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− | + | Die heiligen Krieger werden Matti genannt, weil ihr Glaube an die Göttin sie während der Kämpfe bis zum Wahnsinn treibt, der durch die Drogen, die sie für den Krieg einnehmen, noch verstärkt wird. Ihre Arme töten nur für die Göttin und die Krone, und sobald sie einen Schlag ausführen, schlagen sie zu, bis ihr Gegner oder sie selbst tot sind. Sie achten das Andenken an den glühenden [[Tylini]], den Matis, der die heilige Stadt [[Karavia]] von den Barbaren zurückerobert hat, auf das Höchste. Der Tod, den sie unter den Ketzern verbreiten, ist für sie das einzige Mittel, um sie zu bekehren. Sie glauben nicht an das Wort, um dies zu bewerkstelligen, da sie glauben, daß das von [[Ma'Duk]] angerichtete Übel nur dadurch besiegt werden kann, daß man seine Sklaven aus ihrem Leben in Knechtschaft befreit. Jedes Mal, wenn sie einen pervertierten Homin töten, treibt sie das Mitgefühl dazu, für ihn zu beten, für das Heil seiner Seele und dafür, daß er endlich vor der Göttin Buße tun kann. Sie haben keine Freude an diesen Taten, sondern tun sie, weil die Göttin es verlangt und sie alles tun, um ihr zu gefallen. Jeder Tod, der ihnen zugefügt wird, trifft sie in ihrem Innersten, denn sie sind gezwungen, Homins zu töten, während sie für deren Wohl kämpfen. Aber sie kennen nur diesen einen Weg, um den Ketzern ihren Glauben wiederzugeben. | |
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=== Devise des Guerriers Matti === | === Devise des Guerriers Matti === |
Version vom 7. Februar 2023, 19:55 Uhr
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Inhaltsverzeichnis
Der Matti-Krieger
Beschreibung
Zitat : Die heiligen Krieger werden Matti genannt, weil ihr Glaube an die Göttin sie während der Kämpfe bis zum Wahnsinn treibt, der durch die Drogen, die sie für den Krieg einnehmen, noch verstärkt wird. Ihre Arme töten nur für die Göttin und die Krone, und sobald sie einen Schlag ausführen, schlagen sie zu, bis ihr Gegner oder sie selbst tot sind. Sie achten das Andenken an den glühenden Tylini, den Matis, der die heilige Stadt Karavia von den Barbaren zurückerobert hat, auf das Höchste. Der Tod, den sie unter den Ketzern verbreiten, ist für sie das einzige Mittel, um sie zu bekehren. Sie glauben nicht an das Wort, um dies zu bewerkstelligen, da sie glauben, daß das von Ma'Duk angerichtete Übel nur dadurch besiegt werden kann, daß man seine Sklaven aus ihrem Leben in Knechtschaft befreit. Jedes Mal, wenn sie einen pervertierten Homin töten, treibt sie das Mitgefühl dazu, für ihn zu beten, für das Heil seiner Seele und dafür, daß er endlich vor der Göttin Buße tun kann. Sie haben keine Freude an diesen Taten, sondern tun sie, weil die Göttin es verlangt und sie alles tun, um ihr zu gefallen. Jeder Tod, der ihnen zugefügt wird, trifft sie in ihrem Innersten, denn sie sind gezwungen, Homins zu töten, während sie für deren Wohl kämpfen. Aber sie kennen nur diesen einen Weg, um den Ketzern ihren Glauben wiederzugeben.
Devise des Guerriers Matti
"On ne tue qu'à coup sûr. On ne tue que pour Elle."
Les "états" des guerriers Matti
Neri = noirs Guerriers Matti se battant en territoire adverse. Groupe qui frappe les hérétiques en leur coeur. Ils deviennent Neri car ils accèptent de servir Jena là où l'ombre de Ma-Duk régne et prennent le risque de côtoyer ce mal, d'être mêlé à lui, d'y succomber.
Vivi = vivants Guerriers Matti combattant avec des dagues Limmel et des épées klyde, en armure Wiva. Ils se jettent sur les groupes de mages kamistes, symboles de la mort que le démon répand, et les châtient au nom de Jena. Par la mort qu'ils donnent, ils réhabilitent la seule vie d'Atys, celle donnée par la déesse, d'où leur nom. Ils sont ceux qui accomplissent le rite Spaventi Vivi pour l'ensemble des guerriers Matti, chassant les plantes intelligentes d'Atys, créations symbolisant la puissance matis à dompter le mal kamiste. Le fruit de leur chasse permet de fournir les drogues présentes dans les mousses de plante que prennent les Matti avant de partir au combat.
Tuoni = tonnerres Guerriers Matti combattant à l'arme lourde. On les nomme ainsi car ils frappent l'ennemi aveuglément, avec la puissance de la foudre, répandant sur le champs de bataille des éclairs de sève et de sang.
Oscure = obscures Guerriers Matti acceptant de combattre les kamistes jusque dans les lieux interdits. Ils prennent le risque de la damnation pour servir la déesse. ils s'enfoncent dans les entrailles de la planète pour porter la parole divine, n'épargnant aucun hérétique sur leur chemin. Ils ne cherchent pas leur salut mais le sacrifie pour sauver leurs semblables.
Folgoranti = fulgurants Guerriers Matti combattant à l'arme légère et au bouclier. Se servent de leur vivacité et de leur rapidité d'action pour porter des estocades à l'armée hérétique. Ils frappent vite et fort avant de se replier pour de nouveau charger. Ils utilisent des drogues à l'effet puissant mais fugace pour se préparer au combat.
Scarlatti = écarlates Guerriers Matti tenant leur nom de la couleur que prend leur peau une fois qu'ils ont ingurgité la drogue de combat. Ils portent souvent une armure de cette couleur, symbolisant la férocité de leur foi, et on les nomme alors Rossi. Ils frappent au nom de la colère de Jena pour la venger. Ils ne connaissent pas la pitié ou la miséricorde et frappe tout hérétique qu'ils croisent.
Liberati = affranchis Seuls guerriers Matti ne prenant pas de drogues pour partir au combat. Ils ont accepté d'affronter les hérétiques sans aucune autre aide que leur foi. On les nomme Vuoti(blancs) quand ils portent une armure blanche, symbolisant la lumière divine qui libéra les homins et qu'ils pensent répandre à chaque coup de lame donné. Ils servent aussi d'escorte pour les missionnaires du Prieuré, pensant éloigner le Mal d'eux par la lumière qu'ils rayonnent.
Schermi=boucliers
Guerriers Matti assurant la défense de ceux qui ne peuvent se défendre. Grâce à leur savoir, ils vouent leur vie à souffrir à la place des autres. Certains pratiquent l'art de la Krop et portent des Paroks. D'autres encore, équipés de boucliers, parviennent à absorber les coups portés sur autrui. Ceux-ci sont nommés Tartarughe pour leur capacité à encaisser. Leur rôle est d'alléger la tâche des mages, foreurs, voyageurs, faibles homins qui ne peuvent se défendre seuls. Ils utilisent des drogues aux effets narcoleptiques pour supporter la charge supplémentaire de souffrance qu'ils prennent sur eux.
Chants des Guerriers Matti
Chant Matti
Citation: Petite mère de nos vies, Approche toi et dis nous, Par le poison, la lame, Te venger devons-nous? Par le feu et les flammes, Ils comprendront Que tu nous guides.
Si nos forces nous quittent, Il nous reste le coeur. Ils peuvent cracher, même rire, Ils seront pris Par la crainte et la peur, Quand ils sauront Que tu nous guides.
Par la beauté du monde, Tu nous as fait venir. Par la beauté des rêves, Tu nous as fait grandir. Montre nous, une fois, Même la dernière, Que tu nous guides.
Il se pourrait qu'un jour, Un des vieux, froid et sombre, A la quête d'un abris, Nous te prions encore. Quand les soleils s'inclinent, En attendant, Que tu nous guides.
Chant du Fervent
Citation: Qu'on prenne la sève comme elle coule, Qu'on répande le sang, qu'on le foule, Qu'on suive ces flots comme la Ria, Comme aux temps libérant Karavia.
Qu'on en mène des carnages, Des torrides, des blèmes et même des sages, Des pourpres, écarlates, qu'on en pende, Comme aux temps libérant Karavia.
Qu'on tranche des cous trop gros, Ceux-là même qui sur leurs genoux sont plus beaux, Qu'on en fasse des présents délicieux, Comme aux temps libérant Karavia.
Qu'on en traque, de ces homins de sciure, Qu'on en joue jusqu'à la torture, Laissant leurs abris vidés, brûlés, Comme aux temps libérant Karavia.
Qu'on en trouve des batailles, des champs, Des lances sur leurs gorges, des ragus aboyant, Des cors, des tambours qui tonnent, Comme aux temps libérant Karavia.
Qu'on prenne le risque de s'y plaire, Qu'on fasse donner l'exutoire, Comme Tylini le fervent, Comme aux temps libérant Karavia.
Qu'on en suive le souffle, le vent, Tout en volant celui d'autres, se battant, Jusqu'à les asphyxier, mourant dans leur vomissure, Les forçant à hurler, jusqu'à la morsure. Ou bien encore qu'ils acclament et se rangent, Qu'on en soit, des guerriers ondoyants, Comme aux temps libérant Karavia.
Légendes des Matti
Légende de la Spada
Citation: Si l'est un guerrier matis, un qui a voué sa vie à servir son roi et la déesse, un qui par la lame réussit à convertir des hérétiques, si l'est un guerrier qui rendit sa fierté au peuple matis, alors il se nomme Gioni di Tylini, le duc noir. Tout cela remonte à avant l'Exode, à avant l'horreur sortant des entrailles de la planète, à avant la souffrance qui frappa ce peuple si noble par la bêtise des infidèles. Cela remonte à un temps dont peu peuvent se souvenir mais les mots, eux, traversent les jours, les cycles, les années, les générations et continuent de raconter ce temps-là. En passant de bouche en bouche, ils changent, se modifient, inventent et embellissent, si bien qu'au bout du compte on ne reconnait plus le vrai du faux. Mais cela n'a pas d'importance tant qu'ils portent en eux la seule parole, celle qui les a fait naître et continue de les faire vivre. Et les mots racontant Tylini le fervent sont nombreux. Il y a ceux qui content ses prouesses, ceux qui font résonner sa grande foi, ceux qui rendent hommage à sa mémoire et à sa dévotion envers la couronne, et enfin ceux qui parlent de tout ça à la fois, ceux qui parlent de la Spada.
Si jamais vous rencontrez un conteur qui connait son métier et qui connait l'histoire du duc noir, il vous parlera de la bataille de Thormes, il vous racontera la libération de Karavia mais surtout, et c'est à ça qu'on sait que c'est un bon conteur, il vous parlera de la légende de la Spada, la sainte épée de Tylini. Mais il ne vous en parlera qu'une fois l'histoire du fervent contée, et seulement s'il estime que vous le méritez.
Un jour, un des premiers guerriers Matti eut cette chance. Un conteur passant dans la capitale lui raconta la légende de la Spada. Le Matti connaissait déjà dans son ensemble la vie de Gioni di Tylini, le duc était pour lui le modéle à suivre dans sa quête pour plaire à la déesse. Malgré cela, il écouta attentivement le récit du conteur, comme s'il découvrait pour la première fois les actes de bravoures de Tylini. Le conte se transforma vite en discussion entre les deux homins, discutant de détails, divergeant sur certains points de la vie du fervent. Le conteur savait qu'il racontait cette histoire à sa manière, tout comme tant d'autres conteurs le faisaient différemment, et il se rendait bien compte que le Matti avait du entendre toutes les versions de la vie de Tylini qui avaient été propagées sur l'écorce au cours des décennies. Toutes sauf une, celle qui parle de la Spada. Peu de conteurs la connaissaient, et dans ceux qui en avaient connaissance, peu la racontaient car peu de matis méritaient vraiment de la connaître. Mais ce jour là, le conteur décida qu'il devait en parler, que le Matti méritait d'entendre cette histoire. Et comme tout bon conteur, il s'amusa un peu avec le Matti avant de tout lui dire.
"Sais-tu ce qui permit vraiment à Tylini de convertir les infidèles à Thormes ?" demanda le conteur au Matti. "Tout le monde le sait!" répondit-il de façon sûre, "Sa ferveur suffisait à mettre à genoux le moindre impie qu'il croisait! Et puis trancher les têtes, ça convertit n'importe qui!"
Le conteur le regarda, les yeux brillant d'amusement accompagnés d'un petit sourire malicieux. Puis il reprit le jeu qu'il venait d'initier, et qui le ménerait à parler de l'épée, de la Spada.
"Et sais-tu vraiment comment il parvint à reprendre Karavia, la sainte cité?" demanda-t-il. "Enfin, matis! Nous en parlons depuis des heures! crois-tu que je souffre d'un mal qui m'a fait oublier ce que je dis?" répondit le Matti en riant. Le conteur fit une moue puis dit. "Oui, tu sais aussi bien que moi, voire mieux, comment tout cela s'est passé. Mais je vois bien que tu ne sais pas l'essentiel, la cause de ses succés. Le Pourquoi!"
Le conteur se tut un instant, fixant le Matti. Il voyait que celui-ci commençait à se poser des questions, à sentir que le conteur voulait lui dire quelque-chose de particulier. Il attendit un moment, sans rien dire. Il avait envie que le Matti demande, qu'il fasse un dernier effort avant de savoir ce que peu avaient eu la chance d'entendre. Il n'eut pas longtemps à patienter.
"Ah! Tu joues avec moi, conteur! Soit tu sais des choses précieuses, soit tu t'amuses de ma crédulité! Que ce soit l'un ou l'autre, dis-le moi!" dit le Matti. "Bien, bien, je vais te dire. Je ne m'amuse pas avec toi, enfin... un peu tout de même, mais une fois que je t'aurais dit pourquoi Tylini le fervent a réussi tous ces exploits, tu comprendras que je me sois amusé un peu car ce que je vais te dire, peu l'ont etendu et peu le méritent." répondit le conteur en souriant, avant d'ajouter "mais j'ai décidé que tu le méritais. Donc, je vais te le dire."
Le Matti attendait la suite, fixant le conteur.
"Voilà. Tylini étaient fervent, courageux, noble. Il a fait plier tous les adversaires qui se sont mis sur sa route. Mais s'il a fait tout ça, si sa foi était aussi puissante pour lui faire réaliser tout ça, c'était à cause de... la Spada!"
Le Matti ne comprenait pas.
"La Spada? Qu'est-ce donc?" demanda-t-il. "La Spada! Tu ne sais donc pas ce qu'est la Spada! Enfin! Tu me déçois, tu sais!" dit le conteur tout en riant. "La Spada était son épée, l'arme avec laquelle il a conduit toutes ces batailles! Une épée de foi, de ferveur. On dit que cette épée lui a survécu et qu'un matis, faisant partie de ceux réfugiés dans les sanctuaires des Primes Racines, a réussi à lui faire quitter les anciennes terres."
Le Matti écoutait, entièrement absorbé par ce que venait de lui révéler le conteur.
"Tu entends ce que je te dis?" demanda le conteur comme pour vérifier que le Matti comprenait bien ce qu'il venait de lui dire, puis il continua: "On dit que cette épée, la Spada, n'a pas été perdue dans le Grand Essaim mais surtout a été amenée ici, sur les nouveaux territoires! On dit aussi que celui qui en prend possession sera foudroyer par la puissance de la foi de son dernier propriétaire, le duc noir, Gioni di Tylini! Et qu'une fois cette arme en main, sa ferveur sera telle que de nouveau rien ne pourra résister à celui qui la tient et qu'il convertira les hérétiques rien qu'en leur montrant le tranchant de la Spada, sans même à avoir à en user!"
Le Matti était subjugué par cette idée. Lever la Spada au ciel, la faire étinceler dans la lumière du soleil et voir les hérétiques s'agenouiller et prêter allégeance à la Sainte Mère. Lui qui tuait les infidèles car c'était le seul moyen qu'il avait pour les soustraire du mal du démon, une telle ferveur le faisait rêver. En possession de cette arme, il n'aurait plus à commettre cet acte qui, même s'il savait qu'il libérait un esclave en le faisant, le blessait à chaque fois au plus profond de lui car il savait que chaque hérétique était un possible fidèle, un homin en puissance. Et se battant pour la déesse, il se battait pour le bien des homins. Le conteur vit que son secret avait trouvé écho, que ses mots avait été dits au bon homin. Il sourit au Matti et dit avant de le quitter.
"Maintenant, tu sais tout de l'histoire de Tylini le fervent. Fais en bon usage comme je pense l'avoir fait à te contant cela. Et n'oublie pas, les mots transmettent, les homins les changent, mais il y a toujours du vrai dedans, toujours une vérité qui fait qu'on se les passe. Je dois m'en aller à présent. Je te dis peut-être à un jour ou peut-être pas."
Ce Matti avait donc rencontré un bon conteur, comme je vous disais plus tôt, un de ceux qui savent, un de ceux qui transmettent, un de ceux qui font qu'on oublie pas. Et ce que ce Matti a entendu ce jour-là a tout changer, à jamais. Il a bien sûr partagé ce nouveau savoir avec les autres Matti, qui depuis se le transmettent. Sachant cela, les Matti ne rêvent que d'une chose, trouver la Spada et s'en servir pour convertir les esclaves de Ma-Duk. Ils croient qu'en la possédant, ils n'auront plus à faire couler la sève et le sang, juste à la brandir devant l'impie qui succombera à l'amour de Jena. Ils la cherchent. Cependant, je ne suis pas assez bon conteur pour vous dire si ils la trouveront... A moins que je ne le sois que trop, et il vous faudra alors patienter pour savoir, que je puisse m'amuser un peu avant...
(Textes proposés par Maliani Allori, pour le Prieuré des Racines)