Aus EnzyklopAtys
Leda (Diskussion | Beiträge) K (→Chronique n°1 - Une lettre mystérieuse) |
Leda (Diskussion | Beiträge) K (→Chronique n°2 - Une rencontre impromptue) |
||
Zeile 20: | Zeile 20: | ||
{{couillard}} | {{couillard}} | ||
− | === | + | === Chronik Nr. 2 - Eine spontane Begegnung === |
− | + | {{Zitat|''Auszug aus den Chroniken von V.M.''| | |
− | + | [[Mezza Triva]] machte sich auf den Weg zu seinen Gemächern. Die letzten Tage waren turbulent gewesen... Was wollten die [[Karavan]] und die [[Kuilde]] von ihr? Sie seufzte zum hundertsten Mal an diesem Tag. | |
− | + | « Was hält die Zukunft für uns bereit ? », fragte sie sich. | |
+ | |||
+ | Sie wollte gerade die Türschwelle zu ihrer Wohnung überschreiten, als sie hörte: | ||
« Serae Mezza Triva ! » | « Serae Mezza Triva ! » | ||
− | + | Sie drehte sich plötzlich um und sah [[Rodi di Varello]] vor sich stehen. | |
− | |||
− | |||
− | + | « Herzog Rodi Di Varello ... Wir hatten lange nicht mehr miteinander gesprochen. », antwortete sie mit einem leicht verkrampften Lächeln. « Ich dachte, Sie wollten nicht mehr mit mir sprechen seit… »<br />« Ich bin nicht hier, um in der Vergangenheit zu wühlen... Die Stunde ist ernst », entgegnete Rodi Di Varello. | |
− | + | Er lehnte sich gegen die Wand und verschränkte die Arme. Er sah nicht aus wie an einem guten Tag. Mezza sagte sich, daß es nicht mehr an der Zeit war, alten Groll zu hegen. | |
− | :― | + | :― « Oder komm doch einfach zu mir nach Hause, dann können wir uns in einem Rahmen unterhalten, der vielleicht besser dazu geeignet ist.… <br />- Fila, wir haben uns schon lange nicht mehr geduzt. |
− | + | :― Was willst du, die Zeit vergeht... Worüber sollen wir uns unterhalten? Geht es vielleicht um das Schreiben der Kuilde ? » | |
− | + | Rodi Di Varello nickte und antwortete sogleich: | |
− | + | « Sil, der König hat seine Gemächer seit dem Eintreffen dieses Schreibens nicht mehr verlassen. Auch die Königin darf nicht mehr hinein. <br />- Du wirst mir doch nicht weismachen wollen, daß das alles ist, was du weißt, bist du nicht sein Berater?<br />- Sil, ich glaube, wir werden unsere Differenzen wirklich ausräumen müssen. Wir stehen an der Schwelle zu einer Entscheidung, die das Königreich verändern wird. Bist du bereit, meinen Vorschlag zu hören? Zum Wohle des Königreichs? » | |
− | + | Mezza Triva sah Rodi Di Varello fasziniert an. Was zum Teufel war hier los? | |
− | + | « Ich höre dir zu… » | |
+ | }} | ||
{{couillard}} | {{couillard}} |
Version vom 16. April 2022, 22:36 Uhr
Die letzte Bearbeitung war von Leda am 16.04.2022.
Inhaltsverzeichnis
Chronik Nr. 1 - Ein geheimnisvoller Brief
“Lea Lenardi ging in ihrem Zimmer auf und ab.
« Bist du dir sicher, dass du den Boten gesehen hast? », fragte sie eine ihrer Hofdamen.
« Sil, Euer Hoheit. »Die Königin fragte sich, was ein Vertreter der Kuilde von ihrem Mann, König Yrkanis, wollen könnte. Sicherlich war die Lage des Königreichs gelinde gesagt prekär, aber daß sich die Agenten der Karavan dafür interessieren würden?!
« Ich frage mich, was die Zukunft bringen wird. Diese Nachricht sagt mir nichts Gutes… », seufzte sie. « Corolle! Glaubst du, daß diese Nachricht ein gutes Omen ist ? »
Die Hofdame zeigte diesmal ein leichtes Lächeln, das auf viele verschiedene Arten gelesen werden konnte. Sie verbeugte sich und nickte.
« Gut, ich hoffe, du hast Recht… »
Lea drehte sich um und ging auf den Balkon ihrer Gemächer zu. Sie blieb am Rand stehen und betrachtete den Morgen, der über Yrkanis anbrach. Die Zukunft könnte dem Königreich wieder gut tun.
— Auszug aus den Chroniken von V.M.
Chronik Nr. 2 - Eine spontane Begegnung
“
Mezza Triva machte sich auf den Weg zu seinen Gemächern. Die letzten Tage waren turbulent gewesen... Was wollten die Karavan und die Kuilde von ihr? Sie seufzte zum hundertsten Mal an diesem Tag.« Was hält die Zukunft für uns bereit ? », fragte sie sich.
Sie wollte gerade die Türschwelle zu ihrer Wohnung überschreiten, als sie hörte:
« Serae Mezza Triva ! »
Sie drehte sich plötzlich um und sah Rodi di Varello vor sich stehen.
« Herzog Rodi Di Varello ... Wir hatten lange nicht mehr miteinander gesprochen. », antwortete sie mit einem leicht verkrampften Lächeln. « Ich dachte, Sie wollten nicht mehr mit mir sprechen seit… »
« Ich bin nicht hier, um in der Vergangenheit zu wühlen... Die Stunde ist ernst », entgegnete Rodi Di Varello.Er lehnte sich gegen die Wand und verschränkte die Arme. Er sah nicht aus wie an einem guten Tag. Mezza sagte sich, daß es nicht mehr an der Zeit war, alten Groll zu hegen.
- ― « Oder komm doch einfach zu mir nach Hause, dann können wir uns in einem Rahmen unterhalten, der vielleicht besser dazu geeignet ist.…
- Fila, wir haben uns schon lange nicht mehr geduzt.
- ― Was willst du, die Zeit vergeht... Worüber sollen wir uns unterhalten? Geht es vielleicht um das Schreiben der Kuilde ? »
Rodi Di Varello nickte und antwortete sogleich:
« Sil, der König hat seine Gemächer seit dem Eintreffen dieses Schreibens nicht mehr verlassen. Auch die Königin darf nicht mehr hinein.
- Du wirst mir doch nicht weismachen wollen, daß das alles ist, was du weißt, bist du nicht sein Berater?
- Sil, ich glaube, wir werden unsere Differenzen wirklich ausräumen müssen. Wir stehen an der Schwelle zu einer Entscheidung, die das Königreich verändern wird. Bist du bereit, meinen Vorschlag zu hören? Zum Wohle des Königreichs? »Mezza Triva sah Rodi Di Varello fasziniert an. Was zum Teufel war hier los?
« Ich höre dir zu… »
— Auszug aus den Chroniken von V.M.
Chronique n°3 - Une nouvelle maître d’armes
Elran Antolli était adossé au mur. Entouré d’autres soldats matis, il suivait avec attention le duel se déroulant entre Nini Cizzo et un jeune garde plutôt talentueux. Le combat durait plus qu’à l’accoutumée.
« Je vois que Nini a trouvé un jeune garde de valeur, il faudra le garder à l’oeil… Une bonne recrue n’est jamais de trop »
Elran se retourna et vit Mezza Triva à ses côtés. Il se mit au garde-à-vous en reconnaissant la Maître de guerre du Royaume.
« J'ai l'idée d'une mission pour notre chère Nini... Pensez-vous, Ser Elran, qu'elle est capable de transmettre ses connaissances en combat à une recrue de mon choix ?
- ― ... Oui, très certainement... Même si celui-ci risque de souffrir dans un premier temps. »
Elran se retourna et vit la fin du duel approcher. Si Nini pouvait apprendre ne fut-ce qu'un dizième de ce qu'elle maîtrise, cette fameuse recrue devrait devenir un bon guerrier.
« Faites cesser le combat Ser Elran et amenez-moi Nini, dit impérieusement Mezza Triva.
- ― Tout de suite Serae Mezza Triva»
Nini Cizzo s’arrêta lorsqu’Elran vint la voir et le suivit auprès de sa Générale.
« Serae Nini Cizzo, prenez une pique avec vous et suivez-moi ! Vous êtes dorénavant la maître d’armes d’une recrue qui a délaissé ses entrainements depuis trop longtemps… »
Elran et Nini se regardèrent l’un l’autre en affichant un regard interrogateur. Tous deux connaissaient Mezza Triva depuis longtemps mais n’arrivaient pas encore à percer les mystères qui l’entouraient… Nini s’inclina, prit une pique et suivit la Maître de Guerre matis.
Après quelques minutes de réflexion, Elran pensa comprendre et se dit que Mezza n’avait sans doute pas tort. Il aurait sûrement besoin d’une mise à niveau, ce qui le fit sourire de bon coeur.
« Surtout avec Nini Cizzo comme maître d’armes ! », lâcha-t-il tout haut sans s’en rendre compte.
Extrait des chroniques de V.M.
Chronique n°4 - Un père un fils…
Elran Antolli parcourait les couloirs du palais une missive à la main. Il était convoqué par la Reine Léa et s’y rendait le pas léger. Cela faisait en effet quelques années qu’il n’avait pas eu l’honneur d’un entretien privé avec Léa Lenardi.
Elran avait encore connu son père, Bravichi, il y a bien des années de cela. Jena ! Les années passent… Elran hâta son pas, il ne voulait pas la faire attendre plus longtemps. Une des dames de compagnie de la reine, Corolle di Fumaroli l’attendait dans l’antichambre et l’accueillit.
- « Deles silam Ser Elran Antolli, enchantée de vous revoir.
- ― De même, Serae di Fumaroli, répondit Elran d’un ton poli mais en durcissant légèrement ses traits.
- La reine vous attend, entrez donc.
Elran s’inclina et avança dans la chambre d’un pas décidé.
- ― Ser Antolli, vous voici donc, lui dit la reine arborant un sourire amical.
- ― À votre service, Ma reine.
- ― Quel est le moral des troupes pour le moment Ser Antolli ?
- ― Bon, même si l’armée manque de moyens à l’heure actuelle. Nous nous préparons tant bien que mal à l’éventualité d’une attaque maraudeure… J’ai soumis plusieurs demandes au Roi, et Serae Mezza Triva au Prince.
- ― Mon fils prend-t-il l’entraînement à cœur ? Serae di Fumaroli m’a dit que sa maître d’armes était pour le moins impitoyable.
- ― Sil, il progresse lentement mais sûrement.
- ― En effet, il passe également beaucoup de temps avec le Karan. Cela fait bien des années que je ne les avais pas vus se parler pendant de si longues heures. Ils semblent recevoir les visites de Ser Di Varello et de Serae Mezza Triva.
- ― C’est ce que j’ai cru entendre…
La reine regardait par la fenêtre et voyait la lumière du soleil couchant illuminer Yrkanis.
- ― Ma Reine ?
- ― Sil, Ser Antolli ?
- ― Le Roi a-t-il eu une nouvelle missive de la Kuilde ?
Extrait des chroniques de V.M.
Chronique n°5 - Royal Destin
Ser Girini di Antorello priait silencieusement Jena dans son petit temple privé, ses paumes tournées humblement vers le ciel. Il perçut clairement des bruits de pas étouffés derrière lui mais ne se laissa pas distraire. Nul n’avait le pouvoir de le détourner de sa prière …
Après de longues minutes, il se releva avec l’élégance raffinée seyant aux Matis puis fit face à celui qui attendait patiemment. Le visiteur s’inclina respectueusement.
- « Deles silam Grand Herena.
- ― Deles silam Duc. Que me vaut le plaisir de votre visite ?
Leur ton froid démentait l’amabilité des paroles échangées.
- ― Le Karan m’envoie vers vous, Grand Herena. Il veut savoir s'il est prêt.
- ― La Lumière divine de notre Déesse bien-aimée le guide, Duc. Je l’ai observé longuement ces derniers temps. Il est prêt
- ― Tout ceci est-il vraiment nécessaire, Grand Herena ? Son temps n’est pas encore venu …
- ― Ne blasphémez pas, répondit Ser Girini avec assurance. La missive de la Kuilde est sans appel et vous le savez. Jena guide leurs pas plus que ceux de quiconque. Vous n’avez pas à aller contre leur Destin
Ser Rodi inclina légèrement la tête avant de tourner les talons. Il savait désormais qu’aucun retour en arrière n’était possible.
Extrait des chroniques de V.M.
Chronique n°6 - Secrets d’homines
Lilli Tinari s’assit lourdement sur le couvre-lit brodé de la Karae. Elle regarda en riant Nine Vivaldo qui se trémoussait en tenant devant elle une des somptueuses tenues de la Karae.
- ― Rêve pas Nine, jamais t’auras de belle robe comme celle-là !
- ― Et pourquoi pas d’abord ? Jena a fait de moi une homine de chambre mais p’t’êt’ que d’main mon beau Duc m’épousera !
- ― T’y crois encore à ton Duc ?
- ― Pffft ! Jalouse ! Et puis r’garde Serae Tamiela Fera, elle n’était rien et la v’là future Karae ! Alors tu vois ?
- ― Ouais, j’vois surtout qu’c’est la quatrième fois que j’dois élargir la taille de ses robes… Tu crois qu’c’est pour quand Lilli ?
- ― J’sais pas mais en tout cas elle passe beaucoup d’temps avec la Karae ces jours-ci. Tu crois qu’Serae Lea lui explique le rôle de mère ?
- ― J’en sais rien mais l’aut’jour, quand j’les regardais par le trou d’la porte, j’ai vu Lea faire une révérence à Miela ! Et elle semblait pas contente du hochement d’tête de Miela. Elle lui a fait refaire trois fois !
- ― Attention, y a des pas qui approchent !”
Les deux homines de chambre se remirent aussitôt au travail, s’affairant à lisser à la perfection le couvre-lit de la Reine.
Extrait des Chroniques de V.M.
Chronique n°7 - Prière
Piro Staldo se tenait en retrait dans le sanctuaire privé, tenant avec soin la cape du Duc Rodi di Varello. Celui-ci, agenouillé devant une magnifique statue représentant Jena, érigée depuis peu sur ordre du Karan, priait la Déesse à mi-voix. Curieux, Piro s'avança de quelques pas afin d'entendre ses paroles.
« ... Toi qui as porté ton choix divin sur le Karan
pour accomplir cette mission sacrée dont il ne souffle mot à quiconque,
soit assurée que je ferai tout pour que Ta Volonté s'accomplisse. »
Rodi hésita avant de poursuivre.
« Je reconnais avoir un moment été envahi par le doute, moi qui Le sert depuis si longtemps ... mais à présent ... »
Une main posée sur son épaule fit reculer vivement Piro Staldo, qui fit volte face.
« Cuicho, ne me refais jamais une peur pareille ! », murmura-t-il.
Le messager s'inclina en souriant.
« Quels secrets Ser Rodi confie-t-il donc à Jena pour te faire sursauter ainsi ?
- ― Rien qui ne mérite d'être répété... Hmmm... Que fais-tu donc ici ?
- ― Le Karan m'envoie chercher Ser Rodi di Varello. »
Extrait des chroniques de V.M.
Vorlage:Portail Chroniques catégorie:Chroniques des Sommets Verdoyants