Der Angriff der Shalahs: Unterschied zwischen den Versionen

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Il était une fois un jeune tryker qui vivait avec sa famille dans les Anciennes Terres avant même que l’aqueduc qui apportait de l’eau dans le désert existe. Ils vivaient du commerce de l’eau. Ils n’étaient pas très riches et leur caravane était toute petite mais ils étaient heureux de parcourir les étendues d’écorce entre les Lacs et le Désert. Liddie était né sur la piste et y avait passé toutes ses dix premières années. Ce qu’il aimait par dessus tout, c’était se cacher dans les fourrés et bondir au passage de la caravane pour faire peur à sa petite sœur. Il adorait l’entendre pousser des hurlements et se cacher, la tête enfouie dans une peluche pleine de poils dorés, même si après il devait subir les remontrances de sa mère.
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Es war einmal ein junger Tryker, der mit seiner Familie im Alten Land lebte, noch bevor es das Aquädukt gab, das Wasser in die Wüste brachte. Sie lebten vom Wasserhandel. Sie waren nicht sehr reich und ihre Karawane war sehr klein, aber sie waren glücklich, wenn sie die Rindenflächen zwischen den Seen und der Wüste durchqueren konnten. Liddie war auf dem Pfad geboren worden und hatte dort alle seine ersten zehn Jahre verbracht. Am liebsten versteckte er sich im Gebüsch und sprang auf, wenn der Wohnwagen vorbeikam, um seine kleine Schwester zu erschrecken. Er liebte es, sie schreien zu hören und sich mit dem Kopf in einem goldfarbenen Plüschtier zu verstecken, auch wenn seine Mutter ihn dann ermahnte.
  
Et un jour, alors qu’ils cheminaient pas très loin du pays matis, ils virent arriver une grande troupe d’homins montés sur des mektoubs. Liddie s’était éloigné de la caravane pour se cacher comme à son habitude et ne vit pas ce qui se passait mais il entendit bientôt un bruit de bagarre. Il revint vers les siens tout en restant caché. Mais il était loin et le temps qu’il arrive, la bataille était terminée. Les mektoubiers encerclaient la famille. Son père et son oncle gisaient sur l’écorce et des bandits leur liaient les pieds et les mains. Il allait se lever et révéler sa présence quand il croisa le regard de sa mère. D’un signe, elle le conjura de rester caché et de fuir. Les choses allèrent vite. En quelques minutes, la famille se retrouva ficelée, chargée sur des mektoubs, les tonneaux furent renversés, les vivres éparpillés et la troupe disparut en emportant le mektoub qui tirait le chariot.
+
Und eines Tages, als sie nicht weit vom Matis-Land entfernt unterwegs waren, sahen sie eine große Gruppe von Homin auf Mektoub reiten. Liddie hatte sich von der Karawane entfernt, um sich wie üblich zu verstecken, und sah nicht, was vor sich ging, aber bald hörte er einen Kampfeslärm. Er kehrte zu seinen Leuten zurück, blieb aber weiterhin versteckt. Aber er war weit weg und als er ankam, war die Schlacht schon vorbei. Die Mektoubier hatten die Familie umzingelt. Sein Vater und sein Onkel lagen auf der Baumrinde und die Banditen fesselten sie an Händen und Füßen. Er wollte gerade aufstehen und seine Anwesenheit preisgeben, als er den Blick seiner Mutter traf. Mit einem Wink forderte sie ihn auf, sich zu verstecken und zu fliehen. Die Dinge gingen schnell. Innerhalb weniger Minuten war die Familie verschnürt und auf Mektoub verladen, die Fässer wurden umgestoßen, die Vorräte verstreut und die Truppe verschwand mit dem Mektoub, der den Wagen zog.
  
Liddie resta là de longues minutes, pleurant de rage et incapable de savoir quoi faire. « Fuis ! » avait articulé sa mère. Mais fuir sans rien, jusqu’où irait-il ?
+
Liddie stand minutenlang da, weinte vor Wut und wusste nicht, was er tun sollte. "Lauf weg!", hatte seine Mutter ihm bedeutet. Aber mit nichts wegzulaufen, wie weit würde er gehen?
Alors il rassembla ce qu’il put sans trop se charger et commença à suivre la piste des mektoubiers. Il croisa des troupeaux de shalah au loin mais, surtout, il dût faire des détours pour éviter des hordes de cuttlers et de varinx. Cela rallongeait son chemin et la piste devenait de plus en plus difficile à suivre.
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Ses vivres diminuaient. Sa mère lui avait appris à chercher des racines mais il ne voulait pas perdre plus de temps. Quant à chasser, que pouvait-il faire avec son petit couteau ?
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Also sammelte er zusammen, was er konnte, ohne sich zu sehr zu belasten, und begann, der Spur der Mektoubier zu folgen. In der Ferne traf er auf Shalah-Herden, aber vor allem mußte er Umwege machen, um Horden von Cuttlern und Varinxen auszuweichen. Dadurch verlängerte sich sein Weg und die Spur wurde immer schwieriger zu verfolgen.
Mais il continuait obstinément, refusant de s’avouer vaincu.
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Il marchait comme un somnambule et finit pas s’embroncher, tombant la tête la première sur…
+
Seine Vorräte wurden immer weniger. Seine Mutter hatte ihn gelehrt, nach Wurzeln zu suchen, aber er wollte nicht noch mehr Zeit verlieren. Was das Jagen betraf, was konnte er mit seinem kleinen Messer schon ausrichten?
Un petit shalah.
+
Aber er machte hartnäckig weiter und weigerte sich, sich geschlagen zu geben.
Il n’en avait jamais vu d’aussi petit. Le shalah poussa une sorte de grognement. Sa première pensée fut que la créature serait sûrement facile à tuer et lui procurerait de quoi tenir quelques jours de plus. Mais comment tuer une créature dont les longs poils lui évoquaient sa petite sœur ? Il écarta cette idée instantanément. Si la créature n’avait pas bougé, c’est qu’elle devait être blessée.<br>
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Er lief wie ein Schlafwandler und geriet schließlich in einen Zusammenstoß, wobei er kopfüber auf...
:« ''Ne bouge pas petit shalah, je vais te soigner !'' »<br>
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Ein kleiner Shalah.
Parler à voix haute le rassurait pendant qu’il fouillait son sac à la recherche de la trousse de secours que sa mère lui imposait.<br>
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Er hatte noch nie einen so kleinen gesehen. Der Shalah stieß eine Art Knurren aus. Sein erster Gedanke war, dass die Kreatur sicher leicht zu töten wäre und ihm ein paar weitere Tage verschaffen würde. Aber wie sollte er eine Kreatur töten, deren lange Haare ihn an seine kleine Schwester erinnerten? Er verwarf diesen Gedanken sofort wieder. Wenn sich die Kreatur nicht bewegte, musste sie verletzt sein.
:« ''Voilà, c’est bien tout propre. C’était une vilaine morsure mais avec ce cicatrisant ça devrait aller. Tiens, prends le fond de ma gourde. Ce soir je veille sur toi.'' »
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:" ''Halt still kleiner Shalah, ich werde dich heilen!''"
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Das laute Sprechen beruhigte ihn, während er seine Tasche nach dem Erste-Hilfe-Kasten durchsuchte, den seine Mutter ihm auferlegt hatte.
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:" ''Hier, das ist schön sauber. Es war ein böser Biss, aber mit dieser Wundheilung sollte es gehen. Hier, nimm den Boden meiner Feldflasche. Heute Nacht wache ich über dich.''"
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Am Morgen hatte Liddie eine Entscheidung getroffen. Er musste den kleinen Shalah unter seinen eigenen Leuten in Sicherheit bringen. Das konnte er tun. Nachher ... Nachher ... Er wollte nicht an das Nachher denken.
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Er half dem kleinen Shalah wieder auf die Beine und die beiden gingen zu der Stelle, an der Liddie sich daran erinnerte, eine große Shalah-Herde gesehen zu haben.
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Sie gingen lange und stützten sich gegenseitig. Liddies Schritt wurde mit der Zeit immer schwerer und er verlor seine Wachsamkeit. Der Angriff des Cuttlers war blitzartig. Noch bevor er sein Messer schwang, blutete Liddie aus mehreren Bisswunden. Tapfer stellte er sich dem Angriff und beschützte den Shalah. Er hörte ihn in seinem Rücken knurren und BUMM! Die Rinde explodierte und der Cuttler wurde unter den Trümmern begraben.
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:" ''Ich danke dir, dass du meinen Sohn beschützt hast, kleiner Homin!''"
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Liddie zuckte zusammen. Er drehte sich um und sah sich Auge in Auge mit dem größten Shalah, den er je gesehen hatte. Er hob den Kopf, bis er fast nach hinten fiel. Die langen Haare waren schwarz und der Shalah trug eine Krone auf dem Rücken. Die ganze Herde hatte sie in eine Schale des Friedens gehüllt.
  
Au matin, Liddie avait pris une décision. Il devait mettre en sécurité le petit shalah parmi les siens. Cela, il pouvait le faire. Après… Après… Il ne voulait pas penser à après.
 
Il aida le petit shalah à se remettre sur ses pattes et ils partirent tous les deux vers l’endroit où Liddie se rappelait avoir vu un grand troupeau de shalah.
 
Ils marchèrent longtemps se soutenant mutuellement. Le pas de Liddie devenait plus lourd au fil des heures et il perdait sa vigilance. L’attaque du cuttler fut foudroyante. Avant même de brandir son couteau, Liddie saignait de plusieurs morsures. Vaillamment, il fit face, protégeant le shalah. Il l’entendit grogner dans son dos et BOUM ! L’écorce explosa et le cuttler fut enfoui sous les gravats.<br>
 
:« ''Je te remercie d’avoir protégé mon fils, petit homin !'' »
 
Liddie sursauta. Se retournant, il se retrouva nez à dent avec le plus grand shalah qu’il ait jamais vu. Il leva la tête jusqu’à manquer tomber en arrière. Les longs poils étaient noirs et le shalah portait une couronne sur son dos. Tout le troupeau les avait enveloppés d’un écrin de paix.
 
 
[[File:Kyriann-Atysmas-Tree.png|260px|right]]
 
[[File:Kyriann-Atysmas-Tree.png|260px|right]]
'''La conteuse fait un petit aparté''' : Bien évidemment, vous savez tous que pendant Atysoël, les animaux et les homins peuvent se parler. Mais revenons à notre histoire.
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'''Die Erzählerin macht eine kleine Nebenbemerkung''': Natürlich wisst Ihr alle, daß während Atysoël Tiere und Homins miteinander sprechen können. Aber zurück zu unserer Geschichte...
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:« ''J’ai au moins réussi ça, mais je n’ai pas retrouvé ma famille.'' »
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:" ''Wenigstens das habe ich geschafft, aber meine Familie habe ich nicht gefunden.''"
Les larmes montèrent aux yeux de Liddie.
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Liddie stiegen Tränen in die Augen.
:« ''Ma famille a été enlevée. Je les cherchais quand j’ai trouvé ton fils.''
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:" ''Meine Familie wurde entführt. Ich habe sie gesucht, als ich deinen Sohn gefunden habe.''
:''Nous avons vu passer une troupe montée sur des mektoubs. Leur camp est plus loin. On y entendait des cris et des pleurs. Penses-tu que ta famille pourrait être là ?'' »
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:- ''Wir sahen eine Truppe vorbeiziehen, die auf Mektoubs ritt. Ihr Lager war etwas weiter entfernt. Wir hörten dort Schreie und Weinen. Glaubst du, daß deine Familie dort sein könnte?'''''
Liddie hocha la tête.
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Liddie nickte.
:« ''En général, je me tiens loin des homins et de leurs querelles, mais tu as prouvé ta valeur et le camp de ces homins sentait la peur. Grimpe sur mon dos !'' »
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:" ''Normalerweise halte ich mich von Homins und ihren Streitereien fern, aber du hast dich bewährt und das Lager dieser Homins roch nach Angst. Klettere auf meinen Rücken!''"
Et le troupeau se mit en marche. Les shalah peuvent avancer vite quand ils le veulent. L’Écorce tremblait sous leurs pas et aucun carnivore ne tenta de s’interposer entre la vague déferlante et son objectif.
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Le grondement de l’écorce devenait toujours plus assourdissant alors que Liddie voyait se rapprocher le camp et des homins courir en tout sens.
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Und die Herde setzte sich in Bewegung. Die Shalah können schnell voranschreiten, wenn sie wollen. Die Borke bebte unter ihren Schritten und kein Fleischfresser versuchte, sich zwischen die brechende Welle und ihr Ziel zu stellen.
Le chef des esclavagistes tenta de masser ses troupes devant son camp mais la charge balaya toute résistance et bientôt le camp ne fut plus que ruines, les esclavagistes dispersés.
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Das Donnern der Rinde wurde immer ohrenbetäubender, als Liddie sah, wie das Lager immer näher kam und Homin hin und her rannten.
Liddie sauta au bas de sa monture et courut vers ses parents. Les cris de joie résonnèrent alors dans tout le camp et les trykers célébrèrent la victoire des shalah sur leurs ravisseurs. Ils tressèrent des clochettes et des grelots dans les poils des shalah et dansèrent toute la nuit d’Atysoël.
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Der Anführer der Sklavenhändler versuchte, seine Truppen vor seinem Lager zu versammeln, doch der Angriff fegte jeden Widerstand hinweg und bald war das Lager nur noch eine Ruine, die Sklavenhändler verstreut.
Et au matin chacun reprit sa route dans la joie.
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Liddie sprang von seinem Pferd und rannte zu seinen Eltern. Jubelrufe hallten durch das Lager und die Tryker feierten den Sieg der Shalah über ihre Entführer. Sie flochten Glöckchen und Schellen in das Fell der Shalah und tanzten die ganze Atysoël-Nacht hindurch.
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Am Morgen machten sich alle wieder fröhlich auf den Weg.
 
{{Couillard}}
 
{{Couillard}}
'''La conteuse s’arrête et regarde l’assistance''' : J’aimerais dire que depuis ce temps les esclavagistes ont disparu et l’amitié des trykers et des shalah est restée vive, mais la réalité est toute autre. Pourtant la prochaine fois que vous croiserez Shalakan pensez-y et retenez vos armes le temps d’une caresse.<br>
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'''Die Erzählerin hält inne und schaut in die Runde''': Ich würde gerne sagen, daß seit dieser Zeit die Sklavenhändler verschwunden sind und die Freundschaft zwischen den Trykern und den Shalah lebendig geblieben ist, aber die Realität sieht anders aus. Doch wenn Ihr das nächste Mal Shalakan begegnet, denkt daran und haltet Eure Waffen für die Dauer einer Streicheleinheit zurück.
 
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<center><small>''Ce conte a été dit par [[User:Kyriann Ba'Zephy|Kyriann]], lors de la [[Veillée des contes d'Atysoël 2621|Veillée des contes]] d'[[Atysoël]] 2621. (HRP : Noël 2022)''</small>
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<center><small>''Dieses Märchen wurde von [[User:Kyriann Ba'Zephy|Kyriann]] während der [[Märchenabend zum Segensfest 2621|Märchenwache]] zum [[Segensfest]] 2621 erzählt. (HRP: Weihnachten 2022)''</small>
 
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<noinclude>{{Portail|Littérature}}{{Portail|Animation}}
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[[Catégorie:Contes et légendes d'Atysoël]] [[Catégorie:Animations officielles]]</noinclude>
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{{Portal|Literatur}}{{Portal|Animation}}
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[[Kategorie:Animation]] [[Kategorie:Literatur]] [[Kategorie:Märchen und Legenden zum Segensfest]]
<noinclude>{{Portal|Literatur}}{{Portal|Animation}}
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[[Kategorie:Literatur]] [[Kategorie:Märchen und Legenden über den Segnungsfest]]</noinclude>
 

Aktuelle Version vom 7. Februar 2023, 00:42 Uhr

de:Der Angriff der Shalahs en:The Shalah Charge es:La carga de los Shalah fr:La charge des shalah
 
UnderConstruction.png
Übersetzung zur Überprüfung
Gib nicht den Mitwirkenden die Schuld, sondern komm und hilf ihnen. 😎

Es war einmal ein junger Tryker, der mit seiner Familie im Alten Land lebte, noch bevor es das Aquädukt gab, das Wasser in die Wüste brachte. Sie lebten vom Wasserhandel. Sie waren nicht sehr reich und ihre Karawane war sehr klein, aber sie waren glücklich, wenn sie die Rindenflächen zwischen den Seen und der Wüste durchqueren konnten. Liddie war auf dem Pfad geboren worden und hatte dort alle seine ersten zehn Jahre verbracht. Am liebsten versteckte er sich im Gebüsch und sprang auf, wenn der Wohnwagen vorbeikam, um seine kleine Schwester zu erschrecken. Er liebte es, sie schreien zu hören und sich mit dem Kopf in einem goldfarbenen Plüschtier zu verstecken, auch wenn seine Mutter ihn dann ermahnte.

Und eines Tages, als sie nicht weit vom Matis-Land entfernt unterwegs waren, sahen sie eine große Gruppe von Homin auf Mektoub reiten. Liddie hatte sich von der Karawane entfernt, um sich wie üblich zu verstecken, und sah nicht, was vor sich ging, aber bald hörte er einen Kampfeslärm. Er kehrte zu seinen Leuten zurück, blieb aber weiterhin versteckt. Aber er war weit weg und als er ankam, war die Schlacht schon vorbei. Die Mektoubier hatten die Familie umzingelt. Sein Vater und sein Onkel lagen auf der Baumrinde und die Banditen fesselten sie an Händen und Füßen. Er wollte gerade aufstehen und seine Anwesenheit preisgeben, als er den Blick seiner Mutter traf. Mit einem Wink forderte sie ihn auf, sich zu verstecken und zu fliehen. Die Dinge gingen schnell. Innerhalb weniger Minuten war die Familie verschnürt und auf Mektoub verladen, die Fässer wurden umgestoßen, die Vorräte verstreut und die Truppe verschwand mit dem Mektoub, der den Wagen zog.

Liddie stand minutenlang da, weinte vor Wut und wusste nicht, was er tun sollte. "Lauf weg!", hatte seine Mutter ihm bedeutet. Aber mit nichts wegzulaufen, wie weit würde er gehen?

Also sammelte er zusammen, was er konnte, ohne sich zu sehr zu belasten, und begann, der Spur der Mektoubier zu folgen. In der Ferne traf er auf Shalah-Herden, aber vor allem mußte er Umwege machen, um Horden von Cuttlern und Varinxen auszuweichen. Dadurch verlängerte sich sein Weg und die Spur wurde immer schwieriger zu verfolgen.

Seine Vorräte wurden immer weniger. Seine Mutter hatte ihn gelehrt, nach Wurzeln zu suchen, aber er wollte nicht noch mehr Zeit verlieren. Was das Jagen betraf, was konnte er mit seinem kleinen Messer schon ausrichten? Aber er machte hartnäckig weiter und weigerte sich, sich geschlagen zu geben. Er lief wie ein Schlafwandler und geriet schließlich in einen Zusammenstoß, wobei er kopfüber auf... Ein kleiner Shalah. Er hatte noch nie einen so kleinen gesehen. Der Shalah stieß eine Art Knurren aus. Sein erster Gedanke war, dass die Kreatur sicher leicht zu töten wäre und ihm ein paar weitere Tage verschaffen würde. Aber wie sollte er eine Kreatur töten, deren lange Haare ihn an seine kleine Schwester erinnerten? Er verwarf diesen Gedanken sofort wieder. Wenn sich die Kreatur nicht bewegte, musste sie verletzt sein.

" Halt still kleiner Shalah, ich werde dich heilen!"

Das laute Sprechen beruhigte ihn, während er seine Tasche nach dem Erste-Hilfe-Kasten durchsuchte, den seine Mutter ihm auferlegt hatte.

" Hier, das ist schön sauber. Es war ein böser Biss, aber mit dieser Wundheilung sollte es gehen. Hier, nimm den Boden meiner Feldflasche. Heute Nacht wache ich über dich."

Am Morgen hatte Liddie eine Entscheidung getroffen. Er musste den kleinen Shalah unter seinen eigenen Leuten in Sicherheit bringen. Das konnte er tun. Nachher ... Nachher ... Er wollte nicht an das Nachher denken. Er half dem kleinen Shalah wieder auf die Beine und die beiden gingen zu der Stelle, an der Liddie sich daran erinnerte, eine große Shalah-Herde gesehen zu haben.

Sie gingen lange und stützten sich gegenseitig. Liddies Schritt wurde mit der Zeit immer schwerer und er verlor seine Wachsamkeit. Der Angriff des Cuttlers war blitzartig. Noch bevor er sein Messer schwang, blutete Liddie aus mehreren Bisswunden. Tapfer stellte er sich dem Angriff und beschützte den Shalah. Er hörte ihn in seinem Rücken knurren und BUMM! Die Rinde explodierte und der Cuttler wurde unter den Trümmern begraben.

" Ich danke dir, dass du meinen Sohn beschützt hast, kleiner Homin!"

Liddie zuckte zusammen. Er drehte sich um und sah sich Auge in Auge mit dem größten Shalah, den er je gesehen hatte. Er hob den Kopf, bis er fast nach hinten fiel. Die langen Haare waren schwarz und der Shalah trug eine Krone auf dem Rücken. Die ganze Herde hatte sie in eine Schale des Friedens gehüllt.

Kyriann-Atysmas-Tree.png

Die Erzählerin macht eine kleine Nebenbemerkung: Natürlich wisst Ihr alle, daß während Atysoël Tiere und Homins miteinander sprechen können. Aber zurück zu unserer Geschichte...

" Wenigstens das habe ich geschafft, aber meine Familie habe ich nicht gefunden."

Liddie stiegen Tränen in die Augen.

" Meine Familie wurde entführt. Ich habe sie gesucht, als ich deinen Sohn gefunden habe.
- Wir sahen eine Truppe vorbeiziehen, die auf Mektoubs ritt. Ihr Lager war etwas weiter entfernt. Wir hörten dort Schreie und Weinen. Glaubst du, daß deine Familie dort sein könnte?

Liddie nickte.

" Normalerweise halte ich mich von Homins und ihren Streitereien fern, aber du hast dich bewährt und das Lager dieser Homins roch nach Angst. Klettere auf meinen Rücken!"

Und die Herde setzte sich in Bewegung. Die Shalah können schnell voranschreiten, wenn sie wollen. Die Borke bebte unter ihren Schritten und kein Fleischfresser versuchte, sich zwischen die brechende Welle und ihr Ziel zu stellen. Das Donnern der Rinde wurde immer ohrenbetäubender, als Liddie sah, wie das Lager immer näher kam und Homin hin und her rannten. Der Anführer der Sklavenhändler versuchte, seine Truppen vor seinem Lager zu versammeln, doch der Angriff fegte jeden Widerstand hinweg und bald war das Lager nur noch eine Ruine, die Sklavenhändler verstreut. Liddie sprang von seinem Pferd und rannte zu seinen Eltern. Jubelrufe hallten durch das Lager und die Tryker feierten den Sieg der Shalah über ihre Entführer. Sie flochten Glöckchen und Schellen in das Fell der Shalah und tanzten die ganze Atysoël-Nacht hindurch. Am Morgen machten sich alle wieder fröhlich auf den Weg.

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Die Erzählerin hält inne und schaut in die Runde: Ich würde gerne sagen, daß seit dieser Zeit die Sklavenhändler verschwunden sind und die Freundschaft zwischen den Trykern und den Shalah lebendig geblieben ist, aber die Realität sieht anders aus. Doch wenn Ihr das nächste Mal Shalakan begegnet, denkt daran und haltet Eure Waffen für die Dauer einer Streicheleinheit zurück.


Dieses Märchen wurde von Kyriann während der Märchenwache zum Segensfest 2621 erzählt. (HRP: Weihnachten 2022)