La section des armes de mêlée décrit les épées, haches, massues, bâtons et lances adaptés à une utilisation à une main ou à deux mains. Parmi les autres armes de mêlée à deux mains, on trouve les piques et les amplificateurs magiques. Il faut souligner que les armes à une main permettent à leur porteur d'utiliser également un bouclier ou une dague dans la main gauche, et que les armes à deux mains présentent l'avantage de causer plus de dégâts. Les 3 types de dégâts infligés lors des combats de mêlée sont tranchants, perforants et contondants selon l'arme.
    
    Les différentes parties d'objets utilisées pour la fabrication des armes de mêlée comprennent des contrepoids, des poignées, des hampes, des lames/marteaux/pointes. L'élément d'objet nécessaire aux amplificateurs magiques est la concentration. L'expert homin à consulter pour la création d'armes de mêlée est le forgeron d'armes de mêlée.
    
    Par le passé, chaque civilisation avait développé des compétences particulières intégrées à leur art de la guerre. Cependant, au cour des deux années de cohabitation dans les Primes Racines, suite au Grand Essaim de 2481, les artisans et les guerriers de chaque race commencèrent à échanger leurs compétences, permettant ainsi une plus grande diversité dans le choix des armes. Cependant, certains conservateurs ne font confiance qu'aux armes et compétences de mêlée traditionnelles et perfectionnées par leurs ancêtres.
    
    Les Matis étaient autrefois des chevaliers de renom et développaient depuis leur plus jeune âge les compétences du maniement des épées, pour les duels mais également pour achever leur ennemi. Un chevalier courageux était également en mesure de maîtriser la pique debout ou sur un mektoub. Les Zoraïs, retranchés derrière le grand mur longeant leurs frontières, purent maintenir à distance les violences interraciales grâce à leurs formidables lances en équilibre le long des murs. Dans les combats rapprochés, la massue tenait une place de choix. Les Fyros au combat terrifiaient l'ennemi par de grands rugissements alors qu'ils chargeaient avec leurs haches embrasées. Ce fut au cours de leur lutte contre l'esclavagisme des Matis que les Trykers développèrent leurs activités de guérilla et parfirent leur agilité à la dague. Ils se faufilaient silencieusement dans la nuit et égorgeaient avec adresse les ravisseurs de leurs semblables. Il faut préciser cependant que les lances et les piques sont souvent choisies par les soldats fédéraux pour leur plus grande portée.