Kapitel I - Ein Schicksal erfüllt mit Ruhm: Unterschied zwischen den Versionen

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{{Quotation|''Bélénor Nébius, narrateur'' • ''Cheng Lai'SuKi, illustratrice''|
 
{{Quotation|''Bélénor Nébius, narrateur'' • ''Cheng Lai'SuKi, illustratrice''|
{{Paragraphes FR|Le bambin ouvrit les yeux et commença à gazouiller. Agitant ses petits bras potelés, il chercha du bout de ses doigts maladroits la poupée de chiffon qui partageait ses nuits depuis sa naissance. Ne la trouvant pas, il gesticula afin de s’extraire de son cocon de draps, et attrapa les barreaux protecteurs de son petit lit pour se redresser. Comme bien des matins, il la trouva allongée sur le sol, le regardant d’un air déçu, mécontente d’avoir à nouveau été rejetée par inadvertance à l’extérieur du nid chaud et douillet. Il s’apprêtait à la rejoindre, moyennant quelques acrobaties, au moment où le rideau de la pièce dans laquelle il se trouvait s’ouvrit. L’apparition matinale avait beau être récurrente, jamais il ne se lassait de l’incroyable beauté de sa mère. Oubliant totalement sa poupée, il battit des bras en rigolant, pressé de retrouver celle qui chaque soir lui était arrachée par son père. Derrière son masque tatoué, la [[Zoraï]] lui rendit son sourire et laissa échapper quelques mots. S’il ne comprenait pas ses paroles, sa voix restait la plus belle des mélodies qu’il connaisse.
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Das Kleinkind öffnete die Augen und begann zu zwitschern. Mit seinen pummeligen Ärmchen suchte es mit seinen ungeschickten Fingerspitzen nach der Stoffpuppe, die seit seiner Geburt seine Nächte geteilt hatte. Als er sie nicht fand, gestikulierte er, um sich aus seinem Kokon aus Bettlaken zu befreien, und griff nach den schützenden Gitterstäben seines Bettchens, um sich aufzurichten. Wie an vielen anderen Morgen fand er sie auf dem Boden liegend vor, wo sie ihn enttäuscht ansah, weil sie wieder einmal aus Versehen aus ihrem warmen und gemütlichen Nest geworfen worden war. Er wollte sich gerade mit etwas Akrobatik zu ihr begeben, als sich der Vorhang des Zimmers, in dem er sich befand, öffnete. Obwohl es immer wieder vorkam, dass seine Mutter am Morgen erschien, konnte er sich niemals an ihrer unglaublichen Schönheit satt sehen. Er vergaß seine Puppe völlig und schlug lachend mit den Armen, weil er es kaum erwarten konnte, diejenige zu finden, die ihm jeden Abend von seinem Vater entrissen wurde. Hinter ihrer tätowierten Maske erwiderte die Zorai sein Lächeln und ließ ein paar Worte fallen. Wenn er auch ihre Worte nicht verstand, so war ihre Stimme doch die schönste Melodie, die er kannte.
  
 
« Bonjour mon trésor. Encore une nuit agitée à ce que je vois. »
 
« Bonjour mon trésor. Encore une nuit agitée à ce que je vois. »

Version vom 30. Juni 2022, 15:13 Uhr

de:Kapitel I - Ein Schicksal gepflastert mit Ruhm en:Chapter I - A Fate Paved with Glory fr:Chapitre I - Un destin pavé de gloire ru:Глава I - Судьба, вымощенная славой
 
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Übersetzung zur Überprüfung
Gib nicht den Mitwirkenden die Schuld, sondern komm und hilf ihnen. 😎


I - Ein Schicksal gepflastert mit Ruhm

Jahr 2464 von Jena

Das Kleinkind öffnete die Augen und begann zu zwitschern. Mit seinen pummeligen Ärmchen suchte es mit seinen ungeschickten Fingerspitzen nach der Stoffpuppe, die seit seiner Geburt seine Nächte geteilt hatte. Als er sie nicht fand, gestikulierte er, um sich aus seinem Kokon aus Bettlaken zu befreien, und griff nach den schützenden Gitterstäben seines Bettchens, um sich aufzurichten. Wie an vielen anderen Morgen fand er sie auf dem Boden liegend vor, wo sie ihn enttäuscht ansah, weil sie wieder einmal aus Versehen aus ihrem warmen und gemütlichen Nest geworfen worden war. Er wollte sich gerade mit etwas Akrobatik zu ihr begeben, als sich der Vorhang des Zimmers, in dem er sich befand, öffnete. Obwohl es immer wieder vorkam, dass seine Mutter am Morgen erschien, konnte er sich niemals an ihrer unglaublichen Schönheit satt sehen. Er vergaß seine Puppe völlig und schlug lachend mit den Armen, weil er es kaum erwarten konnte, diejenige zu finden, die ihm jeden Abend von seinem Vater entrissen wurde. Hinter ihrer tätowierten Maske erwiderte die Zorai sein Lächeln und ließ ein paar Worte fallen. Wenn er auch ihre Worte nicht verstand, so war ihre Stimme doch die schönste Melodie, die er kannte.

« Bonjour mon trésor. Encore une nuit agitée à ce que je vois. »

Elle s’approcha du berceau, ramassa la poupée puis lui tendit les bras. L’enfant, qui trépignait déjà d’impatience, imita son geste et rigola de plus belle lorsque sa mère l’attrapa par la taille et le fit décoller. Elle le fit valser quelques secondes dans les airs, posa son front osseux contre celui encore vierge de son fils, puis le serra sur son cœur.

« Aujourd'hui est un grand jour pour toi Pü. Maman croit en toi. Comme pour ton frère, le destin qui t’attend est pavé de gloire. »

Le bambin se calma immédiatement au contact du masque et de la peau bleue de sa mère. Elle avait si bon goût. Elle sentait si bon. Elle était si douce. Ouvrant la bouche, il passa sa langue sur la chair chaude pour capter les effluves suaves de la sueur maternelle. Tout en se dirigeant vers la pièce principale de l’habitation, la Zoraï sortit de sa tunique végétale l’un de ses imposants seins, qu’elle tendit à son fils. Celui-ci ne se fit pas prier et attrapa à pleines mains la courbe voluptueuse, tandis que sa bouche fondait sur l’extrémité dressée qui chaque jour le nourrissait.

La demeure de Pü et de sa famille était composée d’une grande hutte circulaire, qui contenait la pièce principale, et de deux petites huttes flanquant la grande, qui accueillaient la chambre parentale dans laquelle dormait Pü et la chambre de son grand frère. Les fondations de l’installation étaient principalement constituées de bois souple, de lianes et de diverses grandes feuilles sélectionnées pour leur imperméabilité. Après celle de Grand-Mère Bä-Bä, cette habitation était la plus imposante de la tribu. Au centre de la pièce principale trônait la table familiale, sur laquelle reposait une vaste quantité de nourriture variée. Autour de celle-ci, le père et le frère de Pü déjeunaient en silence. Pü fixait successivement les deux homins sans cesser de téter le sein de sa mère.

  Bélénor Nébius, narrateurCheng Lai'SuKi, illustratrice

Son grand masque noir lui faisait peur…
Vorlage:Paragraphes FR
Sang Fu-Tao était le Masque Noir

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Vorlage:Portail Catégorie:La Guerre Sacrée