Aus EnzyklopAtys
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J’espère qu’il vous plaira autant qu’à moi.
Ça parle du Désert, ça parle des Fyros.Vérité, Discipline, Honneur et Justice.
Tels sont les quatre piliers sur lesquels l'empire Fyros a été construit. Sans eux, nous serions toujours des sauvages, des tribus ennemies parcourant le désert des Anciennes Terres. Ces valeurs nous montrent la voie, et ce n'est qu'en s'unissant autour de ces vertus que les anciennes tribus sont devenues un peuple puissant.
A l'aube des temps, bien avant le premier Empire et plus longtemps encore avant le premier Grand Essaim de kitins,
les homins qui allaient s'appeler « Fyros » erraient sur l'écorce aride d'Atys en petits groupes familiaux, parfois plus nombreux. Ceux qui étaient plus belliqueux vainquirent rapidement, ceux qui étaient plus pacifiques s’intégrèrent à leurs tribus. Cependant, ces alliances ne tardèrent pas à se rencontrer et des combats féroces, longs et sanglants éclatèrent. Puis elles se transformrent en vendettas, dont certaines perdurent encore aujourd'hui sous forme d'aversion entre certaines familles. Ce fut une période terrible, mais qui a jeté les bases de notre culture actuelle, assez guerrière il est vrai.
Nous avons eu la chance que naisse une tribu ne se consacrant pas uniquement à faire couler le sang et s'interrogeant sur le sens de la guerre perpétuelle entre les uns et les autres. Le nom de cette tribu et de ses chefs est perdu depuis longtemps dans le passé, mais nous savons par la tradition orale que cette tribu a d'abord réussi à vaincre certaines des tribus voisines. Au lieu de massacrer tous leurs membres, ces guerriers ont fait preuve de pitié en faisant des prisonniers. Les homins surviants se sont vus proposer une offre. Ils pouvaient se joindre à la tribu et vivre en son sein, ou bien on leur donnait des provisions pour qu'ils puissent partir à la recherche d'une autre tribu qui pourrait les accueillir.
S'ils choisissaient la première option, on ne leur demandait rien de plus que de la loyauté. S'ils partaient, il n'y avait aucune garantie que leur nouvelle tribu, s'ils en trouvaient une, ne serait pas bientôt attaquée à son tour.
C'est ainsi que la tribu s'est développée et qu'elle a bientôt compté de nombreux guerriers impatients de faire leurs preuves et de se baigner dans la gloire de la bataille. Cela s'avérait risqué, car certains homins succombaient à l'ivresse du combat et devenaient des bêtes incontrôlables, pires que des ocyx déchaînés. Un système a donc été créé, dont les règles organisaient le quotidien des guerriers, et des punitions ont été imaginées pour empêcher la cruauté. Tout combattant qui se perdait dans une frénésie de sang et tuait des innocents était puni de mort. Quiconque prenait plus que sa part du butin était dépossédé et quiconque osait s'imposer à un autre homin était privé à jamais de cette possibilité. Une discipline stricte et le respect de ces règles ont fini par rendre l'armée presque invincible.
Très vite, les autres membres de la tribu, non combattants, ont adopté des règles similaires et ont discipliné leur vie.
De ces règles et du système de valeurs commun naquit finalement le sentiment d'honneur personnel. Celui qui exigeait de chaque homin de regarder en lui-même et de se considérer comme responsable de mener une bonne vie. De respecter les règles et de ne pas trahir la tribu, de ne pas lui mentir, ni la trahir. Avec le temps, la tribu est devenue plus grande et plus puissante, mais aucune des tribus indépendantes restantes n'a réussi à s'unir avec d'autres pour lui tenir tête. Les vieilles blessures et la haine mutuelle étaient trop profondes.
Mais les anciens de la grande tribu étaient fatigués de la guerre et ils ont envoyé des messagers aux familles restantes. Le message était de se joindre à eux sans effusion de sang afin de mettre fin à la guerre éternelle. Ils pouvaient rejoindre la grande tribu pacifiquement et profiter de tous les avantages que cela impliquait, ou continuer à vivre en tant que petites familles indépendantes. À condition toutefois qu'ils paient une obole annuelle s'ils souhaitaient s'installer sur le territoire de la grande tribu, ou une taxe unique s'ils le traversaient sur leur chemin. Ainsi, la grande tribu ne les dérangerait plus.
Certains rejoignirent la tribu, d'autres non. Le temps passa et de cette graine naquit finalement la fière nation des Fyros. Même si aujourd'hui nous suivons un empereur et non plus un ancien de la tribu, même si nous ne nous dispersons plus dans des guerres inutiles et sommes devenus sédentaires, nous sommes toujours unis par les vertus que nos ancêtres ont créées pour nous.
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