und wie man die Wiederauferstehung verhindern kann, ist ein seltenes Wissen, und dieses Wissen in kriminellen Händen zu haben, schmerzt mich zutiefst.
 +
Ich war der Erste, der Jones' Leiche gefunden hatte und hatte wochenlang Nachforschungen angestellt, aber nichts gefunden. Rumpelstilzchen, der Assistent des Archäologen, wird immer noch vermisst und Magda wurde freigesprochen.
 +
Während der Ermittlungen konnte ich ein ungewöhnliches Ereignis verfolgen: Was die Kamisten der Tryker die Wasserstraße nannten, war ein Konvoi von einigen mit Wasser beladenen Mektoubs in die Fyros-Wüste, um an den Handel zu erinnern, den es in der Vergangenheit zwischen unseren beiden Nationen gegeben hatte, was die Karavanier beinahe vereitelt hätten, da sie kein Interesse daran hatten, sich mit den Fyros zu verbinden.
 +
Später erfuhr ich, daß eine Tryker-Sklavin einige Zeit später aus ihrer Matis-Gilde befreit worden war, und ich nahm Pez, einem jungen Novizen, das Versprechen ab, mir Bescheid zu geben, wenn er Hilfe brauchte, denn er hatte sich bereit erklärt, sich als freier Sklave derselben Gilde anzuschließen.
 +
Diese Matis... sie nennen alle ihre Untertanen nur deshalb so, weil ein kleiner Räuber den Schmuck von Königin Lea gestohlen hatte, was total lächerlich war...
 +
Ein Auslöser markierte den Beginn des Religionskrieges, der sich immer stärker bemerkbar machte. Die Auftritte der Herrscher vor ihren Völkern und die Bitten der Gilden an die Behörden zogen klare Grenzen zwischen den Strömungen.
 +
Kurz darauf kündigte die Karavan den Bau von Tempeln für Jena und die Homin an, einen pro Land, was die Kami erzürnte, die von ihren Nachfolgern das Gleiche verlangten, sowie die Zerstörung aller Karavan-Bauten, die im Gegenzug die gleichen Befehle erteilten.
 +
Die Fyros und Zorais akzeptierten nur ihre Kamis-Gebäude und die Matis nur die Karavan-Gebäude, nur die Tryker hatten den gesunden Menschenverstand, beide Bauvorhaben zu akzeptieren, um den Frieden zu bewahren, und so stimmten fast alle in den Seen zu, nicht zu kämpfen, um die andere Seite am Bauen zu hindern.
 +
Nur das Baumaterial befand sich in einer abgelegenen Region von Atys, wo es nicht im Überfluss vorhanden war, und alle Völker suchten es am selben Ort.
 +
Die Versprechungen hielten nur kurz an, jeder wollte die Gunst seiner Gottheit erlangen, das Massaker war total, ein wahres Wechselbad der Gefühle begann, ich konnte es nicht ertragen, ich sah meine Verwandten, wie sie ihre Brüder abschlachteten, die nicht die gleiche Wahl getroffen hatten...
 +
Der Schock war so groß, daß ich nicht mehr mit den anderen Homins zusammen sein konnte, ich mußte mich von jeglicher Korruption entfernen, mich isolieren, um meine Familie vielleicht nie wieder zu sehen, mein Herz war gebrochen, ich wußte nicht mehr, was ich denken sollte.
 +
Auf dem Rücken meines tapferen Sosthene durchstreifte ich viele Regionen, bis mich meine Schritte schließlich in den Nexus führten, ein fruchtbares und feindliches Land, in dem sich die gefährlichsten Raubtiere der Hominheit wiederfanden: die Kuilde und die Recycler.
 +
Hier, inmitten der Extremisten, würde ich vielleicht die Antworten auf meine Fragen finden, was ich mit meinem Leben anfangen sollte, um andere davon abzuhalten, so verblendet zu werden wie diese...
  
 
<noinclude>
 
<noinclude>
 
[[Kategorie:Literatur der Matis]]
 
[[Kategorie:Literatur der Matis]]
[[Kategorie:Biographien]]
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[[Kategorie:Biographie]]
 
</noinclude>
 
</noinclude>

Aktuelle Version vom 9. Februar 2023, 19:40 Uhr

de:Tagebücher des Lebens von Carmeops Van Gibb fr:Carnets de vie de Carmeops Van Gibb
 
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Übersetzung zur Überprüfung
Gib nicht den Mitwirkenden die Schuld, sondern komm und hilf ihnen. 😎

Hier werden die handgeschriebenen Tagebücher von Carmeops Van Gibb wiedergegeben.

Tagebuch 1

Du, der du dies liest, hast die Lebensgeschichte von Carméops van Gibb vor dir.

Alles beginnt in dem kleinen Haus meines Onkels Edmond und meiner Tante Martha, das in einem Flussarm in einer abgelegenen Gegend fernab jeglicher Intelligenz liegt. Die ersten Jahre meines Lebens verbrachte ich völlig unbeeindruckt von der Welt, in der ich lebte. Die einzigen Menschen, die ich je gesehen hatte, waren mein Onkel, meine Tante und ihr Sohn Todd. Jeden Tag beteten wir zu Jena, um uns vor den Kitin und Kami zu schützen. Obwohl lange Zeit weder Todd noch ich wußten, worum es sich dabei handelte.

Todd zog mich ständig wegen meiner weißen Haut auf, aber ich schlug ihn oft bei Spielen, weil ich größer war. Am Anfang fiel es kaum auf, aber je älter ich wurde, desto mehr machte sich der Unterschied in Größe und Hautfarbe bemerkbar. Mit den Monaten wuchs in mir das Unbehagen: War ich abnormal? Nie hatte ich in einem der mehr oder weniger erhaltenen Bücher meines Onkels einen Homin gesehen, der im Vergleich zu den anderen so groß war. Eines Tages beschloss ich, meine Tante zu fragen, warum es in den Büchern nie einen so großen Homin gab, ob ich ein Monster sei. "Tryker", sagte sie zu mir. Als ich mich über dieses unbekannte Wort ärgerte, das mir alles erklären sollte und dessen Bedeutung ich dennoch nicht kannte, rief sie Todd zu sich und enthüllte ein Geheimnis, das sie und mein Onkel bis dahin für sich behalten hatten: "Es gibt verschiedene Arten von Homin: Tryker wie Edmond, Todd und ich, Matis wie du, Fyros und Zoraï." Todd und ich waren sprachlos, denn es war das erste Mal, daß wir hörten, daß Homin nicht alle gleich sind. Ich wollte protestieren, aber ich wußte nicht, was ich sagen sollte. "Wir fanden dich in einem scheinbaren Korb aus geflochtenen Blättern, der auf dem Fluss trieb, aber in Wirklichkeit war der Korb nicht geflochten, sondern ein lebender Organismus, der dich vor der Kälte schützte. So bauen die Matis alles, was sie brauchen, sie bringen Pflanzen dazu, die Form anzunehmen, die sie wollen." Mir liefen die Tränen über die Wangen, wie konnte ich so eine Lüge glauben, ich wollte nicht glauben, daß ich anders war als sie. Ich wollte gerade weglaufen, als mein Onkel auftauchte. "Ich habe befürchtet, daß ich es dir eines Tages sagen muß, Carmeops, aber es ist wahr, was deine Tante dir erzählt hat, folge mir, ich werde dir etwas zeigen." Er kam heraus und führte mich vor den Altar, an dem wir zu Jena beteten, und bat mich, ihm zu helfen, ihn ein wenig zu bewegen. Unter dem Altar befand sich ein Versteck, in dem ein großer Korb mit frischen Blättern stand, doch der Altar war offensichtlich seit mehreren Jahren nicht mehr bewegt worden, da die Wurzeln ihn am Boden hielten. "Hier ist der Korb, in dem wir dich gefunden haben, ich bin überrascht, daß er noch lebt. Nimm ihn heraus, sein Inhalt ist noch interessanter." Als ich den Korb herausnahm, schien es mir, als würden Wurzeln ihn am Boden halten, aber sie zogen sich zusammen, sobald ich anfing, daran zu ziehen. Ich brachte den Korb zurück ins Haus und mein Onkel rieb die Oberseite des Korbes, der sich daraufhin von selbst öffnete. Im Inneren befand sich ein Stapel Bücher, die ich noch nie zuvor gesehen hatte und die viel besser erhalten waren als die Bücher im Haus. "Hier, in diesen Büchern wirst du einen Teil der Wahrheit entdecken." Als ich die Bücher herausnahm, riß ein Blatt aus dem Inneren heraus und ein Würfel fiel zwischen den Wänden heraus. "Ein Bernsteinwürfel!!! Mein Onkel hat mir schon davon erzählt, aber ich habe noch nie einen gesehen!" Er erklärte mir, wie ich den Inhalt lesen sollte und ich las: "Wenn Sie das hier lesen, haben Sie unser Kind aufgenommen. Sein Name ist Carméops Van Gibb. Unsere Familie wurde wie viele andere verfolgt, weil sie sich gegen die Versklavung unschuldiger Tryker wehrte. Wir wurden entdeckt und wir wissen nicht, wie viel Zeit uns noch bleibt. Bitte kümmern Sie sich um Carméops." Ein zweites Mal liefen mir Tränen über die Wangen und ich blieb ein paar Tage lang in mich gekehrt. Als Todd und ich von einem Spaziergang zurückkamen, fanden wir unser Haus verwüstet vor und von Todds Eltern fehlte jede Spur. Wir suchten die ganze Gegend nach ihnen ab und stießen auf ein unerwartetes Spektakel: 100 Meter von uns entfernt befanden sich riesige Insekten, die meinen "Cousin" an Größe übertrafen - kein Zweifel, daß sie für das Verschwinden derer verantwortlich waren, die mich wie Eltern aufgezogen hatten! Wir machten uns auf die Suche nach Rache, alles, was scharf, schwer oder spitz war, würde reichen. In diesem Moment sahen wir sie. Es waren die Leute von der Karavan, Jena's Anhänger, von denen in den Büchern des Hauses die Rede war. Sie erklärten uns, daß wir nicht stark genug seien, um gegen diese Feinde zu kämpfen, da die Kitin mächtige Kreaturen seien. Kitin? Sind das die teuflischen Kreaturen, für die wir beteten, daß wir ihnen nie in die Quere kommen würden? Sie sagten uns auch, daß sie uns in das Trainingslager bringen könnten, das unser Volk für unsere Ausbildung errichtet hatte, und daß sie uns in das Trainingslager bringen könnten, das unser Volk für unsere Ausbildung errichtet hatte.

Tagebuch 2

Metallische Musik erfüllte meine Ohren und eine überraschend breite Palette an Farben zog an meinen Augen vorbei. Im nächsten Moment sahen meine halb erblindeten Augen Vegetation, so weit das Auge reichte, und Bäume, die den größten Teil des Himmels verdunkelten. Ich sah die größte Ansammlung großer Homins, die ich je gesehen hatte, da ich außer meiner Adoptivfamilie und den Mitgliedern der Karavan, die mich hierher gebracht hatten, noch nie andere Homins gesehen hatte. -Du siehst es, Todd, alles ist so seltsam hier. Schweigen antwortete mir und ich merkte, daß Todd nicht bei mir war. Ich erkundigte mich bei der Person, die sich um die Ankömmlinge kümmerte, und sie sagte mir, daß die Karavan die Homin zu ihren jeweiligen Zivilisationen bringt und daß Todd, da er ein Tryker war, zu seinem eigenen Volk geschickt wurde. -Aber seine sind auch meine, ich will mitgehen", sagte ich schnell. Sie antwortete mir kurz und bündig, daß meine einzige Chance, ihn wiederzusehen, darin bestünde, nach Aeden Aqueous, dem Kontinent der Tryker, zu reisen. Der Weg dorthin sei jedoch beschwerlich und nur sehr starke Menschen hätten die Fähigkeit, von einem Kontinent zum anderen zu gelangen. Ich sollte so viel wie möglich trainieren, bevor ich die Karavan bat, mich zu den Grünen Anhöhen zu bringen. Sie versicherte mir auch, daß die Karavan auf mich aufpassen und mich gegen eine Strafe vor dem Tod bewahren würde. In den nächsten zwei Tagen trainierte ich mit aller Kraft und lernte kurz, wie ich mich selbst einschätzen sollte, denn je höher die Stufe eines Homin, desto stärker ist er. Mit der Stufe 19 in Magie (die mir im Laufe meines schnellen Lernprozesses ganz natürlich eingefallen war) bat ich die Karavan, mich mitzunehmen. Obwohl mir der Anblick nicht mehr fremd war, war ich wieder einmal überrascht, wie schnell ich mich fortbewegen konnte. Auf den ersten Blick unterschied sich der Matis-Kontinent nicht sehr von der kleinen Insel, auf die wir geschickt wurden, um uns zu verbessern, abgesehen von der Größe und Stärke der umliegenden Kreaturen. Ich bettelte um Informationen, als ich jemanden wiedersah, den ich schon oft auf der Trainingsinsel getroffen hatte: Maje, ebenfalls ein Zauberanfänger, der sich in den Weiten der Gipfel verirrt hatte. Wir freundeten uns schnell an und er lud mich zu einer Erkundungsjagd mit den Mitgliedern einer Gilde ein: den Matis-Kaisern. Ich erfuhr, daß die meisten Homins sich in Gilden zusammenschließen, um sich gegenseitig zu helfen und zu teilen, was einen schnelleren Aufstieg in den verschiedenen Klassen ermöglicht. Ich war neugierig und wußte nicht, was mir das bringen sollte, also stimmte ich zu, ihrer Gilde beizutreten, was sich jedoch als sehr kurzlebig herausstellen sollte, da sie mir mitteilten, daß eine Expedition in Kürze nach Aeden Aqueous aufbrechen würde. Ich sah darin ein Zeichen von Jena, die mich drängte, zu meinen wahren Wurzeln zurückzukehren, mit denen ich aufgewachsen war. Ich schloß mich also der Versammlung an, wo ich zum ersten Mal Fyros sah, die grobschlächtig, aber kampfeslustig waren, und Zoraï, mysteriöse Wesen mit blauer Haut und überdimensionaler Größe, deren Gesicht hinter einer Maske verborgen ist. Die Gilde wurde von Silentwind geleitet, dem respektabelsten Homin, den ich je getroffen habe, obwohl ich später erfuhr, dass er diese teuflischen Kreaturen, die Kamis, verehrte. Niemand ist perfekt. Als wir mit über 40 loszogen, stellten wir uns vielen Gefahren, aber dank Silentwinds Charisma und gesundem Menschenverstand entgingen wir meistens dem Schlimmsten. Auf Level 19 erreichte ich schließlich die Seen mit elf anderen Überlebenden und erfuhr, daß ich der schwächste Teilnehmer der Expedition gewesen war und viel Glück gehabt hatte. Meine Nachforschungen konnten also beginnen. Mehrere Stunden lang suchte ich nach Informationen über Todd. Obwohl ich es nicht zugeben wollte, gab es mehrere übereinstimmende Aussagen und alles deutete darauf hin, daß Todd auf Ebene 1 in Fairhaven ankam und die Karavan beschimpfte, weil sie uns getrennt hatten, seinen Glauben an Jena verleugnete und die Hilfe der Kami ablehnte. Dies sollte ihm zum Verhängnis werden, als er allein versuchte, den Matis-Kontinent zu erreichen. Seitdem hat ihn niemand mehr gesehen. Ich war noch nie in meinem Leben so traurig gewesen und schlenderte mit verdrossener Miene an der Tryker-Hauptstadt Fairhaven vorbei. Es waren drei von ihnen: Zoe, Halia und Achilleos, die mich aus diesem Zustand aufrichteten, indem sie mich einluden, ihnen beim Aufbau einer Gilde zu helfen, die ihre Leute beschützen sollte: Die Weißen Rosen wurden geboren. Im Namen meiner Familie, die ich nie wiedersehen würde, stimmte ich zu und schwor, mein Leben dem Dienst am Volk der Tryker, Jena und der Karavan zu widmen.

Tagebuch 3

Seitdem ist viel Zeit vergangen und ich trainierte unermüdlich für das Ziel, das ich mir gesetzt hatte. Die Gilde wuchs, aber ich hatte Schwierigkeiten, mich unter den Trykern zu integrieren: Für die meisten von ihnen war ich nur ein stolzer Matis wie alle anderen, dessen Volk einst ihr eigenes Volk versklavt hatte. Unsere Anführerin Zoe hatte Momente der Laune, die man für vorübergehend hielt, die aber endgültig wurden: Sie wollte ihren Namen und ihr Aussehen ändern; von nun an sollte sie Nadia heißen, und später, ohne daß man wußte, warum, wollte sie sich Niliwen nennen. Diese Stimmungsschwankungen führten zu Spannungen in der Gruppe, zumal die meisten Gilden, die wir kannten, sich die grundlegende Frage stellten, ob sie einer der beiden großen Mächte, die in der Zukunft eine wichtige Rolle spielen würden - den Kami und der Karavan - dienen würden. Das Problem war noch nie zuvor thematisiert worden, und ich wußte, daß einige meiner Freunde glauben wollten, daß es die Kami sein würden, die uns am Ende retten würden. Ein ungewöhnliches Ereignis überstürzte die Dinge. Die beiden Großmächte riefen uns zur Rettung, die niederen Rassen waren verrückt geworden. Die Karavan behauptete, die Kami hätten die Gibbaï und Cute korrumpiert, um unsere Verteidigung zu schwächen und um von der Zerstörung des Goo-Vorkommens abzulenken, das die Karavan in den Urwurzeln aufgespürt hatte, während sie eigentlich das Goo erforschen und ein Heilmittel dafür finden wollte. Sie gab uns den Auftrag, die primitiven Herrscher zu zerstören und dann das Goo so schnell wie möglich zu bergen, bevor die Kami es zerstören würden. Die Kami gaben an, daß die Karavan mit der Substanz Tierversuche durchführen wollte, was sie wütend gemacht hatte. Sie forderten ihre Anhänger auf, das Vorkommen zu zerstören und die primitiven Herrscher zu beruhigen. Während der Verteidigung des Karavan-Lagers wurde die Organisation von einer Tryker-Gildenführerin angeführt, die eine Armee mit eiserner Hand führen konnte: Lee, die von ihren Untergebenen Kaptain genannt wurde. Sie übertrug Niliwen die Aufgabe, die Offensive anzuführen, aber unsere Anführerin, obwohl sie von ihrer Rolle motiviert war, konnte diese Begeisterung nicht verbreiten, da sich mehrere Kamisten in die Offensive eingeschlichen hatten und Gegenbefehle erteilten, die uns schließlich in eine Vielzahl kleiner Gruppen spalteten, die nicht in der Lage waren, etwas zu unternehmen. So mußten wir hilflos mit ansehen, wie die Kamisten den Sieg davontrugen. Kurz darauf fand ein Tryker-Rat statt und die Debatten tobten, obwohl unser Anführer und Halia, die stellvertretende Anführerin, alles Mögliche taten und sich über die Mehrheit der anwesenden Karavan-Gilden lustig machten. Sie wurden schließlich müde und gingen. Ich blieb also allein bei den Weißen Rosen zurück und konnte nur zuhören, da der Leiter der Diskussionen: Luth, obwohl er mich persönlich kannte, misstraute er den Reaktionen, die ein Matis hervorrufen könnte, der im Rat das Wort ergriff. Mit Lee, der oft mit schockierenden, aber wohlüberlegten Sätzen das Wort ergriff, wurde eine Karavaniere-Tryker-Allianz mit den wenigen Gilden gegründet, die bis zum Schluss anwesend geblieben waren. Wir selbst sollten uns erst am nächsten Tag bei einem internen Treffen endgültig für eine Seite entscheiden. Ich nahm es also auf mich, uns probeweise anzuschließen. Da ich meinen Glauben nicht wie ein Hemd wechseln konnte, weil es das Letzte war, was mich mit meiner Familie verband, mußte ich die schmerzhafte Entscheidung treffen, sie zu verlassen. Sie hatten mich aus dem Nichts auferweckt, und ich mußte meinen eigenen Weg gehen. Später erfuhr ich, daß die Weißen Rosen kurz darauf begannen, sich aufzulösen. Ich suchte verzweifelt nach einem Hafen und es war die Gilde, der ich am liebsten beitreten wollte, die mich aufnahm: Lees Gilde, die Korsaren.

Tagebuch 4

Meine Ankunft bei den Korsaren war nicht ohne Tumulte: Einige Mitglieder waren schockiert, da sie der Meinung waren, daß ihre Gilde vollständig aus Tryker bestehen sollte. Lee wollte meine Anwesenheit durchsetzen, indem er sagte, daß Ehrbarkeit und Talent keine Rasse haben, und machte daraus sogar ein Sprichwort, während ich erklärte, warum ich unbedingt in Aeden Aqueous bleiben und die Seen verteidigen wollte. Die Sache erstickte. Ich fühlte mich so gut in diesen Tagen, als einfaches Mitglied einer stolzen und selbstbewussten Patrouille, die von Lee, dann von Yllis und wieder von Lee angeführt wurde, zwei Homin mit starkem, aber gerechtem Charakter. Ich schloss mich auch den Luriah-Boten an, einem Zusammenschluss von Trykern aus Karavan-Gilden, um den Informationsstand in Atysia, vor allem aber in der Seenregion, aufrecht zu erhalten. Mein kleiner Handel mit leichten Rüstungen, die ich auf dem Flohmarkt verkaufte, lief recht gut und einige Leute kauften sogar welche in allen Farben, nur aus Koketterie. Dadurch wurde ich auch bei vielen Trykern bekannt, und es kam sogar vor, daß Leute, die ich kaum kannte, mich mündlich vor anderen verteidigten, die mich ablehnten. Die Beschwerden über mich verschwanden fast vollständig, und ich fühlte mich endlich wieder zu Hause, unter meinesgleichen. In der Zwischenzeit erfuhr ich vom Verschwinden meines einstigen Idols SilentWind, der nach einem harten Aufeinandertreffen mit einer Gruppe Kitins in den Urwurzeln als vermisst galt, was mich eine ganze Weile lang traurig machte. Es gab auch zwei wichtige Ereignisse: Das erste war, als die Karavan uns dazu aufforderte, zu den Waffen zu greifen, um einen fehlgeleiteten Kami-Avatar zurückzuholen, der eine Armee von Kitins in den Nexus lockte. Wir stürmten mehrmals, scheiterten aber aus denselben Gründen wie bei der letzten Versammlung dieser Art, aber diesmal schafften wir es trotzdem, das Nest der Kreaturen zu erreichen und ihre Legerin abzuschießen, da sahen wir sie: Die Kami-Anhänger, sie hatten uns eingeholt und die bedrohliche Barriere vor uns war noch nicht durchbrochen worden, wir mußten zuerst ankommen. In einer spontanen Aktion starteten Dutzende unserer Leute ein Selbstmordkommando, viele starben, aber einer, nur einer, erreichte das Artefakt und brachte es zur Karavan, die uns mit dem Titel "Champion" belohnte. Das nächste Ereignis war, daß die Horden der Kitin, die verärgert waren, weil sie die Quelle ihrer Anziehungskraft verloren hatten, auf die Oberfläche von Atys strömten und jedes Volk die Armee, die vor seinen Toren stand, zurückschlagen mußte. Jeder Homin wurde erwartet, daß er kämpfte, Material für die Wachen herstellte oder die dafür notwendigen Materialien abbaute. Der Kampf war hart, vor allem, da wir die Tryker aufrütteln mußten, die die Gefahr nicht erkannten, da sich die Kitin-Truppen weit weg von ihrer Heimat ansammelten. Da ich keine Tryker-Ausrüstung herstellen konnte, begann ich damit, die von den Behörden so dringend benötigten Sekrete zu bohren, so viel Material wie möglich von den umliegenden Kreaturen zu sammeln, um es den Handwerkern zu geben, und jeden in feindliches Gebiet zu begleiten, da der Schutz der Seen für mich eine Priorität war. Nach vielen Tagen des Kampfes kamen uns die Matis zu Hilfe, nachdem sie den Feind in ihrem Land zurückgedrängt hatten, und gemeinsam vertrieben wir die Königin in die Tiefen von Atys.

Tagebuch 5

Das Leben nahm seinen normalen Lauf, mit dem Unterschied, daß sich die Stimmung der Korsaren lockerte, die Chefinnen waren immer seltener an Deck und es braucht nicht viel mehr für eine Gruppe von Matrosen wie uns, um all unsere Extravaganzen auszuleben. Unser Kaptain traf daher die Entscheidung, zwei Korsaren, denen er vertraute, zu leitenden Offizieren zu ernennen, um eine gewisse Ordnung in der Gilde zu bewahren: Pangtong und mich. Diese Entscheidung wurde von einigen Matrosen angefochten, die einen "Wahl-Tryker" als Mitglied akzeptierten, aber nicht als Mitglied des Generalstabs. Lee begründete dies mit meinem verantwortungsvollen Verhalten und meiner Verbundenheit mit den Seen, und ich wußte nicht, wo ich mich hinstellen sollte, so peinlich war mir das, aber ich freute mich auch, daß ich in den Augen unseres Kaptains so geschätzt wurde. Mein neuer Posten war Balsam für meine Seele, denn ein so hohes Amt in einer Trykergilde zu bekleiden, ließ keinen Zweifel mehr daran, daß ich zu unserem lebenslustigen Volk der Tryker gehörte. Später traf Lee jedoch die Entscheidung, daß die Posten eines hohen Offiziers allein nicht ausreichen würden, um unsere Gruppe stabil zu halten, da sie nach und nach Mitglieder verlor, ein Phänomen, das zu dieser Zeit in allen Gilden zu beobachten war. Ich war der neue Kaptain, und dieses Mal war ich überglücklich, denn ich hätte mir nie vorstellen können, eine Trykertruppe anzuführen. Die Tryker-Allianz, in der ich als Bote der Luriah tätig war, nahm neue Gilden auf, und in der Zwischenzeit hatte ich erfahren, dass SilentWind endlich überlebt hatte. Ich traf sogar Damien, einen alten Bekannten, wieder und konnte über die Tatsache lachen, daß ich so viel trainiert hatte, daß ich stärker als er geworden war, obwohl mich seine Stärke bei meiner Ankunft von der Trainingsinsel aufgrund meiner Unerfahrenheit überrascht hatte. All das heiterte meine Seele noch mehr auf, obwohl viele in der Allianz feststellten, daß die Entvölkerung unserer Gilden unsere gegenseitige Stärke ernsthaft schwächte, so daß in vielen Köpfen die Idee aufkam, unsere Gilden zu einer einzigen zusammenzuschließen. Ich war der Meinung, daß es nicht in meiner Macht stand, diese Entscheidung alleine zu treffen, da ich der Meinung war, daß wir viel von unserer Geschichte verlieren würden, daß wir nicht unbedingt so gut miteinander auskommen würden wie in unseren getrennten Gilden und vor allem, daß ich immer noch hoffte, daß Lee und/oder Yllis zurückkehren würden, um uns zu führen, daß ich nur als Ersatz da war, obwohl mein Name neben den Namen der alten Kaptains auf dem Balken eingraviert war, dem Symbol unserer alten Flotte, das es seit dem Großen Schwarm nicht mehr gibt. Die Abstimmung war nicht einstimmig, aber die Mehrheit stimmte für die Fusion, und da die Widerspenstigen nicht strikt gegen den Zusammenschluss waren, fand ein Treffen statt, bei dem über die Art und Weise der Fusion, die Gilden, die daran teilnehmen sollten, und den Namen unserer neuen Gilde entschieden wurde. Nach mehreren langen Stunden der Diskussion stimmten drei Gilden der Allianz der Fusion zu: wir Korsaren, die Seenwächter und Ospeace, es wurde auch beschlossen, die ehemaligen Anführer der verschiedenen Gilden als Anführer und leitende Offiziere einzusetzen, da es undenkbar war, drei Personen einfach so zum Anführer zu machen, also wurde ich wieder zum leitenden Offizier ernannt, was mir nicht unangenehm war. Nach einigen weiteren Stunden beschlossen wir die Grundzüge und den Namen der neuen Gilde: Wir würden ab sofort die Klingen von Aeden sein. Entgegen unserer Befürchtungen war die Stimmung innerhalb der Klingen schnell angenehm und die Zusammenführung unserer ehemaligen Mitglieder verlief problemlos - ein neues Abenteuer begann.

Tagebuch 6

Die neue Jugend der Gilde beunruhigte mich nicht im Geringsten, denn meine Integrationsprobleme lagen zu diesem Zeitpunkt weit hinter mir, und das war auch richtig so, denn meine Anwesenheit wurde nicht ein einziges Mal bei den Klingen in Frage gestellt. Zu dieser Zeit schürfte ich oft in den Urwurzeln und eine Person hatte die unangenehme Angewohnheit, die Karavan-Ernter zu zwingen, von der Karavan wiederbelebt zu werden: Holkan. Doch eines Tages, als er durch das Seengebiet reiste, wurde er verhaftet und vor Gericht gestellt. Ich war sogar einer der wenigen Geschworenen, die sein Schicksal in den Händen hielten, doch leider konnte keine Anklage gegen ihn erhoben werden, da unsere Gesetze besagen, daß alles, was in den Urwurzeln geschieht, sich dem Urteil entzieht. Das Leben verlief fast zu ruhig und wir alle neigten dazu, die Bedrohung zu vergessen und uns wieder unseren alten Streitigkeiten zwischen den Rassen und Religionen zuzuwenden, was durch die Lesungen heiliger Texte durch die beiden religiösen Autoritäten auf Atys noch verstärkt wurde: zuerst die acht Kamischen Gebote in Zora, der Hauptstadt der Zoraï, und dann die zehn Gebote von Jena in Yrkanis, der Hauptstadt der Matis. Die Verlesung der Kamischen Gebote blieb von mir fast unbemerkt, da kaum ein Karavanier anwesend war, allerdings soll eine dunkle Person die Veranstaltung gestört haben, aber da ich selbst nicht anwesend war, weiß ich nicht mehr. Die Lesung von Jenas Büchern war der Anlass für eine große Expedition der Seenbewohner in die Matis-Hauptstadt, doch das mit Spannung erwartete Ereignis war nicht sehr gut besucht und die Anzahl der Anhänger, die an der Lesung teilnahmen, betrübte mich ein wenig, zumal eine Gilde von Fyros-Kamisten anwesend war, deren einziges Ziel es war, einen Weg zu finden, um die Zeremonie zu stören. In dieser Zeit wurde eine neue Organisation gegründet: die Versammlung der Seen, die wichtige Informationen verbreiten und die großen Ereignisse organisieren sollte, mit denen die Tryker konfrontiert werden würden. Ich ging also zur ersten öffentlichen Versammlung und erfuhr, daß ich als Nicht-Tryker nicht das Recht haben würde, bei den Entscheidungen der Versammlung abzustimmen oder voll und ganz Partei zu ergreifen. Eine solche Ablehnung hatte mir noch nie so weh getan, da ich mich eben noch als Tryker gefühlt hatte und dachte, daß ich nun in den Augen aller als Tryker gelten würde, doch ich hatte mich offenbar getäuscht... Wie dem auch sei, ich stellte meinen Antrag auf Einbürgerung, der die Reaktionen all derer hervorrief, denen ich mich bereits bewährt hatte, und zwei Wochen später war es offiziell: Ich war der erste eingebürgerte Tryker. Im Zuge der Gründung der Versammlung wurden die Tryker-Ranger ins Leben gerufen und ich wurde zum Marshall dieses religions- und bindungsneutralen Ordens zur Verteidigung der Seen gewählt, denn wenn ein Ranger seine Uniform anzieht, ist er unparteiisch und gerecht. Die Klingen von Aeden und die Tryker-Karawanen, eine Gilde der Tryker-Allianz, gewannen an Ansehen und Stärke, wir wurden stärker, sie wurden bekannter und engagierten sich stärker als je zuvor für den Trytonismus, der zu dieser Zeit noch nicht viel von sich reden machte. Sie führten mehrere wissenschaftliche Kämpfe, um eine deaktivierte Teleportationsstation zu reaktivieren und einen Stamm zu retten, der von einer Epidemie bedroht war. Später ereignete sich weit weg von uns eine Katastrophe, das kranke Land war vom Goo befallen. Ich wollte unseren entfernten Nachbarn zu Hilfe eilen, aber die Klingen wollten mich nicht gehen lassen, solange ich das Gildenemblem trug, denn für sie galt: Solange wir nicht ausdrücklich um Hilfe gebeten wurden, sollten wir keinen Finger rühren, um diejenigen zu retten, die in Gefahr waren. Obwohl mich das sehr schockierte, verließ ich die Gilde kurzzeitig, um das Volk der Zoraï zu retten, das offensichtlich Hilfe von allen Seiten benötigte.

Tagebuch 7

Nach meiner Rückkehr zu den Klingen stand eine Neuorganisation an, und es wurden klare Posten vergeben, um den eklatanten Mangel an Organisation in der Gilde zu beheben. Mir wurde ein Posten als Diplomat angeboten, der perfekt zu meinem Charakter passte, der versöhnlicher war, als er es bei meiner Ankunft auf dem Festland gewesen war. Ich mußte jedoch klar ablehnen, da die letzten Ereignisse deutlich machten, wie wenig ich die Gilde repräsentieren konnte, wenn ich sie bei jeder meiner Aktionen verlassen mußte, um dem Ansehen der Klingen nicht zu schaden. Ich war also Stellvertreter für die Führung von Expeditionen und Stellvertreter für die gewinnbringende Durchführung von Aufträgen, die unseren Mitgliedern Ruhm einbrachten. Es gab einige Ereignisse, die sich kurz danach ereigneten, die aber nicht so stark in meinem Gedächtnis verankert waren, daß ich sie wahrheitsgetreu schriftlich wiedergeben könnte. Dennoch gab es einige Dinge, die für mich wichtig waren, auch wenn sie in der Größenordnung der Seen nutzlos erscheinen mögen. Zunächst einmal begann sich mein Gemütszustand natürlich von der religiösen Hingabe zu lösen, die ich der Karavan entgegengebracht hatte, und vielleicht wurde mir bewußt, daß sie sich weniger von anderen Homins unterschieden, als ich in meiner Jugend angenommen hatte. Von da an erhob ich keine Hand mehr gegen einen Menschen, egal ob er in einer Stadt oder in einem Stamm lebte, auch wenn sie es taten, während meine Gilde mehr und mehr versuchte, sich in Konflikten zu behaupten. Nach und nach spürte ich, daß ich mich von den Klingen entfernte, aber nichts konnte mich dazu bewegen, zu gehen, da ich dachte, daß ich noch meine Rolle zu spielen hatte und daß meine Mitmenschen nicht ewig auf dem Weg des Krieges bleiben würden. Später wollte eine ganze Gilde mit wenigen, aber guten Mitgliedern in unsere Reihen aufgenommen werden, da die Entvölkerung, der sie ausgesetzt waren, ihnen langsam zum Verhängnis wurde, und so schloss sich die Orcana den Klingen von Aeden an. Ich begann immer weniger zu jagen, der Gedanke an eine mögliche Abreise schwirrte immer lauter in meinem Kopf herum, ich hatte die Karavanier im Auge, die besser zu meinem Temperament passten und deren Anführer ein alter Freund war, der gute Luth MacFay, mit dem ich mich übrigens immer regelmäßiger unterhielt, manchmal sprach ich mehr mit ihm als mit meinen Mitgliedern. Ein Punkt machte mir jedoch Sorgen: Die Tryker-Karawanen waren in erster Linie Trytonisten, und obwohl mein Glaube an die Karavan nicht mehr blind war, war ich nicht bereit, meinen Glauben an jemanden zurückzugeben, über den ich nichts wußte und dessen Existenz nicht einmal bewiesen war. Die Karavan rief ihre Anhänger auf, eine Jagd wurde gestartet. Eines ihrer Mitglieder, das die sogenannten "Verräter" ausspioniert hatte, wurde als vermisst gemeldet, also machten wir uns auf die Suche nach ihr und fanden sie in schlechtem Zustand. Einige Dokumente, die in ihrer Nähe gefunden wurden, wurden von einem Söldner gelesen, während der Karavan-Agent ihm ausdrücklich befahl, den Inhalt nicht zu verraten. Elias Tryton war unter uns, sie bereiteten seine Rückkehr vor und das war es, was die Karavan verbergen wollte, sie schickte uns auf die Jagd nach den Trytonisten, um sie zu vernichten, glücklicherweise riefen sie die Kamisten an und erzählten ihnen, daß die Karavan ihnen schaden wolle, und es dauerte nicht lange, bis Horden von Kamisten die Karavan-Truppe auf der Jagd zurückdrängten. Elias ließ den trytonischen Gilden mitteilen, daß Jena bald kommen würde und daß sie die Kami und Ma'Duk zerstören und ihre Anhänger gefangen nehmen würde. So viel Gewalt, die Aggressivität der Matis, die wieder an die Macht wollten, die Kamisten, die alle Karavanier auslöschen wollten, und vor allem die Position der Gilde reichten aus, um mich zu der logischsten Entscheidung zu bewegen: Den dritten Weg zu wählen, der einzige, der in diesen dunklen Zeiten ein wenig Verstand besaß.

Tagebuch 8

Mein Austritt aus den Aedener Klingen, obwohl wohlüberlegt, hinterließ eine neue Leere in meinem Herzen, es ist nie leicht, seine Freunde zu verlassen, auch wenn am Ausgang neue auf einen warten. Es gibt auch Athina, die mich nicht besonders zu mögen scheint, und ich kann sie ein wenig verstehen, denn meine Aufnahme in die Karavanier war oberflächlich betrachtet wahrscheinlich zu schnell, obwohl ich mich schon eine ganze Weile darauf vorbereitet hatte. Aber das macht nichts, ich habe feierlich gewettet, daß ich sie als Freundin gewinnen würde, und ich habe mich mittlerweile an diese Art von Ablehnung meiner Person gewöhnt, auch wenn es traurig ist, das zu sagen. Es ist schon einige Zeit her, daß ich mich den Tryker Karavanern angeschlossen habe, und ich merke, daß sich die Höllenmaschine des Krieges in Bewegung gesetzt hat. Yrkanis rief die Matis und Tryker dazu auf, gemeinsame Sache zu machen und die Karavan-Truppen bei ihrer Ankunft zu unterstützen, Mabreka tat dasselbe und drängte sein Volk, sich den Fyros anzuschließen, um die Bedrohung durch die Karavan zu bekämpfen und ein für alle Mal zu besiegen. Daraufhin stimmte Dexton schnell zu und ermutigte sein Volk zum Kampf, doch Still Wyler schien zu zögern, denn Yrkanis' Worte sprachen davon, daß er die Macht zurückgewinnen und alle unterlegenen Zivilisationen vernichten wolle... Als der Gouverneur schließlich seine Erklärung abgab, sagte er, daß wir aus keinem Grund in den Krieg ziehen sollten und daß wir nicht zu den Waffen rufen würden, bis wir mehr wüssten. Er kündigte auch an, daß er nach Yrkanis reisen würde, um mit dem König über die Bedeutung seiner Worte zu sprechen, die eine schmerzhafte Erinnerung an die Versklavung der Tryker durch die Matis in der Vergangenheit hervorgerufen hatten. Es ist schrecklich, ich fühle mich immer müder ... als ob ich nichts tun könnte, um das Schlimmste zu verhindern. Viel später kam es zum ersten Kampf: Die Kami und die Karavan hatten jeweils eine Geisel auf die andere Seite gebracht und es kam zu einer großen Schlacht in den Urwurzeln, bei der die Kamisten die Kami-Geisel zurückeroberten, oder zumindest wurde mir das später berichtet, da ich diesen Auftakt des bevorstehenden Krieges nicht einmal miterlebt hatte. Nachdem scheinbar Ruhe eingekehrt war, wurde eine Matis-Botschaft nach Fairhaven und eine Zoraï-Botschaft nach Pyr entsandt, beide mit Geschenken aus der besten Produktion ihrer Völker beladen. Unter guter Begleitung verliefen die beiden Transporte reibungslos. Die beiden Botschaften halfen, die beiden unterschiedlichen religiösen Parteien besser zusammenzuschweißen, mit dem klaren Ziel, daß jede Seite auf ihrer Seite eine gemeinsame Front bilden würde, wenn die Dinge ernst werden. Die Matis-Botschaft berichtete auch von den Worten ihres Königs, der sich beruhigend auf seine frühere Aussage bezog und uns versicherte, daß der Satz über die minderwertigen Völker von dem Schreiber, der seine Botschaft überbrachte, hinzugefügt worden war. Obwohl viele in den Seen mit dieser Antwort nicht zufrieden waren, zogen es die Tryker im Zweifel vor, sich glauben zu lassen, daß dies tatsächlich der wahre Grund gewesen sein könnte. Die Botschafter kehrten mit Dankesgeschenken für die großzügigen Geschenke zurück, die sie bei ihrer Ankunft erhalten hatten. Obwohl der Pakt zwischen unseren Völkern noch immer in Kraft war, häuften sich die religiösen Übergriffe. Ich selbst wurde von drei Kamisten angegriffen, als ich in einem Gebiet der Gesetzlosigkeit bohrte. Obwohl sie wussten, daß ich nicht auf ihrer Seite stand, wagten sie es nicht, mir etwas anzutun, weil ich mich trotz ihrer Versuche, mich zum Kämpfen zu bewegen, nicht wehrte. Ich sah, daß sie Gewissensbisse hatten, wenn sie einen wehrlosen Homin angriffen, und verabschiedete mich von ihnen, um sie nicht zu Handlungen zu zwingen, die sie später bereuen würden. Diese friedensstiftende Maßnahme hob meine Stimmung nach dem beginnenden Schrecken, den wir zu sehen begonnen hatten.

Tagebuch 9

Eine große Masse von Homin aller Rassen begann, die Grünen Anhöhen zu durchstreifen, sie nannten sich die Schlitzer und patrouillierten hier und da, niemand wußte, woher sie kamen und was sie tun würden. Doch die Matis-Führung bekam Angst und ließ ihr ganzes Volk aufrufen, zu kommen und diese potenziellen Feinde abzuwehren, nur weil sie da waren und verdächtig wirkten. Da ich nicht verstand, wie Homins, die einfach nur frei in ihrem Land herumliefen, sie bedrohen konnten, nahm ich erneut nicht an dem Kampf teil, der nur ein weiterer Schritt in Richtung eines totalen Krieges war. Trotz der unerwünschten Hilfe anderer Völker, die hoffentlich mehr aus dem Geist der Brüderlichkeit unter den Menschen als aus dem in letzter Zeit unterdrückten Kampfgeist kamen, blieb die Schlacht bis zu ihrem Ende von einem seltenen Gleichgewicht der Kräfte geprägt. Der Ausgang des Kampfes war ungewiss, aber die Halsabschneider wurden zurückgedrängt. Eines war jedoch sicher: Ohne die Hilfe der anderen Völker wäre dieser Versuch kläglich gescheitert. Die Geschichte hatte gerade erst begonnen, denn Dokumente, die im Lager der Halsabschneider gefunden wurden, ließen keinen Zweifel daran, daß eine Invasion im Gange war, und da es sich dabei nur um eine erste Welle handelte, war es dumm von mir, nicht daran teilzunehmen. Vielleicht hat mich meine Abneigung gegen die Matis und meine Angst vor dem kriegerischen Geist der Homin so sehr geblendet, daß ich die wahren Banditen nicht gesehen habe? Die Sache ging also weiter, und ich werde mich bemühen, auf dem Schlachtfeld präsent zu sein, denn dieses Mal sind es keine Religions- oder Meinungsunterschiede, die einen dummen Krieg verursachen, sondern eine Gruppe von Räubern, die in großem Stil organisiert sind, um eine Macht und eine etablierte Ordnung zu stürzen. Neben diesen wichtigen Ereignissen ging das Leben weiter. Die von der Gilde organisierten Schießwettbewerbe liefen gut und viele Teilnehmer kamen, um ihre Fähigkeiten und Fertigkeiten im Umgang mit Feuerwaffen zu testen. Wir waren auch zum heiligen Sap, einem Matis-Fest, eingeladen. Obwohl ich mich gegen die Vorstellung sträubte, von einer nicht unerheblichen Anzahl dieser Leute untergetaucht zu werden, waren sie doch die Verbündeten des Seenvolkes und schon allein wegen der Anstrengung akzeptierte ich es, dabei zu sein. Als ich meine Wohnung aufräumte, stieß ich auf meine alten Aufzeichnungen aus der Zeit der Weißen Rosen und der Korsaren. Ich erinnere mich noch einmal an meine Anfänge auf dem Kontinent, meine Anfänge bei den Rosen, wir waren wie eine Familie, man konnte problemlos nebeneinander hergehen, ohne sich zu fragen, was der andere dachte. Alles schien so einfach, meine Naivität blendete die bitteren Wonnen der Politik aus und Kamisten und Karavanier gingen ohne Hintergedanken miteinander um, die Religion spielte weniger eine Rolle, wenn diese noch nicht begonnen hatte, uns zur Ordnung zu rufen. Ich weiß immer noch nicht, warum sie in Bezug auf die Religion so entschieden waren, wie konnten wir durch den Abgrund der Religion getrennt werden? Ich glaube mittlerweile, daß die beiden Mächte dieser Welt keinen Wert auf einen dauerhaften Frieden legen, sondern nur auf die vollständige Kontrolle über Atys, und deshalb spielen sie uns gegeneinander aus, um die andere Seite zu schwächen. Aber ich werde nicht darauf hereinfallen, ich glaube immer mehr, daß keiner dieser beiden Wege in Frage kommt, sie sollen sich gegenseitig zerfleischen, es darf nicht auf die Homins übergreifen, leider wird es unmöglich sein, den Glauben zu brechen, es liegt an uns, die höheren Mächte davon zu überzeugen, daß wir keinen Krieg wollen. Doch obwohl ich weiterhin an Jena glaube, werden die Fragen immer zahlreicher: Sind alle Homins von Anfang an gut oder haben sie alle den Kriegswahn in sich? Gibt es eine friedliche Lösung für alle Probleme? Kann ich auch in Zukunft niemanden hassen?

Tagebuch 10

Die Tryker Karavanier sind nicht mehr, unsere Gruppe hat sich aufgelöst, ohne daß wir den Kontakt zueinander verloren hätten. Für eine kurze Zeit war ich auf mich allein gestellt und entschied mich, dem Clan meines Freundes Luth macFay beizutreten, wo ich ihr offizieller Tellerwäscher wurde. Der liebe Luth wird übrigens in Kürze unsere Gemeindesekretärin Paera heiraten. Er bittet alle, die an seiner Hochzeit teilnehmen, sich gleich zu kleiden. Ich mag zwar keine Tryker-Shorts, aber wenn es ihm Spaß macht, ist das in Ordnung. Im Fyros-Gebiet wurden Bewegungen von Halsabschneidern gesichtet. Alle scheinen zu glauben, daß der Angriff unmittelbar bevorsteht und größer ist als im Matis-Land. Während sich einige darauf vorbereiteten, dem Wüstenvolk zu Hilfe zu eilen, umzingelten zahlreiche Truppen der Halsabschneider FairHaven. Alle glaubten an einen Schreibfehler in den Berichten, doch der Angriff fand in den Seen statt. Die Truppen konzentrieren sich vor dem Stall und der Angriff wird gestartet, Elowin wird zum vorübergehenden General der Schlacht ernannt. Der Angriff ist brutal, die Befehle werden kaum befolgt, es kommt zu einem Debakel. Während Elowin um Rückzug bittet, greifen mehrere unaufhörlich weiter an, unterstützt durch die Macht von Kami und Karavan, die unsere Leute nicht weit von der Schlacht entfernt zurückbringen. Elowins Truppen bereiten sich im Hintergrund vor, während die Zahl der Angreifer allmählich abnimmt, aber als der General seine Truppen losschickt, ist der Sieg vollkommen und überwältigend. Dennoch erreichen uns immer noch Berichte über den Kampf und wir erkennen, daß dies nur ein Ablenkungsmanöver war, um von der Wüste abzulenken, in der die eigentliche Schlacht stattfindet. Dilus führt die Fyros-Streitkräfte meisterhaft an und die verschiedenen Brennpunkte fallen einer nach dem anderen in der reinsten und dennoch organisierten Brutalität, es ist also wahr, daß die Wüste sich mit der derzeit stärksten kontinentalen Armee schmückt. Die Frage nach meiner Einbürgerung wurde am Ende der Ereignisse in der Hauptstadt erneut gestellt, und Halleys ausweichende Antwort hat uns etwas schockiert, denn vereinfacht gesagt ist nur jemand ein Tryker, der in den Seen geboren wurde. Meine Freunde sind wütend, aber ich bin nicht wütend, die Behörden haben nicht viel Kontakt mit uns, und dann schließlich? Ist es wichtiger, anerkannt zu werden, oder ruhig unter seinesgleichen zu leben? Ich habe mein Ideal, der Rest ist weniger wichtig, du, der du das hier liest, mach es genauso, nur das, was dir wirklich wichtig ist, zählt, lass dich nicht zu dem hinreißen, was du nicht magst. Obwohl die Spannungen zwischen den Völkern groß sind, blüht das Marktsystem und die verschiedensten Waren werden in alle Ecken unserer Region von Atys transportiert. Ein Beobachter, der durch die Gegend fuhr, sah die Gruppen, die während der Veranstaltung zu den Cuzane gingen, und schloß daraus, daß es sich um ein Trytonistentreffen handelte. Obwohl die Sache anfangs für Gelächter sorgte, verbreitete sich das Gerücht schnell und sie mußten es dementieren, da es sich nicht um ein Trytonistentreffen handelte! Kurz darauf löschte ein dunkles Gerücht das Gerücht aus, daß ein Serienmörder in Pyr sein Unwesen trieb. Mehrere Homin wurden getötet oder verstümmelt und Homin wurden entführt. Der Täter trieb die Wachen in den Wahnsinn, indem er ihre Fallen überlistete und grausige Botschaften hinterließ. Erst durch die Ermittlungen mehrerer Homins, die sich über diese Geschichte empörten, wurde der Bandit aus dem Verkehr gezogen und die Homin befreit. Am Vorabend der bevorstehenden Ereignisse fragten sich die Führer der vier Völker, auf welche Kräfte sie sich verlassen könnten, und riefen zu einer allgemeinen Volkszählung auf. Ich machte mich also mit Paera und Luth, der an diesem Tag krank war, auf den Weg zum Volkszählungsbüro, um uns und unsere Bereitschaft, die Seen zu verteidigen, bekannt zu machen. Trotz einer kleinen Störung durch die Kabale verlief die Volkszählung ruhig und ich war erfreut, die Anzahl der Gilden zu sehen, die sich für die Sache der Tryker einsetzten.

Tagebuch 11

Das Leben geht weiter wie bisher, wir hören von Prozessen bei den Fyros, es soll einige Homins geben, die sich gegen den Imperator auflehnen. Alle misstrauen weiterhin den Matis und kümmern sich nicht um die Zoraï. Ein Archäologe namens Aven'Dales Jones wurde massakriert, sein Lebenssamen mit einem Messer zerschnitten und das alles wegen eines Schatzes. Das Erbe des Tryker-Volkes, das in diesen Relikten der Vergangenheit liegt, die den Mut der Wächter der Jeniah-Brücke bezeugen, liegt nun in den Händen eines Homins, den ich nicht davon abhalten konnte, diese schändliche Tat zu begehen. Aber das ist nicht das, was mich derzeit noch beunruhigt. Das Wissen um den Samen des Lebens und wie man die Wiederauferstehung verhindern kann, ist ein seltenes Wissen, und dieses Wissen in kriminellen Händen zu haben, schmerzt mich zutiefst. Ich war der Erste, der Jones' Leiche gefunden hatte und hatte wochenlang Nachforschungen angestellt, aber nichts gefunden. Rumpelstilzchen, der Assistent des Archäologen, wird immer noch vermisst und Magda wurde freigesprochen. Während der Ermittlungen konnte ich ein ungewöhnliches Ereignis verfolgen: Was die Kamisten der Tryker die Wasserstraße nannten, war ein Konvoi von einigen mit Wasser beladenen Mektoubs in die Fyros-Wüste, um an den Handel zu erinnern, den es in der Vergangenheit zwischen unseren beiden Nationen gegeben hatte, was die Karavanier beinahe vereitelt hätten, da sie kein Interesse daran hatten, sich mit den Fyros zu verbinden. Später erfuhr ich, daß eine Tryker-Sklavin einige Zeit später aus ihrer Matis-Gilde befreit worden war, und ich nahm Pez, einem jungen Novizen, das Versprechen ab, mir Bescheid zu geben, wenn er Hilfe brauchte, denn er hatte sich bereit erklärt, sich als freier Sklave derselben Gilde anzuschließen. Diese Matis... sie nennen alle ihre Untertanen nur deshalb so, weil ein kleiner Räuber den Schmuck von Königin Lea gestohlen hatte, was total lächerlich war... Ein Auslöser markierte den Beginn des Religionskrieges, der sich immer stärker bemerkbar machte. Die Auftritte der Herrscher vor ihren Völkern und die Bitten der Gilden an die Behörden zogen klare Grenzen zwischen den Strömungen. Kurz darauf kündigte die Karavan den Bau von Tempeln für Jena und die Homin an, einen pro Land, was die Kami erzürnte, die von ihren Nachfolgern das Gleiche verlangten, sowie die Zerstörung aller Karavan-Bauten, die im Gegenzug die gleichen Befehle erteilten. Die Fyros und Zorais akzeptierten nur ihre Kamis-Gebäude und die Matis nur die Karavan-Gebäude, nur die Tryker hatten den gesunden Menschenverstand, beide Bauvorhaben zu akzeptieren, um den Frieden zu bewahren, und so stimmten fast alle in den Seen zu, nicht zu kämpfen, um die andere Seite am Bauen zu hindern. Nur das Baumaterial befand sich in einer abgelegenen Region von Atys, wo es nicht im Überfluss vorhanden war, und alle Völker suchten es am selben Ort. Die Versprechungen hielten nur kurz an, jeder wollte die Gunst seiner Gottheit erlangen, das Massaker war total, ein wahres Wechselbad der Gefühle begann, ich konnte es nicht ertragen, ich sah meine Verwandten, wie sie ihre Brüder abschlachteten, die nicht die gleiche Wahl getroffen hatten... Der Schock war so groß, daß ich nicht mehr mit den anderen Homins zusammen sein konnte, ich mußte mich von jeglicher Korruption entfernen, mich isolieren, um meine Familie vielleicht nie wieder zu sehen, mein Herz war gebrochen, ich wußte nicht mehr, was ich denken sollte. Auf dem Rücken meines tapferen Sosthene durchstreifte ich viele Regionen, bis mich meine Schritte schließlich in den Nexus führten, ein fruchtbares und feindliches Land, in dem sich die gefährlichsten Raubtiere der Hominheit wiederfanden: die Kuilde und die Recycler. Hier, inmitten der Extremisten, würde ich vielleicht die Antworten auf meine Fragen finden, was ich mit meinem Leben anfangen sollte, um andere davon abzuhalten, so verblendet zu werden wie diese...