Tagghli/Historien: Unterschied zwischen den Versionen

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(Histoires)
(Lauf, Tagghli, Lauf ... !!!)
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''(Diese Geschichte fand im Rahmen des Januar 2005-Events "Invasion des Nordens" statt, das mehr als 10 IRL-Tage dauerte.)''
 
''(Diese Geschichte fand im Rahmen des Januar 2005-Events "Invasion des Nordens" statt, das mehr als 10 IRL-Tage dauerte.)''
  
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<poem>
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Es sah nach einem sehr ruhigen Nachmittag aus. Der metallische Schrei eines Kipucka durchbrach die Stille, die den Psykopla-Hügel umhüllte. Der Krieg auf den Grünen Anhöhen tobte nun schon seit fast einem Jahr, aber die letzten Wochen waren sehr anstrengend gewesen, da der Druck der Kitin immer stärker wurde.
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Tagghli, Cyrtani und Efflisora saßen friedlich am Lagerfeuer neben dem Handwerksmeister und palaverten.
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Nach den Angriffen der letzten Tage und den erbitterten Kämpfen gegen die Kipuryk-Kitin-Anführer waren die Matis müde und viele von ihnen versuchten bereits, den Krieg zu vergessen, als ob das Gewinnen dieser Schlachten die Gefahr beseitigt hätte.
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Cyrtani war gerade aus Yrkanis zurückgekehrt, wo er verzweifelt versucht hatte, Handwerker und Bohrer anzuwerben, aber ohne Erfolg.
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Die Menschen waren müde geworden, und die drei Homins sahen düster aus.
  
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''-"Wir werden sie nie zurückschlagen können! Sie sind jedes Mal in der Überzahl ... Und die Homins denken nur daran, sich zu bereichern. Kein Handwerker will sich mehr an den Kriegsanstrengungen beteiligen. Was soll aus uns werden, wenn die Garde erneut untergeht?"'''
  
L'après midi s'annoncait très calme. Le cri métallique d'un Kipucka trancha le silence qui enveloppait le Monticule des Psykoplas. La guerre faisait rage sur le Sommet Verdoyant depuis bientôt un an, mais les dernières semaines avaient été très éprouvantes, la pression kitin se faisant de plus en plus forte.
+
''-"Verzweifeln wir nicht, Cyrtani"'', sagte Efflisora, ''"es ist noch Zeit zu reagieren!"''
Tagghli, Cyrtani et Efflisora palabraient paisiblement, assis autour du feu de camp, près du Maitre Artisan.
 
Après les attaques de ces derniers jours, et les âpres batailles contre les Capitaines Kitins Kipuryks, les matis étaient fatigués, et bon nombre d'entre eux tentaient déjà d'oublier la guerre, comme si gagner ces batailles avait suffit à éliminer le danger.
 
Cyrtani rentrait d'Yrkanis, où il avait désespérément tenté d'enrôler des artisans et des foreurs, en vain.
 
La lassitude gagnait le peuple, et les trois homins semblaient bien sombres.
 
  
''-"Jamais nous ne parviendrons à les repousser ! Ils sont à chaque fois plus nombreux ... Et les homins ne pensent qu'à s'enrichir. Plus aucun artisan ne veut participer à l'effort de guerre. Qu'allons nous devenir si la Garde périt à nouveau ?"''
+
''-"Seht! Eine Kolonne von Kipestas greift das Lager an!''' mischte sich Tagghli ein.
  
''-"Ne désespérons pas Cyrtani"'' dit Efflisora, ''"il est encore temps de réagir !"''
+
Etwa zehn Herrscher-Kipestas machten Jagd auf die etwa dreißig anwesenden Wachen.
  
''-"Regardez !! Une colonne de Kipestas attaque le camp !"'' intervint Tagghli.
+
''-"Die Wachen sind da, um sie in Schach zu halten ... Aber wir müssen unbedingt re... Aaaouch!!!'''
  
Une dizaine de Grands Suzerains Kipestas s'acharnaient sur la trentaine de gardes présents.
+
Cyrtani brach auf dem Boden zusammen. Ein Kipucka-Stachel hatte seine Brust durchbohrt und Tagghlis Gesicht mit Saft bespritzt. Er konnte sich gerade noch umdrehen, um zu sehen, wie die chitinartige Wand, die gerade die Königsgarde zerquetscht hatte, auf ihn und Efflisora zuflog.
 
+
Die beiden sahen sich verzweifelt an, bevor sie ebenfalls zusammenbrachen und von einer Meute zerfleischt wurden.
''-"Les gardes sont là pour les contenir ... Mais il nous faudrait absolument re.. Aaaouch !!!"''
 
 
 
Cyrtani s'effondra sur le sol. Un aiguillon de Kipucka venait de lui transpercer la poitrine éclaboussant de seve le visage de Tagghli, qui eût à peine le temps de se retourner pour apercevoir la muraille chitineuse qui venait d'écraser la Garde Royale foncer sur lui et Efflisora.
 
Ils se regardèrent d'un air désespéré, avant de s'effondrer tout les deux à leur tour, déchiquetés par une meute de Suzerains.
 
  
 
''[...]''
 
''[...]''
  
Les trois homins se réveillèrent, courbaturés, brisés, dans les locaux de la Garde de Natae. Ils avaient subit une violente attaque Kitin, et avaient miraculeusement étés sauvés par la Karavan, qui les avait ramenés au plus vite en lieu sûr.
+
Die drei Homins erwachten in den Räumen der Natae-Wache, gekrümmt und gebrochen. Sie hatten einen heftigen Kitin-Angriff erlitten und waren wie durch ein Wunder von der Karavan gerettet worden, die sie so schnell wie möglich an einen sicheren Ort gebracht hatte.
Une fois remis sur pieds, après s'être restaurés, ils décidèrent de retourner au camp du Maître Artisan, et d'essayer de former au plus vite un groupe de combat, afin de chasser la vermine Kitin hors du camp fortifié.
+
Nachdem sie wieder auf den Beinen waren und sich gestärkt hatten, beschlossen sie, zum Lager des Handwerksmeisters zurückzukehren und zu versuchen, so schnell wie möglich eine Kampfgruppe zu bilden, um das Kitin-Ungeziefer aus dem befestigten Lager zu vertreiben.
Il fallait agir au plus vite !
+
Es galt, so schnell wie möglich zu handeln!
  
Pendant ce temps, la rumeur parvint à Yrkanis que le camp était retombé sous la coupe des Kitins, et quelques matis parmis les plus braves se joignèrent au groupe de chasseurs, qui de quatre passa rapidement à une vingtaine d'individus.
+
Inzwischen hatte sich in Yrkanis herumgesprochen, daß das Lager wieder unter die Herrschaft der Kitins geraten war, und einige der mutigsten Matis schlossen sich der Jägergruppe an, die von vier auf etwa 20 Personen anwuchs.
Ce petit groupe de valeureux homins parvint tant bien que mal à anéantir la meute qui tenait le camp de l'artisan, malgré leur infériorité numérque flagrante. Nombres de guerriers furent grièvement blessés au combat, et les soigneurs présents parvenaient à peine à les maintenir en vie. La bataille avait été dure, mais était loin d'être terminée.Un officier Kitin, un Kipuryk, sorti alors de sa tanière pour s'attaquer à la petite troupe, et durant près d'une demi journée, la vingtaine de combattants matis s'est acharnée à essayer de transpercer l'épaisse carapace du Kitin géant. En vain.
+
Diese kleine Gruppe tapferer Homins schaffte es, die Meute, die das Lager der Handwerker hielt, trotz ihrer eklatanten zahlenmäßigen Unterlegenheit zu vernichten. Viele der Krieger wurden im Kampf schwer verletzt und die anwesenden Heiler konnten sie kaum am Leben erhalten. Ein Kitin-Offizier, ein Kipuryk, kam aus seiner Höhle, um die kleine Truppe anzugreifen, und fast einen halben Tag lang versuchten die zwanzig Matis-Kämpfer, den dicken Panzer des riesigen Kitin zu durchdringen. Es gelang ihnen nicht.
Effondrés de fatigue, les guerriers s'épuisaient, la bataille semblait perdue, tant le Kipuryk resistait. Aucun renfort ne s'annoncait, et Tagghli, Cyrtani, Efflisora et les autres désespéraient d'en finir un jour avec ce monstre. Un sentiment de résignation parcouru les guerriers et leurs soigneurs. Comment allaient ils se sortir de cette situation ?
+
Die Krieger waren vor Erschöpfung zusammengebrochen und die Schlacht schien verloren, so sehr hielt der Kipuryk stand. Es kündigte sich keine Verstärkung an und Tagghli, Cyrtani, Efflisora und die anderen verzweifelten daran, dem Monster jemals ein Ende zu bereiten. Ein Gefühl der Resignation durchströmte die Krieger und ihre Heiler. Wie sollten sie aus dieser Situation herauskommen?
C'est alors qu'Ombrae proposa d'essayer d'emmener le capitaine kitin aux portes d'Yrkanis, pour se faire aider par la population de la ville et sa garde. Les matis se regardèrent quelques instants en silence ...
+
Da schlug Ombrae vor, zu versuchen, den Kitin-Hauptmann zu den Toren von Yrkanis zu bringen, um sich dort von der Stadtbevölkerung und ihrer Garde helfen zu lassen. Die Matis sahen sich einen Moment lang schweigend an ...
Qui allait oser attirer l'attention du Kipuryk et allait avoir asser de force et de vitesse pour courir jusque Yrkanis sans périr ?
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Wer würde es wagen, die Aufmerksamkeit des Kipuryk auf sich zu ziehen, und wer würde genug Kraft und Geschwindigkeit haben, um nach Yrkanis zu laufen, ohne umzukommen?
Cinq matis périrent à nouveau en l'espace d'une minute. Il fallait faire quelque chose, sans quoi le géant chitineux serait laché dans le Jardin Majestueux, ravageant tout sur son passage...
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Innerhalb einer Minute starben erneut fünf Matis. Es musste etwas unternommen werden, sonst würde der Riese auf den Majestätischen Garten losgelassen werden und alles auf seinem Weg verwüsten...
  
Tagghli senti qu'il avait ce courage en lui. Il sentait sa sève bouillonner en lui, tremblait de rage, les yeux révulsés, il hurlait en frappant le monstre de toutes ses forces avec son épée ardente. L'appel d'Ombrae résonnait en lui comme un ordre de Jena elle même. Il s'arrèta alors de frapper, recula de quelques mètres, et regarda ses compagnons tomber sous les coups de la bète durant quelques secondes.
+
Tagghli spürte, daß er diesen Mut in sich trug. Er spürte, wie sein Lebenssaft in ihm brodelte, er zitterte vor Wut, seine Augen waren verdreht, er schrie und schlug mit aller Kraft mit seinem glühenden Schwert auf das Monster ein. Der Ruf von Umbrae hallte in ihm wider wie ein Befehl von Jena selbst. Er hörte auf zu schlagen, ging ein paar Meter zurück und beobachtete einige Sekunden lang, wie seine Kameraden unter den Schlägen des Tieres fielen.
Il se concentra, fixa le Kitin et lui lanca une incantation. Blessé au tréfond de son honneur, le Kipuryk se précipita vers lui, et Tagghli, tremblant mais sûr de lui, se mit à courir à toutes jambes en direction d'Yrkanis.
+
Er konzentrierte sich, starrte den Kitin an und sprach eine Beschwörungsformel. In seiner Ehre verletzt, stürzte der Kipuryk auf ihn zu, und Tagghli rannte zitternd, aber selbstbewusst, mit vollen Beinen in Richtung Yrkanis.
Les premiers mètres furent les plus terrifiants. Il voyait le monstre se rapprocher de lui à chaque pas, et son souffle s'envolait aussi vite que son coeur s'emballait. Terrorisé, il courait aussi vite qu'il pouvait. Il ne sentait plus la fatigue, la peur le poussant à courir toujours plus vite. Le sol tremblait sous les pas du monstre qui le poursuivait, et Tagghli osait à peine se retourner pour vérifier qu'il était toujours à ses trousses ...
+
Die ersten Meter waren die furchterregendsten. Er sah, wie das Monster mit jedem Schritt näher kam, und sein Atem ging so schnell, wie sein Herz raste. Voller Angst rannte er so schnell er konnte. Er spürte keine Müdigkeit mehr, denn die Angst trieb ihn an, immer schneller zu rennen. Der Boden bebte unter den Schritten des Monsters, das ihn verfolgte, und Tagghli wagte es kaum, sich umzudrehen, um sich zu vergewissern, dass er noch immer hinter ihm her war ...
Un homin poursuivi par quelques Gingos et autres Ragus et un Kitin grand comme une maison ! Voilà le spectacle offert aux matis qui s'étaient alignés le long de la route pour soigner Tagghli à son passage, alors qu'il continuait à encaisser les coups répétés de la bète. Exténué, il jetta ses dernières forces dans sa course, et parvint aux portes d'Yrkanis.
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Ein Homin, der von einigen Gingos und Ragus und einem haushohen Kitin verfolgt wurde! Das war der Anblick, der sich den Matis bot, die sich entlang der Straße aufgereiht hatten, um Tagghli zu versorgen, während er immer noch die wiederholten Schläge des Tieres einstecken musste. Erschöpft warf er seine letzte Kraft in den Lauf und erreichte die Tore von Yrkanis.
  
Informés de ce qui se passait, les valeureux matis restés en ville formèrent une muraille homine à l'entrée de la ville, et assistèrent à l'arrivée du plus étrange cortège qu'on ai vu depuis longtemps dans le Jardin Majestueux, un homin, seul, à moitié nu et à bout de souffle, poursuivi par un Kipuryk.
+
Als die tapferen Matis, die in der Stadt geblieben waren, von den Vorgängen erfuhren, bildeten sie eine Homin-Mauer am Eingang der Stadt und wurden Zeuge der Ankunft des seltsamsten Zuges, den man seit langem im Majestätischen Garten gesehen hatte: ein Homin, allein, halbnackt und außer Atem, verfolgt von einem Kipuryk.
Le mur d'homin s'entrouvrit pour laisser passer le coureur, et Tagghli se jetta entre ses compagnons, qui refermèrent aussitôt le mur pour empècher le Kipuryk d'entrer en ville. Il roula sur le sol, ivre de fatigue.
+
Die Homin-Mauer öffnete sich, um den Läufer durchzulassen, und Tagghli warf sich zwischen seine Gefährten, die die Mauer sofort wieder schlossen, um den Kipuryk daran zu hindern, in die Stadt zu gelangen. Er rollte sich vor Erschöpfung auf den Boden.
Reprenant son souffle, Tagghli se releva et regarda la garde et le corps d'armée civil attaquer le monstrueux Kitin, et venir enfin à bout de l'infâme vermine géante, qui périt en quelques minutes.
+
Als Tagghli wieder zu Atem kam, stand er auf und beobachtete, wie die Garde und das zivile Korps den monströsen Kitin angriffen und schließlich das berüchtigte Riesenungeziefer besiegten, das in wenigen Minuten starb.
La bataille ne faisait que commencer, et il ne s'agissait là que d'un capitaine, mais grâce à leur ingéniosité et à leur courage, un petit groupe de 20 homins était parvenu à libérer le Maitre Artisan et à éliminer un Capitaine Kitin.
+
Die Schlacht hatte gerade erst begonnen und es handelte sich nur um einen Hauptmann, aber dank ihres Einfallsreichtums und ihres Mutes war es einer kleinen Gruppe von 20 Homins gelungen, den Meisterhandwerker zu befreien und einen Kitin-Hauptmann zu eliminieren.
A présent, nombreux étaient les matis convaincus que leur place était à nouveau au combat, et une nouvelle armée, forte de plus d'une centaine d'homins prit le chemin du champ de bataille. Tagghli était fier de son peuple, fier d'apartenir a cette race d'homins d'honneur. Il reprit son épée, remit son casque, et se dirigea au pas de course vers le nord, entouré de ses compagnons de combat ...
+
Nun waren viele Matis davon überzeugt, daß ihr Platz wieder im Kampf war, und eine neue Armee mit mehr als 100 Homins machte sich auf den Weg zum Schlachtfeld. Tagghli war stolz auf sein Volk, stolz darauf, zu dieser ehrenhaften Rasse von Homins zu gehören. Er nahm sein Schwert wieder an sich, setzte seinen Helm auf und marschierte im Laufschritt nach Norden, umgeben von seinen Kampfgefährten ...
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[[Catégorie:Littérature Matis]]
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[[Kategorie:Literatur der Matis]]
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Version vom 22. Februar 2024, 10:13 Uhr


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Historien

Lauf, Tagghli, Lauf ... !!!

(Diese Geschichte fand im Rahmen des Januar 2005-Events "Invasion des Nordens" statt, das mehr als 10 IRL-Tage dauerte.)

Es sah nach einem sehr ruhigen Nachmittag aus. Der metallische Schrei eines Kipucka durchbrach die Stille, die den Psykopla-Hügel umhüllte. Der Krieg auf den Grünen Anhöhen tobte nun schon seit fast einem Jahr, aber die letzten Wochen waren sehr anstrengend gewesen, da der Druck der Kitin immer stärker wurde.
Tagghli, Cyrtani und Efflisora saßen friedlich am Lagerfeuer neben dem Handwerksmeister und palaverten.
Nach den Angriffen der letzten Tage und den erbitterten Kämpfen gegen die Kipuryk-Kitin-Anführer waren die Matis müde und viele von ihnen versuchten bereits, den Krieg zu vergessen, als ob das Gewinnen dieser Schlachten die Gefahr beseitigt hätte.
Cyrtani war gerade aus Yrkanis zurückgekehrt, wo er verzweifelt versucht hatte, Handwerker und Bohrer anzuwerben, aber ohne Erfolg.
Die Menschen waren müde geworden, und die drei Homins sahen düster aus.

-"Wir werden sie nie zurückschlagen können! Sie sind jedes Mal in der Überzahl ... Und die Homins denken nur daran, sich zu bereichern. Kein Handwerker will sich mehr an den Kriegsanstrengungen beteiligen. Was soll aus uns werden, wenn die Garde erneut untergeht?"'

-"Verzweifeln wir nicht, Cyrtani", sagte Efflisora, "es ist noch Zeit zu reagieren!"

-"Seht! Eine Kolonne von Kipestas greift das Lager an!' mischte sich Tagghli ein.

Etwa zehn Herrscher-Kipestas machten Jagd auf die etwa dreißig anwesenden Wachen.

-"Die Wachen sind da, um sie in Schach zu halten ... Aber wir müssen unbedingt re... Aaaouch!!!'

Cyrtani brach auf dem Boden zusammen. Ein Kipucka-Stachel hatte seine Brust durchbohrt und Tagghlis Gesicht mit Saft bespritzt. Er konnte sich gerade noch umdrehen, um zu sehen, wie die chitinartige Wand, die gerade die Königsgarde zerquetscht hatte, auf ihn und Efflisora zuflog.
Die beiden sahen sich verzweifelt an, bevor sie ebenfalls zusammenbrachen und von einer Meute zerfleischt wurden.

[...]

Die drei Homins erwachten in den Räumen der Natae-Wache, gekrümmt und gebrochen. Sie hatten einen heftigen Kitin-Angriff erlitten und waren wie durch ein Wunder von der Karavan gerettet worden, die sie so schnell wie möglich an einen sicheren Ort gebracht hatte.
Nachdem sie wieder auf den Beinen waren und sich gestärkt hatten, beschlossen sie, zum Lager des Handwerksmeisters zurückzukehren und zu versuchen, so schnell wie möglich eine Kampfgruppe zu bilden, um das Kitin-Ungeziefer aus dem befestigten Lager zu vertreiben.
Es galt, so schnell wie möglich zu handeln!

Inzwischen hatte sich in Yrkanis herumgesprochen, daß das Lager wieder unter die Herrschaft der Kitins geraten war, und einige der mutigsten Matis schlossen sich der Jägergruppe an, die von vier auf etwa 20 Personen anwuchs.
Diese kleine Gruppe tapferer Homins schaffte es, die Meute, die das Lager der Handwerker hielt, trotz ihrer eklatanten zahlenmäßigen Unterlegenheit zu vernichten. Viele der Krieger wurden im Kampf schwer verletzt und die anwesenden Heiler konnten sie kaum am Leben erhalten. Ein Kitin-Offizier, ein Kipuryk, kam aus seiner Höhle, um die kleine Truppe anzugreifen, und fast einen halben Tag lang versuchten die zwanzig Matis-Kämpfer, den dicken Panzer des riesigen Kitin zu durchdringen. Es gelang ihnen nicht.
Die Krieger waren vor Erschöpfung zusammengebrochen und die Schlacht schien verloren, so sehr hielt der Kipuryk stand. Es kündigte sich keine Verstärkung an und Tagghli, Cyrtani, Efflisora und die anderen verzweifelten daran, dem Monster jemals ein Ende zu bereiten. Ein Gefühl der Resignation durchströmte die Krieger und ihre Heiler. Wie sollten sie aus dieser Situation herauskommen?
Da schlug Ombrae vor, zu versuchen, den Kitin-Hauptmann zu den Toren von Yrkanis zu bringen, um sich dort von der Stadtbevölkerung und ihrer Garde helfen zu lassen. Die Matis sahen sich einen Moment lang schweigend an ...
Wer würde es wagen, die Aufmerksamkeit des Kipuryk auf sich zu ziehen, und wer würde genug Kraft und Geschwindigkeit haben, um nach Yrkanis zu laufen, ohne umzukommen?
Innerhalb einer Minute starben erneut fünf Matis. Es musste etwas unternommen werden, sonst würde der Riese auf den Majestätischen Garten losgelassen werden und alles auf seinem Weg verwüsten...

Tagghli spürte, daß er diesen Mut in sich trug. Er spürte, wie sein Lebenssaft in ihm brodelte, er zitterte vor Wut, seine Augen waren verdreht, er schrie und schlug mit aller Kraft mit seinem glühenden Schwert auf das Monster ein. Der Ruf von Umbrae hallte in ihm wider wie ein Befehl von Jena selbst. Er hörte auf zu schlagen, ging ein paar Meter zurück und beobachtete einige Sekunden lang, wie seine Kameraden unter den Schlägen des Tieres fielen.
Er konzentrierte sich, starrte den Kitin an und sprach eine Beschwörungsformel. In seiner Ehre verletzt, stürzte der Kipuryk auf ihn zu, und Tagghli rannte zitternd, aber selbstbewusst, mit vollen Beinen in Richtung Yrkanis.
Die ersten Meter waren die furchterregendsten. Er sah, wie das Monster mit jedem Schritt näher kam, und sein Atem ging so schnell, wie sein Herz raste. Voller Angst rannte er so schnell er konnte. Er spürte keine Müdigkeit mehr, denn die Angst trieb ihn an, immer schneller zu rennen. Der Boden bebte unter den Schritten des Monsters, das ihn verfolgte, und Tagghli wagte es kaum, sich umzudrehen, um sich zu vergewissern, dass er noch immer hinter ihm her war ...
Ein Homin, der von einigen Gingos und Ragus und einem haushohen Kitin verfolgt wurde! Das war der Anblick, der sich den Matis bot, die sich entlang der Straße aufgereiht hatten, um Tagghli zu versorgen, während er immer noch die wiederholten Schläge des Tieres einstecken musste. Erschöpft warf er seine letzte Kraft in den Lauf und erreichte die Tore von Yrkanis.

Als die tapferen Matis, die in der Stadt geblieben waren, von den Vorgängen erfuhren, bildeten sie eine Homin-Mauer am Eingang der Stadt und wurden Zeuge der Ankunft des seltsamsten Zuges, den man seit langem im Majestätischen Garten gesehen hatte: ein Homin, allein, halbnackt und außer Atem, verfolgt von einem Kipuryk.
Die Homin-Mauer öffnete sich, um den Läufer durchzulassen, und Tagghli warf sich zwischen seine Gefährten, die die Mauer sofort wieder schlossen, um den Kipuryk daran zu hindern, in die Stadt zu gelangen. Er rollte sich vor Erschöpfung auf den Boden.
Als Tagghli wieder zu Atem kam, stand er auf und beobachtete, wie die Garde und das zivile Korps den monströsen Kitin angriffen und schließlich das berüchtigte Riesenungeziefer besiegten, das in wenigen Minuten starb.
Die Schlacht hatte gerade erst begonnen und es handelte sich nur um einen Hauptmann, aber dank ihres Einfallsreichtums und ihres Mutes war es einer kleinen Gruppe von 20 Homins gelungen, den Meisterhandwerker zu befreien und einen Kitin-Hauptmann zu eliminieren.
Nun waren viele Matis davon überzeugt, daß ihr Platz wieder im Kampf war, und eine neue Armee mit mehr als 100 Homins machte sich auf den Weg zum Schlachtfeld. Tagghli war stolz auf sein Volk, stolz darauf, zu dieser ehrenhaften Rasse von Homins zu gehören. Er nahm sein Schwert wieder an sich, setzte seinen Helm auf und marschierte im Laufschritt nach Norden, umgeben von seinen Kampfgefährten ...