La-Win-Cho: Unterschied zwischen den Versionen

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Guten Tag an Sie alle. Mein Name ist La-Win-Cho. Ich bin [[Zoraï]], Priester der [[Kami]] und Repräsentant der [[Die Zirkel der Zoraï|Zoraï-Zirkel]]. Treten Sie näher und hören Sie meine Geschichte....
 
Guten Tag an Sie alle. Mein Name ist La-Win-Cho. Ich bin [[Zoraï]], Priester der [[Kami]] und Repräsentant der [[Die Zirkel der Zoraï|Zoraï-Zirkel]]. Treten Sie näher und hören Sie meine Geschichte....
  
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Ich wachte ruckartig auf ... Dieser Traum, er ist zu real, das ist nicht möglich.  
 
Ich wachte ruckartig auf ... Dieser Traum, er ist zu real, das ist nicht möglich.  
 
Ich....Das ist..... Mein Leben.... ich muß es aufschreiben, damit ich mich daran erinnern kann.  
 
Ich....Das ist..... Mein Leben.... ich muß es aufschreiben, damit ich mich daran erinnern kann.  
*La-Win nimmt eine Feder*.
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*La-Win nimmt eine Feder*  
  
"Je me nomme La-Win-Cho. J'ai été élevé dans la jungle sauvage par le clan familial. Après le [[Grand Essaim]], mon clan s'est refugié dans une région qui leur était inconnue. Il a survécu, malgré les restes de patrouilles [[kitins]], les carnivores, la faim mais surtout l'absence d'autres [[homins]]. Nous pensions être les seuls survivants, jusqu'au jour où nous avons trouvé un convoi, dévasté, lacéré. Nous connaissions les coupables, c'était Eux.  
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"Mein Name ist La-Win-Cho. Ich wurde von meinem Familienclan im wilden Dschungel großgezogen. Nach dem [[Großer Schwarm|Großen Schwarm]] flüchtete mein Klan in eine ihnen unbekannte Region. Er überlebte, trotz der Überreste von [[Kitin]]-Patrouillen, Fleischfressern, Hunger, aber vor allem wegen der Abwesenheit anderer [[Homin]]. Wir dachten, wir seien die einzigen Überlebenden, bis wir eines Tages einen Konvoi fanden, verwüstet und zerfetzt. Wir kannten die Schuldigen, es waren SIE.  
  
Nous explorâmes les décombres, encore fumantes du pollen des [[kipesta|kipestas]]. Des cadavres, des dizaines de cadavres. Mais pas un seul grignoté, mangé ou meme digéré. On le savait, Ils ne tuaient que par haine.
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Wir erkundeten die Trümmer, die noch vom Blütenstaub der [[Kipesta|Kipestas]] qualmten. Leichen, Dutzende von Leichen. Aber nicht ein einziger wurde angeknabbert, gegessen oder auch nur verdaut. Wir wußten, daß sie nur aus Hass töteten.  
Ce fut le premier contact avec nos semblables depuis des dizaines de cycles. Les chariots utilisés ne venaient pas de la region, le bois était traité, comme avant Leur arrivée. Soudain un cri. Ma soeur revenait vers nous en criant. Un mort avait bougé, nous dit elle. Je courus avec mon père vers le soi disant mort. Celui-ci était comme nous zoraïs, l'acide lui avait rongé tout le coté droit jusqu'à l'os. Mais le reste était intact. Ma mère, guérisseuse, arriva aussi. Apres plusieurs soins et minutes, le blessé rebougea, puis murmura. Personne ne le comprit. Nous decidâmes de l'emmener avec nous, afin de continuer les soins, et de connaître la raison de leur présence. Enfin, nous savions que nous n'étions plus seuls.  
 
  
Dans la nuit, l'homin se reveilla. Il nous parla du peuple zoraï, qui avait été sauvé et recueilli dans des sanctuaires, aidé par disait il ... la [[karavan]].
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Dies war der erste Kontakt mit unseren Mithomin seit Dutzenden von Zyklen. Die Wagen, die wir benutzten, stammten nicht aus der Region, das Holz wurde verarbeitet, wie vor ihrer Ankunft. Plötzlich ein Schrei. Meine Schwester kam schreiend zu uns zurück. Ein Toter hatte sich bewegt, sagte sie. Ich rannte mit meinem Vater zu dem sogenannten Toten. Er war wie wir Zoraï, die Säure hatte sich durch seine gesamte rechte Seite bis auf die Knochen gefressen. Aber der Rest war intakt. Meine Mutter, eine Heilerin, kam auch. Nach mehreren Behandlungen und Minuten erstrahlte der Verletzte wieder und flüsterte. Niemand verstand ihn. Wir beschlossen, ihn mitzunehmen, um die Behandlung fortzusetzen und den Grund für ihre Anwesenheit zu erfahren. Endlich wußten wir, daß wir nicht mehr allein waren.  
Personne ne le crut, pourquoi nous aideraient-ils? Ma mère nous dit alors que les plantes qu'elle lui avait fait ingérer avaient souvent des effets de délire. Il continua, nous parla de la reconstruction de notre capitale, toujours dans la jungle. Mon père pensait que c'était encore un délire, les Murs étaient tombés, devant ses yeux de jeune soldat. Il vit les griffes massacrer tout le monde, pourfendre les bâtiments. Non c'était impossible, le peuple était mort, impossible, il l'avait vu, un [[kami]] l'a sauvé en le téléportant avec nous dans cette région. Les autres, il etait certain qu'ils avaient péri.  
 
Le délirant nous dit même le lieu de cette reconstrution. Très loin, au nord. Il venait de là-bas, avant de se faire attaquer. Mon père ricana. Au Nord, il y avait la [[goo]]. L'autre lui répondit, qu'ils avaient réussi à faire reculer la goo. C'en était trop pour mon père, qui refusa de l'écouter et retourna se coucher. Moi, j'étais ébahi. Il me dit qu'ils revivaient dans des maisons. La peur de dormir n'existait plus. Plus de crainte de se faire attaquer en pleine nuit. Ils mangeaient bien, souvent.
 
Je m'endormis dans des visions de villes, que je n'avais jamais vues, des maisons. Je voyais ça comme un tronc immense avec un trou dedans.  
 
  
Je fus reveillé par un cri. Pas celui de ma soeur cette fois malheureusement. Ce cri, c'était celui d'un [[varinx]]. Une attaque nocturne est le pire qui puisse arriver. Plongé dans le noir, nous ne pouvons rien faire, seulement attendre qu'il eut choisi sa victime. Nous étions tous serrés les uns contre les autres, tremblant d'effroi à chaque respiration du félin, à chaque pas velouté, à chaque frolement. La peur... de perdre la vie, de perdre un parent. Le varinx faisait son choix, nous ne bougions pas, paralisés. Soudain, j'entendis mon père se lever et brandir ses 2 lames. Puis, un autre bruit, mat, un bruit d'os rompu. Les varinx tuent leurs victimes en leur rompant la nuque... Et la, deux émotions énormes, d'abord le soulagement d'avoir été epargné, qui fut vite remplacé par la compréhension des événements. C'était mon pere qui était mort. Tristesse. Mais le destin n'avait pas fini, le varinx relacha le corps, qui tomba dans un fracas et s'enfuit à toute jambe. Un cliquetis arrivait... de plus en plus fort. Par les kamis, je me jurais de ne plus jamais vivre dans cette peur. Le bruit s'amplifia. La seule solution qui me venait à l'esprit était les maisons. Le bruit fut accompagné de Leurs cris habituels. Or ces maisons je le savais, il fallait que je les trouve là-bas, dans le pays-à-goo.  
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In der Nacht wachte der Homin auf. Er erzählte uns von den Zoraï, die gerettet und in Heiligtümern aufgenommen worden waren, mit Hilfe der [[Karavan]], wie er sagte.  
  
Cette fois c'était sur, Ils etaient là. Toujours dans le noir, toujours dans la peur, je couru. J'entendais mon clan essayer de courir ici. Mais c'était en vain. Ma soeur était sur mes épaules, elle était trop petite pour courir. Je courus, à en perdre haleine. je cru même m'envoler. Oui, mes pieds quittaient le sol! je levai les yeux, et vit un [[kipesta]] qui tirait entre ses mandibules la tête de ma soeur. Sa sève me coula sur le visage. Je compris que c'était déja trop tard pour elle, pourtant, je frappai le kipesta, avec la dague de mon père que ma soeur tenait encore dans ses bras. Je le frappais, encore, meme lorsqu'il était à terre, je continuai... je pleurais, de haine, de peur, de tristesse, de stress. Ma poitrine était en feu, peut-être le polen du kipesta, peut-être par le manque de souffle.
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Niemand glaubte ihm, warum sollten sie uns helfen? Meine Mutter erzählte uns, daß die Pflanzen, die sie ihm eingeflößt hatte, oft zu Delirien führten. Er fuhr fort und erzählte uns vom Wiederaufbau unserer Hauptstadt, die immer noch im Dschungel lag. Mein Vater dachte, das sei noch immer eine Wahnvorstellung, die Mauern waren vor seinen Augen als junger Soldat gefallen. Er sah, wie die Krallen alle abschlachteten und die Gebäude zerfetzten. Nein, das war unmöglich, die Menschen waren tot, unmöglich, er hatte es gesehen, ein [[Kami]] hatte ihn gerettet, indem er ihn mit uns in diese Region teleportierte. Die anderen waren mit Sicherheit umgekommen.  
Je m'affalai sur le sol, tout était encore noir. Je me reveillai, et me disait, ouf ce n'était qu'un rêve, le jour était levé. Mais le corps du [[kitin]] était encore sous moi. Retour à la réalité, ce n'était pas un rêve. Je retrouvai le corps de ma soeur quelques pas plus loin, la tête à demi arrachée, la sève sortait encore de son cou désarticulé.  
 
  
Je courus au campement. Vision horrifiante. Le clan, tout le clan gisait, les corps étaient tous pourfendus, brulés. j'entendis une respiration hatelante. C'était ma mère. Je m'agenouillai vers elle. Elle ouvrit les yeux et murmura " le fou est ta chance, mon enfant, écoute le...". je decouvris alors l'étendue de ses blessures. Son thorax était meurtri de plusieurs entailles. Elle avait du rester debout pour essayer de soigner les autres...
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Der Delirant verrät uns sogar den Ort dieser Rekonstruktion. Sehr weit im Norden. Er war von dort gekommen, bevor er angegriffen wurde. Mein Vater kicherte. Im Norden gab es das [[Goo]]. Der andere antwortete ihm, daß sie es geschafft hätten, das Goo zurückzudrängen. Das war zu viel für meinen Vater, er wollte nicht auf ihn hören und ging wieder ins Bett. Ich war erstaunt. Er erzählte mir, daß sie wieder in Häusern lebten. Es gab keine Angst mehr vor dem Schlafen. Keine Angst mehr, mitten in der Nacht angegriffen zu werden. Sie aßen oft gut.  
Ses yeux se refermèrent. Son souffle disparut. La lumiere filait sur le camp, m'exposant le spetacle macabre. Tant de souffrances pendant la nuit, tant de morts, tant de pertes.  
 
  
La pluie vint alors laver la scène. je voyais la sève se mélanger à l'eau, ruisseler sur mon corps, puis couler sur les feuilles, rejoignant les autres ruisseaux mélant eau et sève de tout mon clan. je restai là des heures, en essayant de comprendre, pourquoi moi j'avais été épargné. Je tenais la dague de mon père dans la main. Je pris ensuite son épée, sur le seul corps épargné par les kitins. je vis quand même la marque des crocs dans sa nuque. Je pris aussi les gants de ma mère, meme si je n'avais pas encore appris l'art des kamis...
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Ich schlief in Visionen von Städten ein, die ich noch nie gesehen hatte, von Häusern. Ich stellte sie mir wie einen riesigen Baumstamm mit einem Loch darin vor.  
Je pris donc la direction que le fou avait indiquée dans ses délires. Le pays-à-goo m'attendait. Je laissais derrière moi mon clan, ainsi que les seuls homins que je connaissais. Mon coeur se serra comme jamais, des larmes coulèrent pendant des jours de marche.  
 
  
Le voyage fut long. Je survécus comme je l'avais toujours fait, mais seul. La chasse était plus dure, je n'attrapais que des yubos, que j'avais peine à tuer. Un matin, après une longue nuit de peur et d'angoisse, je vis une chose étrange. Une boule de poil fouillait mon sac! je sautai sur lui avec ma dague. Je la projettai vers le voleur de toutes mes forces, mais elle ne transperça que l'air! la chose avait disparu au moment de l'attaque. Je regardai autour de moi, et la revis pendue à un arbre, la tête en bas. C'était la premiere fois que je voyais cet animal. A part les poils aussi noirs que la nuit, je ne discernais de lui que deux yeux blancs, et parfois deux petites mains. Je m'aprochais, résolu à le punir. "Bonjour" je me retournai, j'avais entendu une voix. Puis un rire. "C'est moi.". La boule de poil réapparut juste devant mon masque. je criais aux alentours " qui êtes vous?". Toujours un petit rire, et toujours la boule de poil qui ne me lachait pas. "Montrez vous!". Le rire redoubla. "Je suis devant toi". Je ne voyais que la boule de poil... Je compris. Mes parents m'en avait parlé. C'était un kami, qui d'après ce que j'avais compris, était un représantant de notre dieu [[Ma-Duk]]. Je rangeai ma dague. je savais qu'il ne me voulait pas de mal. "Que voulez vous?" lui dis-je. "Faim" j'entendis dans ma tête. Il tendit sa main. je fouillai dans mon sac, ne trouvant qu'une patte de yubo avariée et lui offris. "merci" et il disparut.  
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Ich wurde von einem Schrei geweckt. Leider war es diesmal nicht der meiner Schwester. Es war der Schrei eines [[Varinx]]. Ein nächtlicher Angriff ist das Schlimmste, was passieren kann. In der Dunkelheit können wir nichts tun, nur warten, bis er sein Opfer ausgewählt hat. Wir lagen alle eng beieinander und zitterten vor Angst bei jedem Atemzug der Raubkatze, bei jedem samtigen Schritt, bei jeder Reibung. Angst... das Leben zu verlieren, einen Verwandten zu verlieren. Der Varinx traf seine Wahl, wir bewegten uns nicht, waren starr. Plötzlich hörte ich, wie mein Vater aufstand und seine beiden Klingen schwang. Dann ein weiteres dumpfes Geräusch, das Geräusch eines gebrochenen Knochens. Die Varinx töten ihre Opfer, indem sie ihnen das Genick brechen ... Und da waren zwei riesige Emotionen, zuerst die Erleichterung, daß ich verschont geblieben war, die aber schnell durch das Verständnis der Ereignisse ersetzt wurde. Es war mein Vater, der gestorben war. Das war traurig. Aber das Schicksal war noch nicht zu Ende, der Varinx ließ den Körper los, der mit einem lauten Krach zu Boden fiel und davonrannte. Ein Klickgeräusch kam, das immer lauter wurde. Bei den Kamis, ich schwor mir, nie wieder in dieser Angst zu leben. Das Geräusch wurde immer lauter. Die einzige Lösung, die mir in den Sinn kam, waren die Häuser. Der Lärm wurde von ihren üblichen Schreien begleitet. Ich wußte, daß ich diese Häuser dort finden mußte, im Land-am-Goo.  
  
Les jours d'après, les yubos étaient tous plus gras, plus gros, plus facile a attraper. Je commençai à retrouver des forces. Mon chemin me semblait de plus en plus tracé. Les arbres formaient peu à peu une allée. La nuit, les buissons devenaient feuillus, afin d'épaissir mon matelas. Je compris bien plus tard que c'était ma récompense pour un avoir aidé le kami.  
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Diesmal war es sicher, sie waren da. Immer noch in der Dunkelheit, immer noch in Angst, rannte ich. Ich konnte hören, wie mein Clan versuchte, hierher zu rennen. Aber es war vergeblich. Meine Schwester war auf meinen Schultern, sie war zu klein, um zu rennen. Ich rannte, bis mir die Luft wegblieb. Ich dachte sogar, ich würde wegfliegen. Ich blickte auf und sah, wie ein [[Kipesta]] den Kopf meiner Schwester zwischen seinen Mandibeln hervorzog. Der Saft lief mir über das Gesicht. Ich wußte, daß es für sie schon zu spät war, aber ich schlug mit dem Dolch meines Vaters, den meine Schwester noch in den Armen hielt, auf den Kipesta ein. Ich schlug immer wieder auf ihn ein, selbst als er am Boden lag, ich machte weiter ... Ich weinte, vor Haß, vor Angst, vor Traurigkeit, vor Stress. Meine Brust brannte, vielleicht vom Polen des Kipesta, vielleicht von der Atemnot.  
Je ne sais combien de temps j'ai voyagé. Mais je suis arrivé finalement, à un petit village. Je vis un grand cercle, avec des portes, et un rocher qui volait au dessus. Je vis pour la première fois l'architecture zoraï.
 
  
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Ich sank auf den Boden, alles war noch schwarz. Ich wachte auf und dachte, es war nur ein Traum, der Tag war angebrochen. Aber der Körper des [[Kitin]] war immer noch unter mir. Zurück in die Realität, es war kein Traum. Ich fand den Körper meiner Schwester ein paar Schritte weiter, ihr Kopf war halb abgerissen, der Saft trat noch immer aus ihrem verrenkten Hals aus.
  
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Ich rannte zum Lager. Ein schrecklicher Anblick. Der Clan, der ganze Clan lag da, die Körper waren alle gespalten, verbrannt. Ich hörte ein keuchendes Atmen. Es war meine Mutter. Ich kniete mich zu ihr hin. Sie öffnete die Augen und flüsterte: "Der Narr ist deine Chance, mein Kind, hör auf ihn...". Dann sah ich das Ausmaß ihrer Verletzungen. Ihr Brustkorb war von mehreren Schnitten gezeichnet. Sie mußte stehen bleiben, um zu versuchen, die anderen zu heilen...
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Ihre Augen schlossen sich. Ihr Atem verschwand. Das Licht flog über das Lager und zeigte mir das grausige Schauspiel. So viel Leid in der Nacht, so viele Tote, so viele Verluste.
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Ich sah, wie sich der Saft mit dem Wasser vermischte, über meinen Körper rann, dann über die Blätter lief und sich mit den anderen Bächen vereinte, die Wasser und Saft aus meinem ganzen Clan vermischten. Ich stand stundenlang da und versuchte zu verstehen, warum ich verschont geblieben war. Ich hielt den Dolch meines Vaters in der Hand. Dann nahm ich sein Schwert von dem einzigen Körper, der von den Kitins verschont geblieben war, und sah die Fänge in seinem Nacken. Ich nahm auch die Handschuhe meiner Mutter, obwohl ich die Kunst der Kami noch nicht erlernt hatte...
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Ich schlug also die Richtung ein, die der Verrückte in seinen Wahnvorstellungen angegeben hatte. Das Land-am-Goo wartete auf mich. Ich ließ meinen Clan und die einzigen Homins, die ich kannte, hinter mir. Mein Herz krampfte sich zusammen wie nie zuvor, und während der tagelangen Wanderung flossen Tränen.
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Die Reise war lang. Ich überlebte, wie ich es immer getan hatte, aber allein. Die Jagd war härter, ich fing nur Yubos, die ich kaum töten konnte. Eines Morgens, nach einer langen Nacht voller Angst und Schrecken, sah ich etwas Seltsames. Ein Fellknäuel wühlte in meiner Tasche! Ich sprang mit meinem Dolch auf ihn zu. Ich schleuderte ihn mit aller Kraft auf den Dieb, aber er durchschlug nur die Luft! Das Ding war im Moment des Angriffs verschwunden. Ich sah mich um und entdeckte es kopfüber an einem Baum hängend. Es war das erste Mal, dass ich dieses Tier gesehen hatte. Abgesehen von den Haaren, die so schwarz wie die Nacht waren, konnte ich nur zwei weiße Augen und manchmal zwei kleine Hände erkennen. Ich ging näher heran und war entschlossen, es zu bestrafen. "Hallo" Ich drehte mich um, ich hatte eine Stimme gehört. Dann ein Lachen. "Ich bin's.". Der Fellball tauchte direkt vor meiner Maske wieder auf. Ich rief in die Runde: "Wer bist du?". Immer noch ein leises Lachen, und das Fellknäuel ließ mich nicht los. "Zeige dich!". Das Lachen verdoppelte sich. "Ich stehe vor dir." Ich konnte nur das Fellknäuel sehen... Ich verstand. Meine Eltern hatten mir von ihm erzählt. Er war ein Kami, der, wie ich verstanden hatte, ein Vertreter unseres Gottes [[Ma'Duk]] war. Ich steckte meinen Dolch weg. Ich wußte, daß er mir nichts Böses wollte. "Was willst du?", fragte ich ihn. "Hunger", hörte ich in meinem Kopf. Er streckte seine Hand aus. Ich wühlte in meiner Tasche, fand nur eine verdorbene Yubo-Pranke und bot sie ihm an. "Danke", und er verschwand.
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In den nächsten Tagen waren die Yubos alle fetter, größer und leichter zu fangen. Ich wurde langsam wieder stärker. Mein Weg erschien mir immer mehr wie ein Pfad. Die Bäume bildeten nach und nach eine Allee. Nachts wurden die Büsche zu Laubbäumen, um meine Matratze dicker zu machen. Erst viel später wurde mir klar, daß dies meine Belohnung dafür war, daß ich dem Kami geholfen hatte.
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Ich weiß nicht, wie lange ich unterwegs war. Aber ich kam schließlich in einem kleinen Dorf an. Ich sah einen großen Kreis mit Toren und einen Felsen, der darüber flog. Ich sah zum ersten Mal die Architektur der Zoraï.
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[[Kategorie:Spieler-Charaktere Zoraï]]
 
[[Kategorie:Spieler-Charaktere Zoraï]]
 
[[Kategorie:Die Zirkel der Zoraï]]
 
[[Kategorie:Die Zirkel der Zoraï]]
 
[[Kategorie:Biographie]]
 
[[Kategorie:Biographie]]
 
[[Kategorie:Priester des Ma'Duk]]
 
[[Kategorie:Priester des Ma'Duk]]
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Aktuelle Version vom 23. September 2023, 06:49 Uhr

de:La-Win-Cho fr:La-Win-Cho
 
UnderConstruction.png
Übersetzung zur Überprüfung
Gib nicht den Mitwirkenden die Schuld, sondern komm und hilf ihnen. 😎

Guten Tag an Sie alle. Mein Name ist La-Win-Cho. Ich bin Zoraï, Priester der Kami und Repräsentant der Zoraï-Zirkel. Treten Sie näher und hören Sie meine Geschichte....

Vergessene Erinnerungen...

Ich wachte ruckartig auf ... Dieser Traum, er ist zu real, das ist nicht möglich. Ich....Das ist..... Mein Leben.... ich muß es aufschreiben, damit ich mich daran erinnern kann.

  • La-Win nimmt eine Feder*

"Mein Name ist La-Win-Cho. Ich wurde von meinem Familienclan im wilden Dschungel großgezogen. Nach dem Großen Schwarm flüchtete mein Klan in eine ihnen unbekannte Region. Er überlebte, trotz der Überreste von Kitin-Patrouillen, Fleischfressern, Hunger, aber vor allem wegen der Abwesenheit anderer Homin. Wir dachten, wir seien die einzigen Überlebenden, bis wir eines Tages einen Konvoi fanden, verwüstet und zerfetzt. Wir kannten die Schuldigen, es waren SIE.

Wir erkundeten die Trümmer, die noch vom Blütenstaub der Kipestas qualmten. Leichen, Dutzende von Leichen. Aber nicht ein einziger wurde angeknabbert, gegessen oder auch nur verdaut. Wir wußten, daß sie nur aus Hass töteten.

Dies war der erste Kontakt mit unseren Mithomin seit Dutzenden von Zyklen. Die Wagen, die wir benutzten, stammten nicht aus der Region, das Holz wurde verarbeitet, wie vor ihrer Ankunft. Plötzlich ein Schrei. Meine Schwester kam schreiend zu uns zurück. Ein Toter hatte sich bewegt, sagte sie. Ich rannte mit meinem Vater zu dem sogenannten Toten. Er war wie wir Zoraï, die Säure hatte sich durch seine gesamte rechte Seite bis auf die Knochen gefressen. Aber der Rest war intakt. Meine Mutter, eine Heilerin, kam auch. Nach mehreren Behandlungen und Minuten erstrahlte der Verletzte wieder und flüsterte. Niemand verstand ihn. Wir beschlossen, ihn mitzunehmen, um die Behandlung fortzusetzen und den Grund für ihre Anwesenheit zu erfahren. Endlich wußten wir, daß wir nicht mehr allein waren.

In der Nacht wachte der Homin auf. Er erzählte uns von den Zoraï, die gerettet und in Heiligtümern aufgenommen worden waren, mit Hilfe der Karavan, wie er sagte.

Niemand glaubte ihm, warum sollten sie uns helfen? Meine Mutter erzählte uns, daß die Pflanzen, die sie ihm eingeflößt hatte, oft zu Delirien führten. Er fuhr fort und erzählte uns vom Wiederaufbau unserer Hauptstadt, die immer noch im Dschungel lag. Mein Vater dachte, das sei noch immer eine Wahnvorstellung, die Mauern waren vor seinen Augen als junger Soldat gefallen. Er sah, wie die Krallen alle abschlachteten und die Gebäude zerfetzten. Nein, das war unmöglich, die Menschen waren tot, unmöglich, er hatte es gesehen, ein Kami hatte ihn gerettet, indem er ihn mit uns in diese Region teleportierte. Die anderen waren mit Sicherheit umgekommen.

Der Delirant verrät uns sogar den Ort dieser Rekonstruktion. Sehr weit im Norden. Er war von dort gekommen, bevor er angegriffen wurde. Mein Vater kicherte. Im Norden gab es das Goo. Der andere antwortete ihm, daß sie es geschafft hätten, das Goo zurückzudrängen. Das war zu viel für meinen Vater, er wollte nicht auf ihn hören und ging wieder ins Bett. Ich war erstaunt. Er erzählte mir, daß sie wieder in Häusern lebten. Es gab keine Angst mehr vor dem Schlafen. Keine Angst mehr, mitten in der Nacht angegriffen zu werden. Sie aßen oft gut.

Ich schlief in Visionen von Städten ein, die ich noch nie gesehen hatte, von Häusern. Ich stellte sie mir wie einen riesigen Baumstamm mit einem Loch darin vor.

Ich wurde von einem Schrei geweckt. Leider war es diesmal nicht der meiner Schwester. Es war der Schrei eines Varinx. Ein nächtlicher Angriff ist das Schlimmste, was passieren kann. In der Dunkelheit können wir nichts tun, nur warten, bis er sein Opfer ausgewählt hat. Wir lagen alle eng beieinander und zitterten vor Angst bei jedem Atemzug der Raubkatze, bei jedem samtigen Schritt, bei jeder Reibung. Angst... das Leben zu verlieren, einen Verwandten zu verlieren. Der Varinx traf seine Wahl, wir bewegten uns nicht, waren starr. Plötzlich hörte ich, wie mein Vater aufstand und seine beiden Klingen schwang. Dann ein weiteres dumpfes Geräusch, das Geräusch eines gebrochenen Knochens. Die Varinx töten ihre Opfer, indem sie ihnen das Genick brechen ... Und da waren zwei riesige Emotionen, zuerst die Erleichterung, daß ich verschont geblieben war, die aber schnell durch das Verständnis der Ereignisse ersetzt wurde. Es war mein Vater, der gestorben war. Das war traurig. Aber das Schicksal war noch nicht zu Ende, der Varinx ließ den Körper los, der mit einem lauten Krach zu Boden fiel und davonrannte. Ein Klickgeräusch kam, das immer lauter wurde. Bei den Kamis, ich schwor mir, nie wieder in dieser Angst zu leben. Das Geräusch wurde immer lauter. Die einzige Lösung, die mir in den Sinn kam, waren die Häuser. Der Lärm wurde von ihren üblichen Schreien begleitet. Ich wußte, daß ich diese Häuser dort finden mußte, im Land-am-Goo.

Diesmal war es sicher, sie waren da. Immer noch in der Dunkelheit, immer noch in Angst, rannte ich. Ich konnte hören, wie mein Clan versuchte, hierher zu rennen. Aber es war vergeblich. Meine Schwester war auf meinen Schultern, sie war zu klein, um zu rennen. Ich rannte, bis mir die Luft wegblieb. Ich dachte sogar, ich würde wegfliegen. Ich blickte auf und sah, wie ein Kipesta den Kopf meiner Schwester zwischen seinen Mandibeln hervorzog. Der Saft lief mir über das Gesicht. Ich wußte, daß es für sie schon zu spät war, aber ich schlug mit dem Dolch meines Vaters, den meine Schwester noch in den Armen hielt, auf den Kipesta ein. Ich schlug immer wieder auf ihn ein, selbst als er am Boden lag, ich machte weiter ... Ich weinte, vor Haß, vor Angst, vor Traurigkeit, vor Stress. Meine Brust brannte, vielleicht vom Polen des Kipesta, vielleicht von der Atemnot.

Ich sank auf den Boden, alles war noch schwarz. Ich wachte auf und dachte, es war nur ein Traum, der Tag war angebrochen. Aber der Körper des Kitin war immer noch unter mir. Zurück in die Realität, es war kein Traum. Ich fand den Körper meiner Schwester ein paar Schritte weiter, ihr Kopf war halb abgerissen, der Saft trat noch immer aus ihrem verrenkten Hals aus.

Ich rannte zum Lager. Ein schrecklicher Anblick. Der Clan, der ganze Clan lag da, die Körper waren alle gespalten, verbrannt. Ich hörte ein keuchendes Atmen. Es war meine Mutter. Ich kniete mich zu ihr hin. Sie öffnete die Augen und flüsterte: "Der Narr ist deine Chance, mein Kind, hör auf ihn...". Dann sah ich das Ausmaß ihrer Verletzungen. Ihr Brustkorb war von mehreren Schnitten gezeichnet. Sie mußte stehen bleiben, um zu versuchen, die anderen zu heilen...

Ihre Augen schlossen sich. Ihr Atem verschwand. Das Licht flog über das Lager und zeigte mir das grausige Schauspiel. So viel Leid in der Nacht, so viele Tote, so viele Verluste.

Ich sah, wie sich der Saft mit dem Wasser vermischte, über meinen Körper rann, dann über die Blätter lief und sich mit den anderen Bächen vereinte, die Wasser und Saft aus meinem ganzen Clan vermischten. Ich stand stundenlang da und versuchte zu verstehen, warum ich verschont geblieben war. Ich hielt den Dolch meines Vaters in der Hand. Dann nahm ich sein Schwert von dem einzigen Körper, der von den Kitins verschont geblieben war, und sah die Fänge in seinem Nacken. Ich nahm auch die Handschuhe meiner Mutter, obwohl ich die Kunst der Kami noch nicht erlernt hatte...

Ich schlug also die Richtung ein, die der Verrückte in seinen Wahnvorstellungen angegeben hatte. Das Land-am-Goo wartete auf mich. Ich ließ meinen Clan und die einzigen Homins, die ich kannte, hinter mir. Mein Herz krampfte sich zusammen wie nie zuvor, und während der tagelangen Wanderung flossen Tränen.

Die Reise war lang. Ich überlebte, wie ich es immer getan hatte, aber allein. Die Jagd war härter, ich fing nur Yubos, die ich kaum töten konnte. Eines Morgens, nach einer langen Nacht voller Angst und Schrecken, sah ich etwas Seltsames. Ein Fellknäuel wühlte in meiner Tasche! Ich sprang mit meinem Dolch auf ihn zu. Ich schleuderte ihn mit aller Kraft auf den Dieb, aber er durchschlug nur die Luft! Das Ding war im Moment des Angriffs verschwunden. Ich sah mich um und entdeckte es kopfüber an einem Baum hängend. Es war das erste Mal, dass ich dieses Tier gesehen hatte. Abgesehen von den Haaren, die so schwarz wie die Nacht waren, konnte ich nur zwei weiße Augen und manchmal zwei kleine Hände erkennen. Ich ging näher heran und war entschlossen, es zu bestrafen. "Hallo" Ich drehte mich um, ich hatte eine Stimme gehört. Dann ein Lachen. "Ich bin's.". Der Fellball tauchte direkt vor meiner Maske wieder auf. Ich rief in die Runde: "Wer bist du?". Immer noch ein leises Lachen, und das Fellknäuel ließ mich nicht los. "Zeige dich!". Das Lachen verdoppelte sich. "Ich stehe vor dir." Ich konnte nur das Fellknäuel sehen... Ich verstand. Meine Eltern hatten mir von ihm erzählt. Er war ein Kami, der, wie ich verstanden hatte, ein Vertreter unseres Gottes Ma'Duk war. Ich steckte meinen Dolch weg. Ich wußte, daß er mir nichts Böses wollte. "Was willst du?", fragte ich ihn. "Hunger", hörte ich in meinem Kopf. Er streckte seine Hand aus. Ich wühlte in meiner Tasche, fand nur eine verdorbene Yubo-Pranke und bot sie ihm an. "Danke", und er verschwand.

In den nächsten Tagen waren die Yubos alle fetter, größer und leichter zu fangen. Ich wurde langsam wieder stärker. Mein Weg erschien mir immer mehr wie ein Pfad. Die Bäume bildeten nach und nach eine Allee. Nachts wurden die Büsche zu Laubbäumen, um meine Matratze dicker zu machen. Erst viel später wurde mir klar, daß dies meine Belohnung dafür war, daß ich dem Kami geholfen hatte.

Ich weiß nicht, wie lange ich unterwegs war. Aber ich kam schließlich in einem kleinen Dorf an. Ich sah einen großen Kreis mit Toren und einen Felsen, der darüber flog. Ich sah zum ersten Mal die Architektur der Zoraï.


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